« ÊTRE
ou NE PAS ÊTRE » (2)
OUI,
il nous est impossible d’« être véritablement » si nous nous
« claquemurons » en notre seule dimension matérielle, donc
temporelle, en refoulant consciemment ou pas toutes les incessantes
manifestations de la présence divine.
Après n’avoir
« été », et inconsciemment, que par l’amour de nos parents, l’escroquerie
vis-à-vis de nous-mêmes s’initie surtout à l’adolescence, avec le désir croissant d’être « mieux que
les autres ». Or nous ne sommes
que par, et pour eux. À commencer par nos parents et tous nos proches. La vie
est impossible dans une solitude totale. (Notre individualisme contemporain est aussi suicidaire
que le collectivisme fasciste ou
marxiste, plus ou moins masqué, qui reste bien présent dans nos orientations
politiques. La proclamation de GIDE « … famille, je vous hais » reste
un des postulats de la pensée dominante au nom de « l’État
providence »).
Une sorte de compétition incessante, inconsciente et routinière, s’installe ainsi de proche en proche. En
cet été 2016, les J.O. de RIO en sont une
manifestation mondiale. La domination de JÉSUS « bras
ouverts », très fréquente sur nos écrans de télé a interpellé « mes
profondeurs »…
OUI, DIEU domine tout en son incessante
Création. C’est dorénavant la physique actuelle (… en son langage !) qui confirme ce postulat ancestral de
toutes les religions. OUI, « IL » reste le propriétaire
initiateur, en leurs racines ultimes, de toutes les formes de liturgies humaines
et sociétales. Dont les J.O. évidemment.
Bien sûr, « IL » se réjouit
davantage des liturgies plus explicitement religieuses, dont surtout celles où
nous partageons fraternellement « Le Pain » et « Le Vin ». Y compris quand ces partages se font dans
le désert sous une tente, dans les favelas à RIO, dans un bistrot bien de chez
nous. Et surtout dans une synagogue, et une mosquée, et un temple et une église. OUI, JÉSUS
se réjouit de voir tous les peuples de Sa planète venir se mesurer joyeusement (… et surtout pas s’affronter
« belliqueusement » !) en ces multiples compétitions
sportives, avec tant de spectateurs en direct ou sur les écrans. Et OUI n’oublions pas le récent passage du
Pape François sur les plages de RIO pour les J.M.J., autre forme, de J.O. plus
sacrée pour nous surtout, mais pas forcément pour « LUI »… Et JÉSUS se désole face à toutes les résurgences de nationalismes (… mais vivent les patriotismes, aussi
nombreux et divers qu’ils soient. Car dans « patrie », il y a
« PÈRE »… JÉSUS était, et
reste, très patriote, mais d’un patriotisme universel, jamais recroquevillé sur
lui-même. Je perçois en mon « jeune âge » le concept de nation comme
une sorte d’escroquerie anthropologique).
Une
révolution mondiale est en cours au
niveau de toutes nos intelligences, quels que soient leurs formatages
culturels.
Révolution
annoncée et amorcée, par JÉSUS de NAZARETH, LE CRÉATEUR LUI-MÊME venu en notre nature
matérielle et animale il y a 20 siècles. Essentiellement pour nous « démontrer », par Sa mort et Sa résurrection (… qui préfigure les nôtres), que
chacun vit ici-bas, et déjà (…mais pas inconditionnellement !), dans une double dimension intime, temporelle et
simultanément intemporelle.
Or, surtout depuis 20
siècles nous refoulons obstinément cette « démonstration ». Mais pour des raisons fondamentalement politiques. Les mêmes qu’affrontèrent tous les prophètes de l’Histoire.
Presque tous furent
« diplômés » par leur assassinat, ou leur bannissement :
- ABRAHAM fut rejeté du
royaume dont il était natif, pour avoir osé affirmer le
monothéisme. Le roi de l’époque dans le secteur « piqua une crise… »
- MOÏSE et son peuple, pour
avoir osé répondre à pharaon que Celui qui les envoyait était « JE SUIS » furent
persécutés et durent s’enfuir. Ce monarque qui se prétendait divin ne pouvait
pas recevoir pareille affirmation. Elle signifiait, pour lui comme pour chacun,
que sans « LUI », (… « hors » de « LUI », nous dit maintenant la
physique !) nous ne sommes pas même du néant. Encore une célèbre
crise d’allergie que celle de pharaon…
- Vers 400 et des
poussières avant J.C., PLATON exprima « le mythe de la caverne ». (C’est notre culture matérialiste qui l’a baptisé
« mythe ». Taquin suivant mes habitudes, j’ose affirmer que ce
postulat philosophique n’est pas été étranger à l’élection chez nous en 1982
d’un premier François au parcours politique aussi « erratique » que
celui du roi François 1er, malgré la splendeur du château de
CHAMBORD. La commisération m’impose de ne pas disserter sur les malheurs de notre
François actuel à l’Elysée… ). PLATON formulait une
question, en affirmant une réponse qui restait du libre choix de chacun. Libre
à nous de choisir l’obscurité de la caverne. Elle n’est pas désagréable. Et
nous savons la peupler d’éclairages artificiels efficaces et parfois savoureux.
Mais libre à nous aussi de lui associer une
lumière à laquelle nous tournons le dos. Venant de l’entrée de la caverne,
elle transfigure alors tous nos quotidiens, aussi pénibles qu’ils
puissent être parfois.
- Il y a 20 siècles, JÉSUS fut condamné à
mort
par Caïphe, et exécuté par le procureur
local de l’empereur pour avoir osé confirmer «.. OUI, TU l’AS DIT… JE SUIS ». Comme
toujours, et encore aujourd’hui, les autorités politiques suprêmes ne pouvaient
pas admettre pareille audace.
- Depuis 20 siècles, de nombreux
mystiques osent affirmer cette double appartenance de chacun à deux
mondes, immuablement en cohabitation. Cette perception relativise
évidemment et très fortement les bases des pouvoirs bien temporels. Surtout
celles des carrières et des fins de mois… (Dont nous
sommes bassement jaloux, vilains que nous ! Dans nos milieux cathos, le
refrain « du relativisme » est servi à toutes les sauces … Pas toutes
fausses, évidemment !)
- « Esprit de pouvoir… ou Pouvoir de
l’Esprit ? » Pour une forte majorité
de « nos autorités » il
convient de défendre la frontière entre les « sages et intelligents »
qu’ils se postulent, et les pauvres nonos que nous sommes, vous et moi. Mais de quel côté JÉSUS se situait-il… ?
- DIEU ne cesse
jamais de « booster » la progression de l’intelligence animale, et surtout humaine en Son acte créatif.
Après DESCARTES, puis NEWTON, et surtout EINSTEIN et ses successeurs (…j’en oublie ! Qu’ils veuillent
bien m’excuser), l’empilement rapide et croissant des
vérités scientifiques a invalidé la pédagogie
« fixiste » de la majorité des autorités religieuses. (Paradoxalement, si la pédagogie est mutilée, son contenu est confirmé… !) La transmission de vérités religieuses immuables,
mais polluées par les soucis de pouvoirs bien temporels est devenue
inaudible pour trop de nos contemporains. Surtout les jeunes …
-
Cette
« guéguerre » entre sciences et religions, dans une domination
d’individualismes ambitieux, ne peut que générer des conflits de toutes sortes.
Ils sont, d’Europe et de France surtout planétairement exportés … Triste
résultat des excès de notre révolution de 1789 et de la rupture
de l’équilibre si précaire entre « LA VIOLENCE et le
SACRÉ ». (Voir « Tueries du21/11/2015 »)
André
MALRAUX affirmait prophétiquement « le 21e siècle
sera religieux
ou ne
sera pas ».
La forte résurgence contemporaine du
barbarisme devrait nous inciter à renouer, en nos intimités les plus
profondes, avec
LA SOURCE UNIQUE
de toutes les formes de vies mystiques. Mais par une paisible synergie
totalement opposée aux Kalachnikovs et autres outils de mort.
Il nous faut méditer
ce que toutes les traditions religieuses impliquent dans le chiffre 3, le chiffre sacré… Surtout chez nous les
Judéo-chrétiens en matière de Trinité, d’Incarnation et de Résurrection. Et aussi de liberté, d’égalité et de fraternité pour nous les
Français.
Les turbulences
(voir « COP21 (1) - Remous profonds (1) – (2) – surtout (3) – (4) et (5) ») politiques et planétaires
se succèdent depuis plusieurs siècles, mais surtout quelques décennies, Elles
sont toutes devenues des
contestations massives des « petits » face aux abus des
« grands » (Je termine ce texte juste après l’élection
de TRUMP aux States … !)
Le système bancaire s’est mondialisé. Toutes les
banques se sont coordonnées pour grassement « lubrifier » à leur
profit les systèmes politiques, donc la
majorité des élus de notre époque.
Mais
parallèlement - les associations
- les coopératives - les productions de « proche en proche » - les
monnaies virtuelles non contrôlables - des
innovations révolutionnaires dans les modes de production – tout cela se développe spontanément, généralement
hors du contrôle des états.
Les banques et les politiques commencent à mesurer que
la production des billets n’est finalement crédibilisée
que par le travail des petits. Et par leur courage, face à la nécessité de survivre attisée
dorénavant par l’ambition de ne plus être escroqués des biens universels que LE
CRÉATEUR ne cesse de donner. Les crises mondiales qui se succèdent
sont la signature de cette révolte. Nos
« intellos » formatés à la mode « énarchique » parlent de « populisme » au
nom d’un postulat méprisant. Plus
profondément, j’y vois une protestation du Peuple Universel des enfants de
DIEU.
Le « CORCOVADO » domine RIO et la splendeur
de cette capitale. Mais cette domination est très loin de n’être seulement que celle
d’une statue.
Ce
peuple chrétien a accueilli les J.M.J. avec notre Pape François et les J.O. JÉSUS a dominé ces deux évènements au retentissement
mondial, y
compris sur toutes les télés de la planète. Je trouve très
significative la comparaison des %
décroissants d’opinions, seulement franchouillards, favorables à notre François
de l’Élysée, et les 82% mondiaux en faveur du « François à
Rome ».
OUI, DIEU est à
l’œuvre avec tous les humains de « Bonne Volonté »…
Tous ceux qui, par des actes et peu par du baratin, montrent que « … Ta Volonté soit faite » signifie sur
le fond « … et surtout plus la nôtre sans La
Tienne ».
La loi naturelle des philosophes et les lois
naturelles des scientifiques, ne sont que des émergences de « L’immuable
Énergie Divine », totalement et incessamment créatrice de tout ce qui est.
C’est une « Énergie d’Amour » qui développe toujours et partout
« La
Civilisation de l’Amour » par la libre mise en synergie de
toutes les bonnes volontés humaines.
Nos incessantes résurgences d’orgueil, de dominations,
de soifs de pognon développent la « civilisation de la mort ». C’est
bien ce « combat » que nous retrouvons entre « la VIOLENCE et le
SACRÉ » de René GIRARD. Il y a bientôt 20 siècles, St JEAN parlait déjà très explicitement de ce
combat entre
la lumière et les ténèbres.
Depuis
tant de siècles (…
qui ne sont rien sous le regard de DIEU !) par la Bible, DIEU nous dit « … AUJOURD’HUI, je te donne à choisir entre
la vie et la mort ». Mais face à la contraction du temps, possiblement à zéro, maintenant mise en
évidence par la science, la question « ÊTRE ou ne pas ÊTRE ? », voit émerger des réponses très
inédites :
- Nous ne cesserons jamais d’ÊTRE. DIEU ne reprend
jamais ses dons … L’énergie qui est le constituant fondamental de notre
matérialité (... énergie « scalaire », dixit la physique) est hors du temps et de l’espace (…dixit
EINSTEIN). La source de cette énergie
est hors des univers (… dixit bis la physique).
Cette
énergie est l’ESPRIT-SAINT (… dixit dorénavant le
« cumul catéchétique » du « vieux pépé » que je
suis !)
- « Son Amour » nous propose, dès aujourd’hui
mais si nous acceptons de l’identifier et de le recevoir, comme « Coloc ». Bref, d’ÊTRE progressivement de plus en plus dans
« Son Éternité ». (Pour nous les cathos, nous l’appelons
« Son Royaume »).
- Si le gonflement de nos neurones, de nos nombrils et
de nos comptes en banques (… pas nécessairement simultanées toutes ces
hypertrophies !), nous font perdre
la perception de « Son Amour », c’est une éternité d’ÊTRE dans la
mort d’un néant total qui nous attend (… inimaginable de ce côté très
concrètement bien matériel et temporel de notre vie).
- Mais du berceau à la boite à 6 planches, le plus souvent
et inlassablement nous ne cessons de nous remémorer l’amour de notre « maman » et notre « papa »…
L’amour total et mutuel dans le couple humain, véritablement
« procréateur » est la marque ineffable de nos parents. On la
constate dans toutes les espèces animales… Elle n’est pas une « invention » humaine. Il est ridicule et suicidaire d’en détruire les
fondements par les idéologies actuelles de plus en plus dominantes.
- Elle est, pour nous surtout, le recours de « La Miséricorde Divine », toujours agissante, tant que nous restons dans
le champ
temporel. C’est celui de la divine liberté à laquelle chacun reste appelé. Jusqu’à notre parution face au
« Bureau-Chef », immédiatement après notre départ pour « l’autre
côté de la vie » (… c’est bien ce que nous confirment les
études scientifiques récentes sur les E.M.I.).
(… à suivre)