REMOUS PROFONDS… ! w
Collectivement
encore…
Au ras des
pâquerettes, là où vous et moi essayons de demeurer actifs et profitables à
notre environnement - nous l’avons évoqué -
c’est le réflexe de subsidiarité active qui doit
devenir une sorte de réflexe pour chacun. Vu la prégnance de notre
conditionnement sociétal à un individualisme forcené, on peut craindre que ça
ne soit pas gagné. Mais DIEU veille et « IL » sait
amplifier les effets de nos bons désirs.
Remarquons que les médias infléchissent nettement leur tonalité vers des
initiatives qui ressemblent fort à cette voie. Mais le plus souvent, elles
vantent des associations financées peu ou prou
par les pouvoirs publics dont on peut se demander si elles ne seraient pas les refuges confortables de
quelques privilégiés du copinage, ainsi chargés de donner bonne
conscience à nos politiques dépassés par l’ampleur des difficultés qui
s’annoncent. En outre, la tonalité volontiers écolo s’y retrouve souvent, avec
la bonne dose démagogique qui convient.
Non, il me
semble qu’il nous faudra aller beaucoup plus loin dans
l’inventivité réellement fraternelle, dans le don mutuel de son
savoir-faire, de son énergie et de son temps. Sans
oublier le soucis d’économiser farouchement les flux financiers, car ce
sera face à leur forte réduction que les politiques (… et les banques !)
retrouveront le simple bon sens. Le postulat dominant suivant lequel
la consommation serait le moteur de la croissance, est un leurre démagogique
suicidaire quand il est associé à une civilisation de loisir, de consumérisme
et d’assistanat. La
saine croissance de la consommation ne devrait être que la résultante de celle
de la productivité. Mais productivité de
tous ceux qui produisent autre chose que du papier et des discours, et surtout
pas celle des spéculations financières qui ne brassent que du vent et de la
peur.
Osons aller
encore plus profond. Je pense qu’il y a
également une rupture, une mutation inéluctable à initier dans les modes de
gouvernance, donc dans le conditionnement des neurones de la grande
majorité de nos politiques. Plus profond… Osons !
Le refrain
ultime actuel, le seul capable d’un consensus
planétaire au moins apparent est celui de « La Démocratie ».
Chacun sait qu’elle n’est que le moins mauvais des systèmes… Chez nous en entonnant ce refrain, on postule que la France serait un exemple en
Très
majoritairement nous demeurons heureusement conditionnés, au moins en apparence, par l’indispensable séparation des « trois pouvoirs »
issus du contrat social de Jean Jacques ROUSSEAU et de la pensée de
MONTESQUIEU. Ils ont apporté la preuve d’une relative
efficacité. C’est indéniable au moins en première analyse même si le
scandale honteux de « La Terreur » demeure refoulé au fond de notre
honte nationale. Notre style de « FRATERNITE » y a pris une
coloration très suspecte qui demeure… De même, nous oublions que la montée en
puissance de notre République fut parallèle à celle du colonialisme, avec sa
grandeur trop souvent exagérée et ses nombreuses tragédies toujours passées
sous silence.
En politique
civile, comme en politique religieuse, toutes ces
ambiguïtés institutionnelles empestent. Elles
décrédibilisent les autorités actuelles, statutairement contraintes d’en rester
à des refrains devenus passéistes.
Les trois pouvoirs fondamentaux ont un urgent besoin de compléments.
Leur nature, et surtout le climat
mondial de leur noble exercice se sont modifiés, diversifiés. D’où
le sentiment de «… foutoir » que
dénoncent nos amis Ibères avec lucidité. Il n’est pas seulement
espagnol, très loin s’en faut ! Nos amis Belges,
avec la vacance, heureuse et sans dommage apparent, de leur pouvoir central
depuis plus d’une année, ont administré une gifle cachée à toutes
nos si pesantes administrations.
Les racines
profondes de cette belle et féconde séparation des pouvoirs ne sont
généralement pas identifiées. On en reste à ROUSSEAU, à MONTESQUIEU et à nos
« lumières ». On oublie tout les acquis culturels auxquels l’immense
majorité de leurs contemporains adhéraient au point de ne plus discerner leurs
fondations premières profondément imbibées de judéo-christianisme. Sans
aucunement les dévaloriser « Nos Lumières », ni celles des autres, il
me semble qu’il est devenu nécessaire d’aller plus profond et de « remettre
nos pendules à l’heure », et pas seulement pour contredire le
politiquement correct ambiant suivant lequel nous ne penserions correctement
que depuis 1789. Les belles avancées et la synergie
de la science actuelle, en la formidable diversité de ses axes de recherche,
sont dorénavant à la libre disposition de tous les cerveaux humains. Le
moteur de la révolution planétaire en cours est là, entre autres… INTERNET est l’outil
de cette prodigieuse avancée. L’intellectualisme et ses privilèges
ancestraux doivent être dépassés. Ils sont dorénavant perçus comme
ringard ou suspectés d’arrières pensées manipulatrices … Il y a
sur le NET largement de quoi combler généreusement, aussi parfois
accentuer, les dangers de la vacuité dénoncée par DELEUZE au
chapitre précédent.
Essayons le
plongeon… ! Avec les risques encourus, face auxquels j’anticipe votre
indulgence. Je vous propose 10 étapes illustratives, qui parmi tant
d’autres me semblent en résonance avec nos problèmes actuels :
u Après le BIG-BANG, l’apparition de la
vie et des espèces animales, LE TEMPS ZERO DE
Au tout
début de l’espèce humaine, le premier « Homo » (… seul, à plusieurs, simultanément ou pas ? Peu importe sur
le fond) cesse d’être un « Pithèque » quand
il prend conscience du scandale de la mort reçue d’un semblable. Mais aussi de
la nécessité de la donner parfois pour simplement défendre sa vie ou celle de
ses enfants.
C’est à
cette prise de conscience que René GIRARD, en accord avec Yves COPPENS situe dorénavant
la naissance de toutes nos civilisations. Des règles sociales régulatrices
deviennent immédiatement indispensables à la protection de
v Avec LA BIBLE dans GENESE 3 :
Après des millénaires de très lente émergence
et de traditions orales, les fondements d’une pensée commune y sont formulés.
Certes ils le sont aussi dans d’autres livres dits « sacrés », mais
c’est une évidence constatable :
aucun écrit dans l’Histoire humaine n’a eu pareille diffusion. Et ça continue…
La pensée biblique, même très superficiellement enseignée et transmise,
imprègne fortement nos comportements
planétaires, y compris les dangereuses tensions qui s’y manifestent. La
nécessaire préséance de DIEU, devant
l’intelligence humaine - la nécessaire
interdépendance du « sabre » et du « goupillon » - y
sont allégoriquement formulées. C’est
la fameuse mise en garde « … ne mangez pas
les fruits de l’arbre de la connaissance…
sinon vous mourrez », suivie du scénario (… devenu habituel
mais refoulé), à la racine de toutes nos bêtises « …
mais non… ! DIEU vous trompe… si vous mangez de ce fruit, vous deviendrez
comme des dieux, connaissant le bien et le mal… »
Cette mise
en garde contre « les fruits… » ne condamne aucunement l’usage fécond de nos neurones,
quand ils fonctionnent en synergie avec la volonté divine. La BIBLE illustre
abondamment le comment de ce nécessaire interfaçage. C’est son « fil
rouge ».
Ž L’allégorie de
Cette
antique ziggourat, désormais identifiée par les archéologues, est prétexte
symbolique à illustrer les désordres
politiques que nous constatons. La sensation de « foutoir »
possiblement planétaire a certainement été déjà
perçue plusieurs fois dans le passé, en de multiples effondrements et
renaissances. La restriction de leur perception de l’espace géographique,
induisait chez nos ancêtres le sentiment d’un désordre universel. Un peu
symétriquement, notre connaissance pourtant très partielle du cosmos, induit
pour nous la quasi certitude que nous n’y sommes pas seuls, et qu’une
catastrophe planétaire, conséquence de nos orgueilleuses bêtises, n’y auraient
qu’un impact dérisoire.
C’est
cet orgueil, sans cesse résurgent, qui est la racine des divisions. C’est cet
orgueil qui devient le moteur perfide du pouvoir, quand s’y efface le souci
exclusif du bien commun, celui de tous. C’est sur cet orgueil que se fondent
toutes les incompréhensions, préludes aux conflits et parfois aux carnages. Je suis ébloui par le splendide contraste que
Oui, cette
affaire de la Tour de BABEL, croisée avec celle de la PENTECÔTE, désigne la solution de fond aux problèmes
récurrents de nos sociétés. J’entends aussi la prophétie de JP II : « … construisons la civilisation de l’AMOUR… » En substitution à
celle du pouvoir et de la domination.
x Evidemment ABRAHAM :
Outre la
grandiose rupture géopolitique évoquée dans un chapitre précédent (voir :
« Rédemption (4) »), la
prophétique affaire du sacrifice de son fils unique en accentue l’impact par sa
liaison avec le sacrifice de
Par le
sacrifice de LUI-MÊME, épousant notre
condition humaine en toutes ses
composantes, DIEU proclamera
sous peu à toutes les civilisation qu’il ne veut pas la violence, qu’il ne veut pas la souffrance, qu’il ne
veut pas la mort, et que cette mort physiologique
n’est que la porte à un autre mode de vie.
ISAAC est l’image prophétique de JESUS. Dieu ne veut pas du sacrifice de nos gosses. Quelles
qu’en soient nos tristes justifications, tant en cas
de guerre que face au chômage actuel… Sur le fond, l’absurdité du sacrifice est
identique.
y L’image de JOSEPH :
Condamné par
la jalousie de ses frères, lesquels mentent à leur père, sauvé de la mort
immédiate par l’un d’entre eux seulement, JOSEPH est vendu à des Egyptiens
après son extraction d’une citerne ressemblant fort aux tombes de nos
cimetières. Difficile de ne pas y voir une prophétie du bref passage de JESUS en notre Histoire...
Devenu intime « d’un richard » des bords du Nil, il refuse par loyauté
de céder aux avances de l’épouse de son patron. Vexée, elle le fait mettre en
taule… Mais l’Esprit de Dieu qui parle en JOSEPH par un don de discernement, le
conduit à devenir le premier ministre de pharaon, et ainsi gestionnaire de
toutes les réserves alimentaires du royaume en vue de la famine qui s’annonce.
Il sauve alors les frères qui l’avaient condamné, leur pardonne, réjouit le
cœur de son vieux père, accueille toute
sa famille et les sauve tous de la
famine.
Magnifique
prophétie du sauvetage opéré par JESUS, pour toutes les périodes de notre Histoire Et quelle image
puissante face aux incertitudes de notre époque… !
‘ Les fondements anthropologiques de «
Le
personnage de MOÏSE arrive quelques siècles plus tard. Bébé mâle sauvé de la
mort obligatoire décrétée par Pharaon pour modérer l’expansion démographique du
peuple Juif, plus prolifique que les Egyptiens, il devient le fils adoptif du
roi. Il se révolte face aux injustices subies par les descendants d’ABRAHAM,
tue un Egyptien lors d’une bagarre, est menacée de dénonciation par un
coreligionnaire et doit fuir pour sauver sa peau… Ainsi banni, il est rejoint par DIEU dans sa
solitude. Le timide qu’il était, devient alors le porte-parole de tout un
peuple de travailleurs. Armé de la puissance divine, il contraint pharaon à
libérer le peuple Juif. DIEU lui donne
les célèbres « 10 commandements »
qu’il serait étymologiquement plus judicieux d’appeler « les 10 paroles de vie ». C’est
le sens, intraduisible en notre langue, de l’expression originelle hébraïque.
Notre formulation empeste la caserne…
J’aime
à résumer cette « Loi DIVINE » par le titre « Règles du Bonheur voulu en cette terre par
Son CREATEUR ». Les fondations profondes du
véritable bonheur, y figurent toutes. Toutes
sont plus ou moins bafouées, relativisée, à notre
époque, spécialement le respect de la dignité du travail, celui de la
vie, de la propriété, du couple humain. Et par-dessus
toutes, celle de l’adoration due à DIEU en simple reconnaissance et justice.
Bafouer cette loi, c’est inévitablement accumuler les
sources de désastres par négation des bases constitutives,
anthropologiques, de notre espèce.
’ L’avènement
historique de « NOS » ROYAUMES CHRETIENS :
En
illustration politique de l’interfaçage nécessaire entre « le Sabre »
et « Le Goupillon », la discussion du
prophète SAMUEL avec YAHVE est aussi porteuse d’une signification très
profonde. Tenant compte des apports très récents de la science moderne, il
convient de transposer ce dialogue dans une forme d’inexorable temporalité
matérielle pour nous en cette terre, mais simultanément face à la totale et
permanente « Atemporalité
Divine ». « … Tu es devenu vieux, et tes
fils ne suivent pas ton exemple… Etablis-nous un roi, pour qu’il nous juge, comme toutes les nations –
Cela déplut à SAMUEL… il invoqua YAHVE -… satisfait à tout ce que te dis le
peuple, car ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, c’est
MOI qu’ils ont rejeté, ne voulant plus que JE règne sur eux… » Suivent les avertissement de DIEU sur les
conséquences sociales et économiques des structures de pouvoir temporel, leurs
excès parfois dévastateurs.
Une
opposition larvée, mais permanente, entre les pouvoirs spirituels d’une part,
et les pouvoirs politiques d’autre part, en
prétendant oublier comme chez nous en France leur indispensable
complémentarité, est un suicide collectif.
Suicide très lent, inexorable, progressif, mais dont l’aboutissement fatal est
inévitable.
“ La belle
histoire du roi DAVID :
DIEU, en
« l’Atemporalité de Son AMOUR » ne saurait abandonner Ses créatures
et Sa création. Remarquons que cette notion d’abandon implique sournoisement
la perception du temps dans laquelle nos
intelligences restent formatées. Perception devenue trop partielle et ainsi
obsolète.
Dans
l’Histoire monarchique de toute l’Europe, SAMUEL et son onction d’huile sainte,
puis le berger DAVID suivi de son fils SALOMON ont pesé très lourd. Tous nos
rois furent ainsi auréolés, au mois a priori, de ce prestige par référence à ce texte ancestral.
Héritier de
DAVID, SALOMON fut le roi d’un peuple petit en nombre et en territoire, coincé
entre deux très puissants voisins. Or ces deux empires étaient devenus fidèles
en leurs cadeaux vers SALOMON… pour avoir la paix ! La célèbre reine de
Saba ne fit pas seulement cadeau de sa
beauté. Si vous passez à VIENNE, contemplez le monument qui trône au centre
d’une place voisine de
Certes, dans
l’Histoire de l’Europe, la France a pesé lourd. Mais qu’elle en ait été la
locomotive, et qu’elle prétende l’être encore, comme notre nombril
franchouillard nous le suggère, me semble exagéré. L’empire Austro-hongrois a
pesé très lourd, de manière plus constante, plus persévérante… Et ça continue à
se percevoir dans la politique contemporaine.
” Une longue
attente jusqu’au CHRIST JESUS :
Le contraste
entre la prison de nos pendules et l’atemporalité divine à laquelle nous sommes
finalement tous destinés reste omniprésent.
Les prophètes
se succèdent, JEREMIE, AMOS ISAÏE, l’exil et DANIEL mon saint Patron, la monté
en puissance de ROME et ses dieux après ceux de l’Egypte, de l’Olympe et de la
Perse… Tous ces peuples instrumentalisaient, dans une relative fécondité
historique, les nécessités politiques et les nombreuses divinités du secteur.
Le
peuple Juif, humilié et sous une occupation étrangère essentiellement militaire
rêve nostalgiquement du héros annoncé par tous ses prophètes. Sûr, comme promis par YAHVE, il restaurera la domination du roi DAVID, même face à
Rome… Ce sera Le MESSIE tant attendu… Le
malentendu est terriblement profond !
C’est dans
ce contexte politique qu’un charpentier de province, pas même passé dans la
seule grande école du royaume, opère des miracles retentissants, est attesté
par le prophète alors le plus célèbre, refuse mordicus toute forme de pouvoir
temporel et choit ostensiblement une forme de vie simple, proche des humbles,
perçue comme provocatrice et dérangeante par les puissants. En outre, signe manifeste
de pathologie mentale il affirme être de paternité divine seulement. En
couronnement de ses provocations multiples face au simple bon sens coutumier,
il ressuscite un très haut dignitaire connus de tous. Une foule considérable
était là pour ses funérailles. Transposé à notre époque, imaginons l’impact
médiatique d’un personnage religieux en faveur croissante auprès du peuple, et
qui devant les caméras de TV lors de l’enterrement de tonton François aurait
commandé l’ouverture de la boite puis proclamé « François… Debout et
marche ! »
JESUS savait
très bien qu’il déclanchait ainsi le
processus de sa mise à mort. Mais suivie de Sa propre résurrection,
anticipation en notre temporalité de ses nombreuses manifestations
interpersonnelles dans les siècles suivants.
JESUS
ne voulait pas d’un pouvoir politique divin exercé directement. Il avait
pourtant tout le pouvoir nécessaire à sa réalisation définitive. Il veut que ce soit librement, et par l’efficacité de Son
Amour à travers chacun, que le Bonheur s’installe sur notre terre, et pour
tous, riches et pauvres. Mais surtout pour les
pauvres et ceux qui en bavent… Dans la parfaite continuité de tous les
prophètes, dans l’accomplissement de leurs oracles à poursuivre par nous, il
était trop gênant pour les dignitaires religieux. Il le restera toujours… Le
Grand Inquisiteur de DOSTOIEVSKI reste d’actualité.
En une
trentaine de décennies seulement, sans journaux, sans télé et autres modes de
marketing, les disciples du CHRIST font cependant la conquête de tout le bassin
méditerranéen, en y semant seulement
l’Amour de DIEU, Ses miracles, et le sang des
martyres.
Vingt
siècles après, cette sorte de sang continue de couler.
On refuse de voir couler cette sorte de sang…
C’est politiquement incorrect ! Entre la marche silencieuse des moines de
Tiberine vers leur mort et les récentes aventures de DSK à New York, il n’y a
pas photo… ! On n’encense que les serviteurs du pouvoir des hommes. On les
admire. On les envie sans même se l’avouer. Nous sommes tous plus ou moins des
jaloux qui refusent d’avouer cette pathologie cachée. Les farouches défenseurs du seul pouvoir de
DIEU, quand ils osent dénoncer cette escroquerie coutumière, sont persécutés,
isolés. Les mises à mort adoptent à notre époque des
méthodes très variées.
Œ‹ Une fracture : L’ALLIANCE
de 342. SES CONSEQUENCES CUMULATIVES :
L’alliance
du goupillon désormais chrétien avec le sabre Romain de Constantin marque un
renversement mutuel de stratégie politique… Persécuteurs et persécutés entrent en
synergie politique. Le christianisme devient rapidement la religion commune à
tous les royaumes d’Europe. Il m’est impossible
d’évacuer la question « … qu’aurait fait le
CHRIST JESUS face à ce choix politique, évidemment contraire au célèbre récit
évangélique de la triple tentation ».
Tant de bien, mélangé à tant de mal en ont résultés sur les 17 siècles qui
suivirent … ! Il me semble évident que cette contradiction est une des
causes de l’apparition du prophète de l’Islam, du Coran, et de tant d’horreurs
à suivre.
Cette
alliance et mutuelle protection s’effondrèrent avec les invasions barbares et
la chute de l’empire Romain. Le royaume de France prit le relais jusqu’à placer
Avignon au rang où PIERRE et PAUL avaient hissé Rome. Suivant la règle de St BENOIT, les moines sauvèrent
le patrimoine culturel dont notre avenir avait tant besoin. Une longue séquence de relative prospérité et de bonheur
civil en résulta, avec le Moyen-Âge si injustement décrié par le
politiquement correct actuel. La puissance du
goupillon avait conquis des assises beaucoup plus stables que celles des
nombreux sabres Européens… La formidable richesse des monastères
appauvrit à l’évidence le sens de la finalité sociale de la spiritualité
chrétienne. La sainteté devint le but proposé aux pauvres et aux petits, en
compensation de leurs difficultés quotidiennes. Quand elle se manifestait chez
quelques religieux, on les cachait dans un placard comme actuellement. Une
étroite minorité était brandie pour donner bonne conscience à l’institution et
justifier son mode de fonctionnement devenu trop souvent manipulateur. L’énorme
influence de l’abbaye de CLUNY conduisit au célibat des prêtres, contre l’avis
d’évêques ayant alors femme et enfants. Vinrent les
croisades :
Les affaires
de l’ordre du Temple avec Philippe le Bel restent également de triste mémoire,
comme les feux de camp de l’inquisition certes
démesurément grossis mais hélas bien réels :
Chacun de
mes passages sur
Les sortes
de « pré apocalypse » que furent les deux guerres mondiales doivent
nous faire réfléchir. Comment ce qui restait des
royaumes chrétiens en Europe a pu en arriver à pareils carnages ?
Quels scandaleux contre témoignages formulés par des peuples cependant tous de
culture fondamentalement chrétienne ! Les papes qui se succédèrent eurent
pourtant, tous, des orientations profondément respectables, souvent
prophétiques, mais globalement refoulées. Y compris PIE XII que le
« politiquement correct » actuel ne manque jamais de noircir
injustement. Je reproduirai très prochainement sur le CATHO-GRATTEUR une belle exposition consacrée à ce sujet dans une
paroisse de mon secteur.
Mais c’est
du passé tout ça… ! Aussi, collectivement toujours, comment orienter nos
vies et surtout celles de nos gosses vers « Le VRAI BONHEUR »
… ?
(A
suivre !)
DANIEL-KOKA