MIRACLES (10)

 

 

 

 

Il me reste à partager vers vous un beau souvenir concernant une de mes rencontres avec Emiliano TARDIF. J’ai raconté dans le CATHO-GRATTEUR (« miracle (8) » et « miracle (9) ») les deux autres événements dont je fus témoin direct lors des messes de ce prêtre, à PARAY LE MONIAL. J’aurai ainsi épuisé ceux des constats, très dérangeants mais irréfutables, que mon esprit plutôt rationnel et scientifique a dû affronter. Dans l’évolution spirituelle qui nous est sans cesse proposée. A tous  (D’autres événements sont trop difficilement partageables. Je préfère les garder en réserve, pour le moment au moins…)

 

Nous sommes donc à PARAY pour une troisième visite d’EMILIANO en notre belle France. Comme à chaque fois, la grande pelouse « déborde ». Plusieurs dizaines de milliers de priants sont venus de toute l’Europe. EMILIANO reste fidèle à sa liturgie habituelle. Après plusieurs « guérisons » proclamées comme lors de mes visites antérieures, mon attention est « accrochée » par de la nouveauté : 

« … JÉSUS me dit qu’il guérit quelqu’un qui souffre du dos… C’est un homme d’une quarantaine d’années… Il souffre de plus en plus… Il est très inquiet pour son travail et pour les ressources de sa famille, car ça devient insupportable et il va devoir s’arrêter…Il a très chaud dans le dos… Il s’inquiète de ce qui se passe en ce moment… Qu’il n’ait pas peur, c’est JÉSUS qui le guérit…  Où est-il… ? Qu’il vienne et monte à l’estrade pour témoigner… »

Et là, grand silence… ! Tout le monde scrute ce qu’il peut voir de cette foule immense. Rien… Pas un mouvement ! EMILIANO insiste un peu :

« … Où est-il… ? Qu’il n’ait pas peur, et vienne témoigner… Mais s’il n’ose pas, il nous écrira… »

Et à ce moment, sortant quasiment du dessous de l’estrade, un homme se présente et nous explique ce qui se passe, mais avec un très fort accent allemand :

« … Je suis traducteur … depuis plusieurs semestres mon dos me fait de plus en plus mal… les médecins n’y peuvent rien…j’ai senti une  grosse chaleur… je suis  guéri… regardez,  je peux faire tous les gestes qui me faisaient  souffrir… je suis guéri ! »

 

J’ai remarqué presque immanquablement que parler de « miracles » dresse immédiatement et brutalement comme une barrière intellectuelle. Les matérialistes radicaux, foncièrement rationalistes mais sur des bases « scientistes » désormais ringardes et dépassées par la science elle-même ont le réflexe de vous cataloguer. Attention : ils se cramponnent à leurs certitudes, mais symétriquement à nos  manières de vivre les nôtres. La destruction de cette barrière est impossible à vue seulement humaine. JÉSUS affrontait la même en ses rencontres avec les pharisiens et scribes de son époque. C’étaient des religieux sincères et convaincus. Eux aussi ont de nombreux descendants. Il n’en manque pas en nos milieux pratiquants majoritairement programmés au politiquement correct ambiant…Et nous nous égarons ainsi dans des actions, des programmes tous plus généreux les uns que les autres, en oubliant simplement que « DIEU SEUL SAUVE… » ET qu’ « … IL PEUT ABSOLUMENT TOUT ».

 

Respectant totalement la divine liberté à laquelle « IL » nous appelle, « IL » suscite en nos profondeurs le désir de devenir « SON OUTIL » et surtout rien de plus. Car sans « LUI », précisément, nous ne sommes rien… Que du vent, des illusions, des rêves éphémères… 

 

EMILIANO, lui-même guéri d’une pathologie mortelle par les prières d’un groupe charismatique des années 70, avait commencé par refuser son charisme, très rare  car très dangereux face à nos résurgences d’égo : celui de guérisseur, de « thaumaturge ». En ses profondeurs spirituelles cet appel lui avait été adressé directement par JÉSUS.  Cette proposition lui fit peur. Et cette peur était spirituellement humble et très lucide… Mais  une violente « révolte », face à la douleur d’une maman qui voyait mourir son bébé en implorant son aide de prêtre, eut raison de son refus. Devant le « miracle » et le bonheur de la maman, il entendit alors en son cœur « … tu vois EMILIANO… ça n’est pas compliqué… » Cette « révolte » n’est surtout pas contre l’ordre naturel, tel que voulu par le Créateur mais perverti par l’accumulation de toutes nos bêtises. Cette révolte est surtout une sorte de communion spontanée à La Douleur du PÈRE devant celle de ses enfants. EMILIANO devint ainsi, pour toute la planète, « Le  petit âne porteur de JÉSUS, guérisseur au 20e siècle ».

 

St JEAN n’emploie pas le mot « miracle ». Il parle de « signes » lors des nombreux miracles qu’il nous raconte en son Évangile. St PIERRE et les successeurs des apôtres (… pas tous !) accomplirent de nombreux « signes » qui contrebalancent les horreurs des autres (… pas tous !). St PAUL, l’homme de la conquête de tout le bassin méditerranéen, fut aussi un thaumaturge. A notre époque Padre PIO et tant d’autres, refoulés par le « politiquement correct » dominant, sont les vecteurs de « signes ».   Mais sacrebleu,  NOUS DEVRIONS TOUS EN ÊTRE ! 

 

Si nous avons LA FOI, la possibilité de « déplacer des montagnes » nous a été promise… Par JÉSUS. Avons-nous foi en JÉSUS … ? LA VRAIE FOI … ? LA FOI TOTALE… ?

 

Voilà la seule question à se poser, et à méditer…Tout le reste n’en est que dépendant. Y compris surtout  toute forme performante de « Nouvelle Évangélisation » et  l’avènement de « la Civilisation de l’Amour ».

 

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DANIEL

 

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