CATHO-CINDYNIQUE (6)

 

 

PENTECÔTE 2008.

 

Je croyais close cette série des catho-cyndiniques. Je pensais en rester là, estimant qu'il appartenait à des écclésiologues d'appliquer l'outil à l'institution pour mettre en lumière le "pourquoi" de son inefficacité au moins relative en terme de rayonnement et d'influence sur le devenir de notre planète. Or plusieurs événements récents, manifestement coordonnés dans une synergie très significative, m'ont apporté des munitions pour aller plus loin dans la réflexion.

 

 

Histoire d'accompagner et clore cette série un peu austère de quelques rigolades CATHO-GRATTEUSES, notre grand DUBOUT m'a donné un coup de main (… pardon :… de crayon !). Vous saisirez aisément les parallèles.

 

 

Une question centrale traverse mes catho-cyndiniques. Je l'ai hérité de Monseigneur Charles MATHIEU, évêque canadien dans des années 1960 à 2000 et peut-être plus.  Il fut une quinzaine d'années durant secrétaire de la conférence des évêques de son pays. Je l'ai rencontré au début des années 80 et j'ai reçu de lui un enseignement riche, dynamique, prophétique, mais qui lui valut les foudres de ses collègues. Il osait dire, écrire et enseigner sur un mode courageux et lucide, tout le contraire du consensus mou qui sévissait déjà. Je formule à nouveau de mémoire sa fameuse question "COMMENT SE FAIT-IL QUE NOTRE EGLISE, AVEC SA FORMIDABLE RICHESSE EN HOMMES ET FEMMES DE TALENT, AVEC L'ENORME EXPERIENCE ACQUISE SUR 20 SIECLES, AVEC SON IMPLANTATION DORENAVANT PLANETAIRE… COMMENT SE FAIT-IL QU'ELLE SOIT SI PEU EFFICACE…?"

 

 

Avec son délicieux accent rocailleux, il commentait l'expérience acquise dans ses hautes fonctions  "… tous les trois ans, on voit repasser les mêmes problèmes… Chacun y va de sa solution… on tire une synthèse avec des décisions enthousiastes… on donne un coup de peinture au manège et c'est reparti pour un nouveau tour…" Bref, il se positionnait nettement comme le mécano compétent de DUBOUT :

 

 

Mais sa vie spirituelle bascula vers 1973. Un soir qu'il était en prière dans sa chapelle, et la fameuse question revenant avec insistance en son mental, il entendit une voix forte lui répondre :"...Mais si on me posait la question, à "Moi", j'ai peut-être une réponse...!"

Je le revois avec son regard malicieux nous expliquant "… j'ai fait un saut sur ma chaise… je me suis assuré que j'étais bien seul… et j'ai demandé… Seigneur, si c'est toi qui cause, dis-le moi encore une fois… tu m'as surpris …!" Et aimablement, le Seigneur lui a redit " :"...Mais si on me posait la question, à "Moi", j'ai peut-être une réponse...!"

 

 

Il résolut alors de changer radicalement de style de vie, de quitter ses hautes fonctions, de se mettre en prière quasi continue, et d'attendre que "Le Bureau Chef", comme il disait, lui donne "LA" fameuse réponse. Elle lui vint après 3 années d'écoute attentive. Mais aussi d'expérimentation des instructions reçues, dans le concret de la vie communautaire d'une équipe chrétienne constituée autour de cette attente. "LA" réponse fit l'objet d'un enseignement enregistré sur cassettes audio qui parvint en Europe vers 1980. Ce fut un grand tournant dans ma manière de vivre la foi chrétienne, et surtout de l'exprimer, tant en actes qu'en paroles. Le titre de cette conférence était "L'œuvre POUR le Seigneur et l'œuvre DU Seigneur".

 

 

Or, il y a quelques semaines, un enchaînement de faits anodins, seulement en apparence, a fait resurgir ces deux cassettes (... et quelques autres du même maître spirituel). J'ai fait transférer cette mâne fondamental sur CD-ROM. Je l'ai écouté  lors d'un récent voyage, l'autoroute m'en offrant le loisir. J'ai été ébloui par sa brûlante actualité. Il n'a pas pris une seule ride. La qualité technique de l'enregistrement initial était hélas déplorable. Le transfert en numérique n'a pas  amélioré l'affaire. Mais ça reste audible et je sais, vu la richesse du contenu, la force et l'autorité du langage, que vous pardonnerez ces broutilles. Les enregistrements majeurs de Charles MATHIEU sont dorénavant disponibles en téléchargement. Il vous suffit, sur notre CATHO-GRATTEUR d’ouvrir le chapitre consacré à Mgr Charles… 

 

 

Le diagnostic fondamental est clairement exprimé. La cause de notre inefficacité, hélas croissante, est nettement identifiée. Cet évêque catholique était un authentique prophète quand il affirmait (... je transpose de mémoire, mais quasiment mot à mot)  "... Avec les meilleures intentions du monde et très progressivement en 20 siècles,  nous avons transformé l'Eglise Chrétienne en oeuvre "POUR le Seigneur", alors qu'elle a été crée, initiée, et lancée dans la grande aventure de l'Histoire humaine, comme "oeuvre DU Seigneur"...l'heure est venue de restituer l'Eglise aux mains de son véritable Maître : Le Seigneur... Vatican II ne sera pleinement accompli, pour l'essentiel de ses orientation, que par cette résurrection..."

 

 

Transposé en cindynique, cette affirmation d'une haute autorité catholique, dénonce une très grave rupture cyndinogène, précisément sur l'axe téléologique (voir Catho-cindyniques 3 et Catho-cindyniques 4), celui de la finalité du système. 

 

 

J'ai osé affirmer que transposée dans le monde cindynique, l'Eglise chrétienne peut aisément être analysée comme un système. Sa finalité transcendante ne la dispense aucunement de respecter les règles universelles de la création. Nier cette évidence serait une manière subtile de contester une finalité de l'Incarnation. Or le pont entre l'espace des dangers et l'espace ontologique, l'axe téléologique, celui qui conditionne  la fécondité et donc la survie du système  par son utilité en cette terre,  est  "le Christ Jésus, Vrai Dieu et Vrai Homme" qui opère le sauvetage, la Rédemption de toute la création en l'arrachant « Lui-même », aux pesanteurs nées de Genèse 3.

 

 

Hélas, cette affirmation de notre foi est devenue  seulement intellectuelle, culturelle mais d'imprégnation décroissante, seulement cultuelle à notre époque et pour une étroite minorité de croyants. Le système institutionnel s'est ainsi insidieusement et très progressivement transformé, de fait et majoritairement par son expression, en une idole qui s'interpose, qui s'impose trop souvent, et même s'oppose parfois, à la vraie source de son énergie et de sa fécondité. L'intellectualisme, l'élitisme, le souci de la carrière étouffe la voix des humbles, celle des saints. Car il y en a, et celle des prophètes car il y en a aussi.

 

 

J'entends souvent avec puissance en mon cœur le cri de joie du Christ JESUS : "… je te bénis Père, ce que tu caches aux sages et intelligents, tu le révèles aux tout-petits devant Toi !"  Une grande paix intérieure  et consolatrice m'envahit alors en toutes occasions (hélas nombreuses), où j'observe des chrétiens dont l'agir contredit l'évidence de cette vérité. Des erreurs que je partage, celle-ci m'est la plus douloureuse quand je m'y laisse piéger, les vieux réflexes aidant.

 

 

Mgr DAGENS, en son récent livre "méditation sur l'Eglise catholique en France : Libre et présente" pose le même diagnostic, mais en un mode très soft qui n'est ni le mien, ni celui de Charles MATHIEU. La discipline ecclésiale  l'oblige à une prudence qui ne fut pas celle de mon défunt maître… Le chapitre sur le déficit actuel de "vie spirituelle" qui ne sait plus se transposer en actes bien incarnés et tournés vers l'extérieur est cependant une véritable CATHO-GRATOUILLE. Merci Monseigneur… Je regrette seulement que la marginalisation de l'inventivité et du dynamisme des laïcs, y soit presque totalement occultée, relativisée, par le légitime respect dû à l'autorité. A vous lire, on peut trop aisément croire que presque tous les clercs, par état, seraient spontanément des champions de la fréquentation du Saint-Esprit.

 

 

En forçant un tout petit peu, j'entends l'affirmation de "mon New", convaincu mordicus que seule l'autorité catholique qu'il représente en mon village est quasiment donatrice de l'Esprit, et seule habilitée à discerner l'authenticité de Sa Présence. Toutes autres voies d'accès à DIEU que celle qui mène à Rome sont ainsi exclues. Toute forme d'action de DIEU Lui-même,  vers la multitude de ses enfants est prudemment bornée. On n'identifie pas, on ne dénonce pas ce blasphème à la générosité divine.

 

 

Je n'adhère pas du tout à ces frontières posées de fait par l'institution Romaine à laquelle nous appartenons tous deux cependant avec joie,  amour et reconnaissance. Votre très beau plaidoyer pour l'universalité de la révélation chrétienne, Monseigneur, trouve des limites en vos silences prudents… Vous revendiquez pour les catholiques contemporains de France une liberté trop peu lisible. Vos critiques, quasi absentes, du mode de fonctionnement de l'institution rendent bien peu crédible votre bel optimisme. Surtout sous le regard des spectateurs. Notre Eglise est peut-être libre envers l'extérieur. Je crains que ce soit dans une indifférence croissante. Nous restons prisonniers de ne pesanteurs internes.

 

 

 

Quand mon évêque canadien  proclama son enseignement, le" Renouveau Charismatique" était en plein développement pour l'Europe. Une trentaine d'années plus tard, il est sagement passé aux ordres de l'institution,  plus qu'à ceux de l'Esprit-Saint.

 

 

Dans son enseignement, cet évêque prophète dénonce l'inévitable tendance à faire obstruction à "Sa" force toujours novatrice, souvent dérangeante à vue humaine, toujours dérangeante dans la logique d'action politique.  La logique du pouvoir gomme vite le souci  du bien commun. La noblesse de l'ambition du service résiste difficilement à la montée du carriérisme. La nécessaire cohésion de l'action étouffe les personnalités fortes. La pérennité de l'institution en vient à primer sur la réalisation de sa finalité dans le quotidien des bénéficiaires. En tout système, ce déficit cyndinogène est une rupture grave de l'axe téléologique. Elle est presque toujours annonciatrice du décès du système.

 

 

Que les hommes de pouvoir sortent de l'ENA ou d'un grand séminaire, même à Rome, fait de moins en moins  de différence me semble-t-il. C'est la perception qu'en ont les observateurs extérieurs. Ils sont devenus très, très majoritaires. Et paradoxalement, je remarque que la personnalité du Christ JESUS les taraude avec croissance, à proportion que s'accumulent les désillusions… (Encore à la date du 9 février 2011, j’ajoute que les soubresaut populaires et profonds qui secouent les états arabes, mais pas seulement eux, sont la marque de ces désillusions qui deviennent exigeantes d’autres modes de gouvernance).

 

 

Quelques jours plus tard, je participais une nouvelle fois, et avec bonheur, à un WE organisé par ALPHA-France. Vous saurez tout ou presque sur ce remarquable outil d'Evangélisation par le lien "www.parcoursalpha.fr". Offerte à la France par les chrétiens anglicans, il y a une dizaine d'années, la paroisse de mon village fut une des toutes premières à mettre cette méthode en œuvre. J'observe aujourd'hui de la part des autorités religieuses, le plus souvent comme un intérêt forcé, en demie teinte. Le succès indéniable de cet outil servi très majoritairement par des laïcs, en tout et dans toutes les confessions chrétiennes, dans toutes les régions du monde, voire dans des cultures très éloignées de la nôtre, leur interdit à l'évidence le dénigrement ou la simple abstention.

 

 

Les évêques  de France ont donc émis un avis favorable à son utilisation, après une sorte d'examen d'entrée sur le territoire. Les premières années, je remarquais la présence fréquente dans les rassemblements ALPHA,  de prêtres, religieux et moniales généralement jeunes. Récemment, ils m'ont paru rares, ou alors très discrets. Sur les 450 à 500 paroisses chrétiennes qui utilisent l'outil chez nous à ce jour, les communautés catholiques sont minoritaires, malgré l'appui généreux de communautés charismatiques puissantes comme le Chemin Neuf ou l'Emmanuel.

 

 

Le cardinal BARBARIN, (…comme quelques autre évêques) donne sa caution en une interview timidement positive où il ne manque pas de mentionner qu'Alpha n'est pas le seul instrument d'évangélisation. On aurait aimé une explication, même rapide, sur les succès de cette méthode, comparés à l'indéniable pauvreté du rendement de nos habitudes catho Françaises sur les 50 dernières années. Que je sache, la puissance de l'Esprit Saint ne saurait être l'explication dans les deux cas… Il faut nécessairement reconnaître une fausse route quelque part ! Sans être le seul outil d'évangélisation, pour les dernières décennies ALPHA montre incontestablement une efficacité à laquelle nous n'étions plus habitués. Bref, je ressens, à tort j'ose l'espérer, comme une forme de peur face à la puissance de cet outil venu d'une autre planète.

 

 

C'est une confirmation d'une autre prophétie de Charles MATHIEU. Il affirmait (on me pardonnera de citer de mémoire, donc approximativement) :"… le renouveau de l'Eglise commencera par la tête… JP II sera le grand martyre de la fin du siècle (…il énonçait cette affirmation avant sa révolvérisation par Ali ACKA…!) le réveil se poursuivra par un débordement de la base vers le haut… Les instances intermédiaires seront contraintes à suivre, ou à disparaître…"

 

 

Au nom de ma foi, au nom de la Parole du Christ JESUS, je sais que l'Eglise est indestructible et qu'elle restera toujours présente au monde pour y témoigner des véritables sources de la vie et du bonheur, en notre éternité présente à chaque seconde que nous donne Notre Père du ciel. Mais qu'elle le soit sous sa forme figée, crispée, et repliée sur elle-même comme trop souvent à notre époque, me semble plus qu'improbable. Comme le constate Mgr DAGENS en son récent bouquin, l'Esprit est à l'œuvre, et bien au-delà des limites de nos sacristies, le plus souvent sous des formes surprenantes. De nombreux saints sont à l'œuvre, par "Lui", dans l'incognito  qui convient. Les clercs qui s'obstineront dans une pédagogie et des formes d'action désincarnées  ne sont qu'en survie d'une pastorale qui intéresse de moins en moins nos contemporains. Affirmant cela, je souscris pleinement au diagnostic subtil que porte Mgr DAGENS sur le dévoiement de notre spiritualité (Voir son chapitre 7).

 

 

DUBOUT avait, évidemment sans le savoir un crayon prophétique quand il nous proposait (… via ma transposition CATHO-GRATTEUSE) une illustration à peine outrée de l'image que nous donnons actuellement. Vous remarquerez les améliorations apportées par les mécanos. Mais le style reste identique. Surprise : la flèche de direction s'est inversée…! Le projecteur de cinéma est rechargé. Le mécano à l'air plus assuré… Comme l'observateur, je ne suis ni rassuré ni convaincu… :

 

 

Merci aussi à Mg DAGENS  pour sa très belle citation de PEGUY. Je ne revendique aucune vertu.  Mais je ne résiste pas au plaisir de reproduire ce texte spirituellement si décapant :

"… c'est que précisément les plus honnêtes gens…ou enfin ceux qu'on nomme tels, et qui aiment à se montrer tels, n'ont point de défauts en eux-mêmes dans l'armure. Ils ne sont pas blessés. Leur peau de morale constamment intacte leur fait un cuir et une cuirasse sans faute. Ils ne présentent point cette ouverture que fait une affreuse blessure, une inoubliable détresse, un regret invincible, un point de suture éternellement mal joint, une mortelle inquiétude, une invisible arrière anxiété, une amertume secrète, un effondrement perpétuellement masqué, une cicatrice éternellement mal fermée. Ils ne présentent pas cette entrée de la grâce qu'est habituellement le péché. Parce qu'ils ne sont pas blessés, ils ne sont plus vulnérables. Parce qu'ils ne manquent de rien, on ne leur apporte rien. Parce qu'ils ne manquent de rien, on ne leur apporte pas ce qui est tout. La Charité même de DIEU ne pense point celui qui n'a point de plaies. C'est parce qu'un homme était par terre que le Samaritain le ramasse. C'est parce que la face de JESUS était sale que Véronique l'essuya d'un mouchoir. Or celui qui n'est pas tombé ne sera jamais ramassé, et celui qui n'est pas sale ne sera pas essuyé. Les honnêtes gens ne mouillent pas à la grâce…"

 

 

Seul l'Esprit Saint peut nous faire approcher la profondeur de notre péché. Saint JEAN nous le rappelle avec vigueur. Il est urgentissime de nous débarrasser de cette peur puérile de nos innombrables bêtises quotidiennes, entretenue par une pédagogie mal centrée. "Le Péché" dans lequel elles s'enracinent toutes demeure le plus souvent non identifié en sa puissance, en sa permanence. Nous en restons complices tout en affirmant le contraire, et en prétendant témoigner d'une vertu dont la conquête est impossible par des voies seulement humaines.

 

 

Quand cesserons-nous de nous poser en sauveurs de ce pauvre monde qui a tant besoin de nos bons sentiments ? Quand redécouvrirons-nous la puissance de l'Esprit du CHRIST JESUS qui se déchaîne à tout coup, à travers nos pauvres carcasses, seulement quand elles sont devenues transparentes à Sa tendresse, à sa Miséricorde, à Son désir de nous associer à Son Sauvetage ? Mais en lui laissant très réellement la première place "LUI" qui est le seul à pouvoir faire converger toutes les énergies de nos splendides diversités. Cessons de leur donner seulement l'importance de nos pauvres neurones, ou pires en y associant nos gonflements d'égos. St PAUL dénonçait déjà la vanité de toutes ces formes de "… murmures".

 

 

Une méditation profonde des Actes s'impose. Son incorporation s'impose, surtout à propos de la subite transformation subie par les apôtres lors de la première Pentecôte (… voir comme illustration le témoignage de "LA" rencontre de mes amis BOB et CHARLES dans "PÂQUES 2007" du CATHO-GRATTEUR).

Les Actes nous décrivent une bande de trouillards claquemurée. Exactement comme nous au fond de nos sacristie. Ils sont en prière sincère et profonde. Comme nous, rotules probablement tremblantes à terre. Et les voilà brutalement projetés dans le monde des païens. Leurs paroles portent… Leurs actes témoignent de la Puissance de Celui qui les habite enfin avec la densité requise. Foin de souvenirs historiques… Foin de discours et de doctrines savants… Ils témoignent de la certitude qui les habite enfin (… malgré plusieurs visites de leur Maître, en chair et en os, après le matin de Pâques !). Ils osent affirmer  que ce mort célèbre est toujours bien vivant et agissant. Donc que la mort de chacun d'entre nous est abolie, que toutes racines de toutes formes de peur n'existent plus,  qu’elles n'existent en fait que par nos capitulations devant la tyrannie sournoise du "Prince de ce monde…"

 

 

C'est "Lui", en Son Esprit, et nul autre  qui doit nous animer, du moins si nous osons "LE" laisser faire. Nous en restons le plus souvent, comme eux avant leur Pentecôte. Ils avaient cependant vécu 3 ans et demie avec "Le Maître'. Ils avaient reçu une solide formation par un enseignant à nul autre comparable. Comme eux, nous nous cramponnons à une adhésion seulement intellectuelle. Nous la teintons en outre et trop souvent d'un sentimentalisme doucereux qui n'était pas du tout le mode d'action du Christ JESUS. Ni le leur…

 

 

Mes CATHO-GRATTOUILLES n'iront pas plus loin sur le thème des catho-cyndiniques. Dans la nécessaire redécouverte et réincorporation de la dynamique interne des Actes des apôtres, il faut positiver et nous tourner résolument vers l'avenir. Imaginons quelles pourraient être leurs transpositions en ce 21e siècle commençant… Ce sera l'objet d'une prochaine série. Son titre sera "ACTE" en hommage à l'enseignement de Charles MATHIEU. C’est bien volontairement que je ne mets pas le mot au pluriel…

 

DANIEL-KOKA