CATHO-CINDYNIQUE (4)

 

Je propose donc l’ « hyperespace catho-cindynique » qui suit. La catholicité impliquant l’universalité, qu’il soit clair que son utilisation éventuelle à l’analyse des dysfonctionnements de sociétés humaines ne saurait se limiter au monde catho. Mais pareille analyse n’est évidemment pas de ma compétence.  

 

 

Les axes sont gradués en intensité, en « densité de présence ». Des conventions de mesure sont évidemment nécessaires. Il en résulte des champs de force qui interfèrent sans cesse entre eux (… Coucou ! Revoilà la théorie des cordes et la physique de la matière dont elle dit qu’elle n’en est pas).

 

 

Pour des chrétiens, la finalité en ce monde comme en l’autre est une « conformation » par « Lui », individuellement et collectivement à N.S. JESUS. Notre foi et notre espérance nous disent qu’un jour à coup sûr, en ce monde peut-être, mais en l’autre certainement, les points A et B seront parfaitement non confondus, mais en communion. Devenus pleinement nous-mêmes, nous serons transcendés en « Lui » pour la joie du « PERE ». Et la nôtre. Il me semble que toute la difficulté de la sainteté se mesure à la distance entre ces deux points. Chacun est un carrefour de toutes ces influences. Ce carrefour est un chantier qui durera probablement toute notre vie. Le chef de chantier devrait être l’ESPRIT-SAINT seulement. Mais nous lui cassons les pieds à longueur de journée par nos initiatives inopportunes. Il serait si simple de le laisser agir.

 

Parlons d’une cinquième étape, celle des « déficits cindynogènes » et des « actions cindynolytiques ».

 

 

Est cindynogène tout ce qui génère du danger. Tout écart sur l’un des cinq axes référentiels est un écart cindynogène. Tous les Satans, qu’ils soient petits ou grands, qu’ils habitent l’Iran, les USA ou notre propre cœur, travaillent avec acharnement à construire, entretenir et agrandir si possible tous ces écarts. Le plus souvent, ce travail de destruction s’accomplit en nous sans que nous en soyons même conscients.

 

 

La même inconscience domine les actions cindynolytiques. Ce sont toutes les actions qui tendent à réduire les écarts sur tous les axes. Il est évident qu’elles sont le domaine exclusif de l’ESPRIT-SAINT. Prétendre faire le ménage nous-mêmes est une hérésie sournoisement cindynogène mais hélas très répandue, même chez des clercs. JESUS seul est Sauveur. Nous ne sommes que les bénéficiaires de ce sauvetage, jamais ses agents. Sainte THERESE d’AVILA enseigne dans son château aux 7 demeures que la démarche volontaire n’est quasiment incontournable qu’au début du parcours. Il convient le plus vite possible d’apprendre à se laisser faire. C’est la grosse difficulté qui se présente à compter des quatrièmes demeures surtout. On voit qu’il reste alors beaucoup de chemin à faire sur la route de nos transformations intérieures.

 

 

En s’aggravant, ces déficits arrivent parfois à provoquer ce que les cindyniciens appellent des disjonctions. L’écart est devenu tellement grand que des axes perdent tout contact… ! Des formes de folies s’installent qui préparent le naufrage du système. Deux formes d’évolution se présentent alors à l’observateur :

- Une lente dégénérescence, en forme d’agonie progressive, avec disparition sans bruit du système atteint de cette disjonction. Simplement parce qu’il a perdu toute utilité sociale et ne concerne plus personne.

- Une catastrophe plus ou moins brutale qui fait (re)prendre conscience de la, ou des, disjonctions. Et provoque, après « analyse fonctionnelle » sérieuse, un assainissement et une remise en marche du système.

 

 

Je n’ai aucune compétence ni aucune autorité pour conceptualiser plus avant, mais surtout utiliser, ces « Catho-Cindyniques ». Il y faut un discernement lucide et efficace. Il faut même craindre que mes transpositions ne soient pas les plus opportunes. Un travail d’équipe est indispensable. Il me semble que des «Ecclésiologues » sont requis pour inventorier tout ce qui se passe dans l’espace du danger. Dans l’espace ontologique, il me semble que seuls des mystiques peuvent y voir clair. Enfin, des théologiens sont indispensables au niveau du « Pont » central des finalités. Mais alors, face aux théologiens philosophes et seulement métaphysiciens… courage, fuyons ! La place de notre Saint-Père, le « Pontif », est aussi mise en évidence.

 

 

L’ayant hérité de mon ami et maître, Mgr Charles MATHIEU, je ne cesse de me poser la question,  « Qu’est-ce qui cloche dans notre Sainte Mère l’Eglise Catholique Romaine ? »

 

 

Je constate seulement quelques évidences incontournables :

- Le triste état de notre monde, bien en-deça de nos possibiltés techniques malgré les beaux progrès réalisés, est contraire à la volonté divine. L’influence du « Prince de ce monde » y demeure majoritaire. DIEU est étranger aux versants mauvais de la situation. Nous sommes donc les seuls responsables. Cessons de nous satisfaire des anesthésiants habituels.

 

- JESUS est le vainqueur, total et définitif des puissances du Mal. Il doit être le centre de nos vies et ne l’est que trop partiellement. L’Eglise recèle une multitude de grands talents en toutes spécialités. Aucune organisation terrestre ne lui est comparable. Aucune institution seulement humaine ne disposera jamais d’un potentiel aussi grandiose. Cessons de nous gratter le nombril en cadence pour seulement donner de l’épaisseur à nos diversité afin d’aider nos égos à exister. Apprenons à nous enrichir mutuellement. JESUS est toujours présent dans celui d’en face. Même s’il n’est pas de notre paroisse.

 

 

Je  vois une foule de correspondances « éclairantes » entre les 7 dons de l’ESPRIT et le fonctionnement de cet hyperespace. Les points A et B me semblent l’illustration évidente  de la fameuse « tarte à la crème » qu’est le thème de méditation « Marthe et Marie » (… silence dans les rangs ! On est prié de prendre les mines inspirées qui s’imposent. Ste THERESE (… celle d’AVILA), avec son humour lucide et décapant, aurait fait une formidable catho-cindynicienne.)

 

 

(à suivre… mais quand les réserves de gamberge seront reconstituées, et s’il y a lieu seulement)

DANIEL-KOKA