PENTECÔTE 2011
Encore une merveille offerte par le Bon
Dieu… Je dois en
témoigner. Non il ne s’agit pas du gros lot au loto. Non il ne s’agit pas d’une
Ferrari qui me serait tombée du ciel. Non, il ne s’agit pas d’un contrat
mirifique me laissant espérer une aisance définitive. Non, il ne s’agit pas
d’un diagnostic de délivrance définitive face à mes rhumatismes et autres
agréments du grand âge…
Après
la Confirmation de ma princesse Marie l’an passé (… elle ira aux JMJ cet été pour faire la
bise à BENOIT), mon Jean-Louis professait publiquement sa
foi en ce dimanche. Le
curé de cette paroisse en campagne du 45 est africain. Ce fut un bonheur de
l’entendre et de participer à son dynamisme… Voilà un prêtre à travers
lequel chacun « reconnaît immédiatement la voix du CHRIST ».
Seigneur merci ! Que ça fait du bien… !
Des jeunes ados étaient là, avec l’orgue,
pour participer à l’animation musicale. Mon REMI, frère un peu plus âgé de
Jean-Louis, est déjà un virtuose de la flutte à bec.
Il est aussi le survivant de deux
catastrophes gravissimes dans sa famille. Je vous en ai raconté une dans
« Miracles (1) » Il sortait alors tout juste d’une leucémie
attaquée si tardivement qu’il s’en est failli de très peu ! Tant de
douleurs l’ont conduit à une surprenante maturité précoce. Il a improvisé
durant toute la quête, assez longuette ce jour-là l’église étant bondée, ce qui
lui valut les applaudissements spontanés et prolongés de toute l’assemblée… En
plein messe et en ouverture du Canon ! Outre
Outre les professants, deux petits
faisaient ce jour leur première communion. La gentillesse et la forte
signification de l’accueil du prêtre m’ont fortement impressionné. Et je
n’étais pas le seul…
Que c’est bon Seigneur, des assemblées
festives, chaleureuses, où tous sont heureux de chanter leur joie. En ton honneur à Toi. Et pour Ta Gloire à TOI. Le Vrai Bonheur y est palpable… Une envolée vers Ton
Paradis ! Merci
Seigneur…
P.S. On me pardonnera j’espère, mais j’ose
cependant pousser un coup de g…
Comme il se doit, lors de
DIEU n’enverrait-il pas Son ESPRIT en
permanence ? Et à haute dose jusqu’aux frontières ultimes de la liberté de
chacun ? Ne serait-ce pas nous qui fermons les portes de nos cœurs ?
N’est-il pas politiquement et stratégiquement opportun de perpétuer cette
formulation certes belle et confiante, mais démobilisante, possiblement
manipulatrice ? Postuler que les dons de DIEU ne seraient réservés qu’à
nous, priants et bien claquemurés dans nos sacristies, ne serait-ce pas un brin
blasphématoire face à Sa Générosité infinie de PERE universel ?
Il me revient qu’au matin de Pâques, c’est à
une ex prostituée que JESUS se montre vivant. Et ses disciples, premiers
apôtres n’y croient pas… C’est dans un bistrot, avec deux marcheurs désespérés
que JESUS « partage le pain », ce en quoi ils le reconnaissent avant
sa disparition soudaine… Le Pain qu’ils
partagèrent dans un bistrot n’était-il pas le même qu’en nos messes, avec ou
sans débordement d’encens ?
Nos liturgies sont belles parfois,
anesthésiantes souvent, soporifiques encore, pour la Gloire de DIEU certes,
mais trop fréquemment pour celle de l’officiant et de l’institution. Et ça se
perçoit nettement.
Le Royaume est-il là, oui ou non ?
Est-il une réalité vivante, vivifiante, quasi concrète en nos vies
individuelles et collectives ? Nos communautés paroissiales doivent-elles
être perçues comme des antichambres des pompes funèbres, ou comme des sas
efficaces vers les merveilles de
Bref, j’aurais préféré « … Ô Seigneur
tu envoies ton ESPRIT… IL renouvelle la face de la terre… » Un constat
d’accueil et de gratitude, au présent, et pas dans un futur hypothétique.
DANIEL
KOKA.