MIRACLES (1)

 

 

Oui, les miracles, ça existe et il s’en produit à notre époque.

 

Mes pages intitulées « Once Upon a Time » deviendraient vite désespérantes si JESUS, comme en contre-poids des vacheries infligées parfois en toute charité chrétienne à ses brebis  n’adressait pas à son petit peuple des fréquents « clins d’œil » qui signifient clairement : « Courage… Je suis là, et bien vivant… »

Je vous en raconterai de nombreux et je ne doute aucunement que la matière ne manquera pas. J’ai déjà de quoi produire un livre…

 

J’écris ces lignes au lundi de Pâques 2005 et il est bon de situer ce qui suit dans la pleine lumière de la victoire de JESUS sur la mort. La sienne et les nôtres.

 

Un drame brutal survient le 11 mars 2003. Ce matin vers 8 h 15, le téléphone sonne chez des grands-parents. Le papy décroche. Immédiatement, au timbre de la voix de son grand fils, il sent que quelque chose de grave vient de se produire. Son fils raconte que la voiture familiale, pilotée par la maman conduisant les quatre enfants à l’école vient d’être pulvérisée par un jeune fou. Il a grillé un stop en rase campagne. Alerté par des voisins, le papa est arrivé sur les lieux avant les secours et a porté lui-même les premiers soins… Une horreur ! Toutes les ambulances du secteur sont sur le terrain avec la gendarmerie. Un hélicoptère vient d’emmener l’ainé des enfants vers un hopital équipé en neuro-chirurgie. Le fils fonce aux urgences de l’hopital de M… et nous donnera des nouvelles.

Papy avait dû s’asseoir sous le choc. Son épouse s’est effondrée en larmes. Cependant, le GP en pleures lui-aussi, a le réflexe de téléphoner à un membre de son groupe de prière, de lui raconter très brièvement ce qui se passe et d’implorer qu’une chaine de prière se mette à l’œuvre.

 

Les heures passent dans l’angoisse. Vers 13 h 00, n’y tenant plus, et craignant le pire devant le silence de leur fils, ils décident de foncer à l’hopital situé à ¾ d’heure de chez eux. Papy prie en conduisant. Mamie aussi. Une pensée très forte envahit le mental du GP « …Ose lui dire qu’il n’y aura pas de casse… ». Il transmet : « … Ne t’inquiète-pas, il n’y aura pas de casse… - Pas de casse… pas de casse qu’en sais-tu ? – Le Patron vient de me le dire – Il a bien laissé un fou griller ce stop ! – Je te dis qu’il n’y aura pas de casse... »

 

Ils arrivent à l’hôpital. Tous sont vilainement amochés mais vivants. Fractures, traumatismes, pansements… Le bébé de 4 ans, une jambe plâtrée et en élongation reconnaît son papy. Il extrait la tétine : «… J’ai mal tu sais… J’ai mal ! » Et hop, il renfourne.

 

Au retour, ils font un détour chez le garagiste qui a évacué l’épave. Projeté à 35 m par le choc, avec trois tonneaux disaient les gendarmes, l’épave n’est qu’un tas de ferraille. Le GP est physicien. La dynamique des forces, il connaît. L’agresseur et sa voiture ont défoncé la moitié de la largeur du véhicule au droit du fauteuil d’un des enfants. Un autre des petits a été éjecté, est passé on ne sait par où et fut retrouvé dans le paysage avec une fracture ouverte du fémur. Cet accident, au seul regard de la physique avait toute probabilité de causer deux morts.

 

Trois mois après: fête familale chez les G.P. Tout le monde est là. Les plâtres sont enlevés, on soigne encore les cicatrices, mais il n’y aura pas de séquelles.

 

ALLELUÏA !

 

L’Eglise de JESUS, c’est aussi ça ! Le lieu privilégié où « Le Royaume » affleure. La grande maison fraternelle dans laquelle « Le Maître » est à l’oeuvre, et pas seulement invisiblement. Comme il y a vingt siècles, « Il » continue à accréditer « Sa Parole » par des actes de puissance.

 

DANIEL

 

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