UNE THEOPHILIE du 21e  (4)

 

 

 

NEG-ENTROPIE et ENTROPIE : L’ETERNEL COMBAT

 

 

S’il est un tant soit peu curieux, chacun sait dorénavant que l’univers a une origine dans ce que nous appelons le temps et l’espace. C’est la frontière du « BIG-BANG » qui vit surgir du « néant » toute l’énergie qui constitue la totalité des galaxies, tant en leurs soleils et leurs « naines » qu’en leur matérialité minérale ou gazeuse. Appliquer à ces quantités gigantesques la formule d’équivalence d’ALBERT, le fameux E=mc², donne le vertige… !

 

Depuis ce « temps zéro » initial, où toute l’énergie de l’univers a été déversée pour la totalité des 13,7 milliards d’années actuellement calculés, et pour une temps encore plus long devant nous (… car probablement asymptotique), la température moyenne de l’univers baisse, à mesure qu’il se dilate sous l’effet des pressions gigantesques initiales. Le concept physique d’ENTROPIE  exprime cette pesanteur universelle. Inéluctablement, elle signifie une dégradation du niveau énergétique ambiant. Aux confins de l’univers, aux -273°C et des poussières (… le zéro absolu de « Monsieur » le Lord KELVIN) qui y règne, la matière elle-même est morte, et ses atomes constitutifs sont alors totalement inertes.

 

J’y vois une image de saisissante similitude avec le règne universel de la mort dans le monde seulement matériel. Pour nous chrétiens, ce sont les limites du domaine du « Le Prince de ce monde ». Quand la mort régnera ainsi sur la totalité de la création matérielle, « Son Prince », ses sbires, et ceux d’entre nous qui auront librement choisi leur domination, règneront sur un univers de cailloux. Pour leur « éternité d’être » que DIEU ne retirera pas. Car « Donner c’est donner et reprendre c’est voler… », affirment nos enfants. Sortant de leurs bouches c’est bien une vérité, car nos dons conditionnels relèvent de nos mentalités d’épiciers, intoxiqués par leur temporalité. L’énergie initiale sera alors totalement dissipée. Mais demeureront les constituants  ultimes des atomes et des particules élémentaires dont nous savons maintenant qu’ils sont comme l’émergence de champs énergétiques qui les maintiendront dans l’être pour les mêmes raisons.

 

Parallèlement, et en conséquence d’un paramétrage initial hautement improbable au niveau du BIG-BANG, nous savons maintenant que les composantes chimiques et physiques nécessaires à l’éclosion de la vie moléculaire y étaient programmées. Pas seulement dans notre galaxie et notre tout petit système solaire. La vie ainsi apparue  s’est développée dans une logique de fécondité, de défense et de lutte des espèces entre elles, au bénéfice des plus auto adaptables à leurs environnements. Et à la croissance de la complexité de leur organisation sociale et de leur intelligence.

 

Les distances énormes qui nous séparent des autres galaxies n’ont pas encore autorisé les contacts espérés avec d’autres espèces intelligentes. Rien ne permet d’évacuer leur présence non détectée, parce que non détectable au niveau actuel de nos connaissances. D’immenses progrès sont devant nous. L’abîme de notre orgueil est peut être aussi un masque à notre aveuglement en la matière… Nous n’en avons pas même conscience, du moins le plus souvent. Une approche seulement statistique est cependant possible. Elle démontre qu’il est certain que notre espèce n’est pas la seule forme de vie intelligente dans l’univers.

Des phénomènes inexplicables, répétitifs, parfaitement observables sont très fréquents dans notre environnement et dans notre Histoire. Ils sont totalement marginalisés par un postulé rationalisme scientifique qui nie ainsi les bases mêmes de la démarche authentiquement scientifique.

L’éthologie montre de plus en plus souvent des formes d’intelligences très différentes des nôtres. Des communications d’informations, suivies d’effets bien visibles, ont été observées entre des acacias (… le monde végétal donc) pour se défendre temporairement des agressions exagérées d’Impala (… le monde animal !). Des comportements véritablement religieux ont été observés chez des éléphants d’Afrique, dans le désert du Kalahari. Et ce ne sont là que deux exemples parmi tant d’autres…

 

Or la vie est très localement, et très éphémèrement, le résultat d’un phénomène en contradiction énergétique avec la loi générale d’entropie. Par définition j’ose l’écrire, elle est une négation de la mort. Voilà pourquoi il convient de parler d’un phénomène NEG-ENTROPIQUE. Le phénomène de marche universel vers la mort s’y inverse pour un peu de temps. Et durant cette inversion des comportements organisateurs, à caractère purement énergétique, se manifestent dans toutes les espèces. Une forme d’intelligence universelle et profonde se manifeste. Chez nous, on parle d’inconscient collectif. Dans les comportements de millions de sardines en pleine mer, en une sorte de vol grandiose, assez semblable à celui des étourneaux en grand nombre, comment appeler  l’intelligence qui signe ainsi sa présence ?

 

La physique de la matière parle dorénavant de champ énergétiques qui sous tendent la composition élémentaire de toutes les formes de matière. Transposons hardiment (… mais pas témérairement cependant) dans le monde spirituel. Cette énergie primaire est donc atemporelle, permanente, la même partout dans le temps et l’espace depuis le BIG-BANG. Cette formidable « intelligence organisatrice » à l’échelle du cosmos est soit neutre laissant l’entropie à son œuvre de mort lente, soit au soutien de la vie en étant alors neg-entropique.  Pour ma part, je l’identifie à l’Amour de  DIEU en son action visible, mais tellement universelle, constante, féconde et généreuse que nous y nous sommes habitués, comme à un dû. Et que nous ne l’identifions généralement pas.

 

Symétriquement, Satan manifeste sournoisement et vicieusement sa présence. Il accentue les conséquences de nos bêtises individuelles ou collectives. Il nous porte à accuser, à rechercher des responsabilités ailleurs qu’en nous-mêmes et ultimement chez lui. Car il se planque soigneusement. DIEU manifeste infiniment sa générosité. SATAN cache ses actions mensongères avec le plus grand soin. Le plus souvent, nous restons aveuglés dans nos discernements en la matière. La cosmologie a récemment identifié la notion de « matière noire ». Sa présence très cachée est nécessaire à l’équilibre des bilans énergétiques du cosmos. Elle explique aussi l’existence des fameux « trous noirs ». Je leur vois une similitude frappante, cosmologique, avec l’Esprit du mal, de la haine et de la mort.      

 

 

« CHAMP » NEG-ENTROPIQUE et « CHAMP » ENTROPIQUE 

 

 

Chacun se souvient de ces cours d’électromagnétisme élémentaire, où le prof de physique montrait aux enfants que nous étions, la curieuse discipline de grains de limaille de fer soumis au champ magnétique développé par un aimant. On appelait ça « la leçon de choses » (… Le pépé que je suis  trouve que c’était beaucoup plus pédagogique et  plus efficace que le virtuel des écrans d’ordinateurs devant lesquels ses petits enfants perdent trop de temps…).

 


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La proximité, et l’orientation des pôles de l’aimant produisaient de beaux dessins. Ils étaient aussi influencés par la pesanteur des grains, et la rugosité du support…

 

Transposons un peu cette analogie éloquente vers notre « cosmogénèse théophilique »... une proposition à votre méditation

 

Avant le BIG-BANG.

Sans qu’il soit possible « à cette époque ! » de parler d’ « existence », tous les êtres seulement spirituels baignaient en totalité dans le « Champ énergétique  d’Amour » émis par DIEU. C’est « Son Mode Total d’Expression ». Ils y trouvaient la source de leur « être ». Cet Amour les comblait, en tout, sans aucune restriction. Ce sera notre milieu,  notre climat de « Vie Eternelle » si librement ici-bas, nous ne refoulons pas l’existence même de cet Amour, faisant ainsi obstruction à ses effets transformants bénéfiques.

Concernant ce futur eschatologique, l’illustration par l’image de la limaille de fer, demande à être transposée de nos trois dimensions spatiales actuelles à notre futur « corps de Gloire », à l’image du CHRIST JESUS ressuscité.

 

Le BIG-BANG et l’apparition des deux champs :

J’ai raconté comment ça s’est passé avec LUCIFER, suivant la tradition théologique (voir « Le KT de KOKA (1) ») (J’y étais, évidemment… Autant que vous ! Cette sagesse est héritée de la haute tradition théologique des rabbins. Ce fut Mgr Charles MATHIEU qui me transmit ce récit. Il ne  précisait pas, à l’époque,  si lesdits rabbins avaient ou non des chats… ! Rions… !).

Le BIG-BANG est l’expression physique, visible dorénavant, de ce qui est appelé « la chute des anges » dans la tradition judéo-chrétienne.

Deux champs de force apparaissent à cet instant zéro de l’espace et du temps. Ils initient leurs développements. Celui de la vie, en innombrables semences NEG ENTROPIQUE programmées. Et celui de la lente et inexorable marche vers la mort, l’ENTROPIE, pour tout ce qui est seulement matériel. Cet univers, pas seulement matériel surtout pour tout ce qui est vivant, devient ainsi par sa temporalité, pour l’intelligence seulement, l’espace d’un choix permanent « … entre La Vie et la mort… ». C’est l’espace du déploiement de notre liberté de véritables enfants de DIEU, seulement si nous le voulons bien. Car DIEU LUI-MÊME s’interdit toute contrainte. Ce serait blasphémer la suprême dignité dont il nous a revêtus. « … A Son Image il nous créa… »

Ma comparaison illustrative avec les champs magnétiques doit donc être complétée … Toujours en Trois dimensions spatiales, mais dorénavant en y ajoutant, pour chacun, la spirale de nos temps individuels, et une dominante absolue, cachée, de l’énergie amoureuse divine… Encore plus dur !

 

Revenons maintenant au RCA de notre ami Mgr Charles MATHIEU.

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DANIEL KOKA.