UNE THEOPHILIE du 21e (2)
Le « PRINCE DE CE MONDE »
Pourquoi
cette volonté de bonheur est-elle « gâchée », travestie au point de rendre
quasi spontanément le créateur responsable de tous nos malheurs. On connaît le refrain du « politiquement correct »
ambiant. J’en rappelle quelques chantres célèbres :
-
De Gabriel MARCEL :
« C’est dans l’existence du mal et
dans la souffrance des innocents que l’athéisme trouve sa base permanente de
ravitaillement… »
-
De Victor HUGO :
« La vie est une fête ou le meurtre
fourmille et la création se dévore en famille… »
-
De BRUNSCHVICG :
« Si DIEU est un dieu artiste,
n’est-ce pas au sens néronien du mot ? »
-
De Jean ROSTAND :
« On tue un homme, on est un
assassin. On tue des millions d’hommes, on est un conquérant. On les tue tous,
on est un dieu. »
- D’où, en une sorte de conclusion dans
cette logique, de Frédéric
NIETZCHE :
« Il n’y a pas assez d’amour et de
bonté dans le monde pour avoir le droit d’en faire encore des donations à des êtres
imaginaires. »
Qui est responsable de cette logique
désespérante ? Qui
nous conduit à cette prison que nous nous construisons nous-même, par nos propres certitudes ancrées
seulement dans notre dimension matérielle et animale ? Qui fait ainsi
systématiquement obstacle à la réalisation de nos
aspirations les plus
intimes, les plus profondes ? Qui est l’apologiste caché et sournois de la mort, alors
que DIEU ne cesse jamais de
proposer à chacun « Son Bonheur », en une vie éternelle déjà présente et accessible ici-bas,
malgré tous les nombreux obstacles à surmonter ? Et globalement, pourquoi
ces contradictions qui semblent des évidences ?
Très globalement, c’est seulement une affaire de réglage
d’antenne… Dans notre
langage chrétien, nous parlons de l’ESPRIT SAINT, l’ESPRIT d’AMOUR, celui de
DIEU, qui irrigue toute la création et la maintient dans l’être. Certains en
parlent, beaucoup et avec talent. L’image suivante illustre ce
qui se passe hélas le plus souvent :
L’intellectualisme est le syndrome
des « sages et intelligents », dixit l’Evangile, qui dans leur grande générosité daignent
se porter au secours de pauvres ignorants... « Deo Gratias ! »
Ainsi, sans même qu’ils le soupçonnent, se forme au dessus de ces bavards, un
entonnoir posé à l’envers. En forme de parapluie. Charles MATHIEU évoque en la matière un « paragrâce ». La puissance de DIEU, son ESPRIT d’AMOUR,
est déviée de sa cible. Il n’en passe qu’une toute petite quantité car
DIEU reste toujours à l’oeuvre. Dans le
meilleur des cas, des petits récipients sont positionnés sous les gouttières…
Les auditeurs débutants ne savent pas
qu’ils sont en présence d’illusionnistes. Ceux qui sont spirituellement plus
lucides sentent très rapidement que le discours « sonne faux ». C’est
seulement une théorie, pas ou très peu incarnée. C’est du blabla… et pas un
témoignage de vie chaleureuse, heureuse, lumineuse, attractive, qui donne
envie…
Car voici comment ça devrait se
passer :
A proportion de la croissance spirituelle
du récipiendaire, le diamètre de l’entonnoir augmente… C’est DIEU uniquement qui provoque
cette croissance,
comme réponse affectueuse au « désir de LUI » manifesté dans
Cette « exportation » de l’AMOUR
de DIEU est une brûlante mais douce exigence, elle-même génératrice d’un bonheur
insurpassable. L’évidence de la très grande simplicité, voulue par DIEU dans
nos relations biunivoques avec LUI s’impose. Il suffit d’aimer… de Son AMOUR à LUI. Plus seulement du notre…
L’orientation de l’entonnoir, son efficacité réelle dans le captage de
l’AMOUR de DIEU, nous ramène à l’image de l’antenne radio. Une antenne mal accordée à la fréquence
de l’émetteur peut conduire à ne rien recevoir. Ou à ne recevoir que des
parasites… Des brouillages, parfois volontaires d’origine interne ou externe,
peuvent parasiter la bonne fréquence. C’est à l’opérateur radio principalement de
s’occuper de son antenne,
de lui donner la bonne longueur, la bonne orientation, de mesurer la qualité de
la réception… C’est dans l’assiduité à la prière que progressivement, DIEU nous apprend à
discerner quels sont nos bons réglages…. A comprendre qu’ils sont très
variables d’un récepteur à l’autre et qu’il est quasiment profanateur de
prétendre imposer un réglage unique formaté d’avance.
Mais
revenons à la question « Qui brouille nos réglages ?
Qui perturbe perpétuellement l’émetteur
principal ? … Et pourquoi ?
J’ai anticipé ce qui est ma réponse dans
le « LE KT de KOKA (1) » à
l’attention de mes petits enfants, et sans prétendre l’imposer à qui que ce
soit. Je résume ici :
- « Avant » la
création, hors du temps donc, DIEU envisage une créature « à
son image », c'est-à-dire revêtue de « Sa
Sainte Liberté » à LUI, conséquence suprême de « Son Infinie Puissance ».
DIEU seul est totalement libre.
- Face à ce désir amoureux de DIEU,
immédiatement perçu et partagé par tous les êtres spirituels de Son entourage, LUCIFER
s’estime dévalorisé, lui le plus grand des archanges, lui « le
porteur de la lumière de DIEU »
- Cette indignation orgueilleuse cause
« la chute des anges », leur disparition de leur communion avec la
pensée et l’être divin.
- S’installe ainsi chez Satan et ses sbires un indéracinable désir de vengeance. Ils feront
tout pour démolir le plan
d’AMOUR de DIEU sur la création et surtout sur l’homme.
- Cette crise spirituelle, d’ordre
cosmique, est à l’origine de l’univers matériel, lequel est aussi pour les êtres humains, le
champ du libre choix
entre l’AMOUR de DIEU, et l’amour de tant d’idoles, toutes trompeuses agitées
par les forces du mal.
Ce
scénario est un héritage de la sagesse juive. Il éclaire
l’arrière fond de
Nous allons creuser un peu dans cette
direction…
DANIEL
KOKA.