THEO-GYMNASTIQUE (4)

 

 

 

Je dois partager les conséquences d’un apport  reçu tout récemment d’un ami.

Comme par hasard évidemment… !

Lui et moi avons débuté notre carrière de techniciens dans la même entreprise, début des années 60. Notre employeur était leader des installations de chauffage industriel à haute température dès les années 30. Généreux formateur envers ses jeunes débutants, l’accès aux études supérieures, mais en cours du soir nous était facilité. Mon ami y découvrit les mystères de l’énergie atomique à des niveaux de physique et de mathématique auxquels je ne pouvais pas prétendre. Dès cette jeunesse lointaine, je ne cachais pas mon insistante « immersion dans le bénitier ». Pour lui comme pour mes autres collègues de travail, ce qu’ils ressentaient comme une sorte de naïve pathologie ne fit pas obstacle à une réelle amitié.

 

Cinquante ans plus tard,  et n’ayant jamais cessé de nous revoir au moins une fois l’an autour d’une bonne table, il m’apporta enfin, et comme « par hasard », de quoi répondre avec plus de crédibilité, aux questions que je me pose. Retraité à temps complet, il fréquente assidûment des cours du soir pour jeunes de nos âges surtout. Ils y partagent des débats philosophiques où convergent les développements scientifiques récents, surtout dans les nécessaires mutations qu’ils induisent inéluctablement dans nos cerveaux et nos logiques mentales. J’ai ainsi découvert que le « scientisme » de mon ami « Dédé » est devenu nettement plus ouvert et plus prudent face aux réalités spirituelles. Sans nécessairement les rejoindre… Une évolution s’est manifestement mise en route, tant chez lui que chez moi.

 

Le « CATHO-GRATTEUR » que je suis s’interroge depuis une quinzaine  d’années sur le silence retentissant de l’immense majorité des théologiens face à la signification existentielle de nos récentes et prodigieuses  avancées scientifiques. Certes, en cet inévitable rapprochement la prudence est de mise tant chez les tenants du temporel et du matériel, que dans le camp des religieux et de la mystique.

Je constatais presque à toutes occasions, avec tristesse, qu’en notre France surtout, les  protagonistes s’alignent servilement sur le « politiquement correct ». La « Sainte Laïcité Républicaine Obligatoire » d’un côté… La « Sainte Tradition » de l’autre… Et défense de déborder les frontières sous peine de sanctions ... Mais l’effacement des frontières, la prodigieuse ouverture des esprits par le NET, l’immédiateté dans la diffusion des informations au niveau mondial et tant d’autres mutations condamnent heureusement ces formes insidieuses de prisons intellectuelles et spirituelles.  J’avais plusieurs fois remarqué, chez nos amis Anglais et Américains, des « audaces » réjouissantes et possiblement prophétiques.

Un autre ami, nettement plus jeune et prof de physique, m’a conseillé l’acquisition d’une sorte de résumé scientifique, très actuel, des questions profondes qui se posent aujourd’hui à tout être humain qui essaye de réfléchir sur « le pourquoi et le comment de son existence… » A commencer par celle du cosmos. J’ai savouré la profondeur, la prudence, et le respect mutuel  perceptible dans ce bilan. Je vous présente ce bouquin dans « Chrétiens du XXIe (11) ».

 

Les conséquences de la physique quantique au niveau atteint aujourd’hui, bouleversent notre conception, notre perception du temps. Et donc de l’espace. Sachez que si je vous ai un peu « cassé les pieds » à revenir si souvent sur ces frontières devenues très floues, cette très forte intuition, née lors de mes « RV d’Amour », quasiment quotidiens, face « Au Bureau Chef » est confirmée par des scientifiques de niveau international.

L’élection de notre François 1er,  son immédiate et courageuse rupture avec le « politiquement correct » en matière de communication sont pour moi un deuxième « signe ». Son discours devant les jeunes du monde, sur la plage de RIO est un appel à une révolution véritablement christique. Bref, je n’ai jamais été désespéré… Mais je reprends « Espoir » ! La « Civilisation de l’Amour » est relancée. Les forces de mort et nos conditionnements mortifères vont reculer (… sans jamais cesser de se défendre !) Courage et fonçons… !

 

Ce chapitre sera le dernier de la série « THEO-GYMNASTIQUE ».

Cette sorte de sport spirituel, pratiqué avec assiduité, dans le bonheur et chaque matin quasiment depuis trois décennies, m’a mené à la prise de conscience d’une nécessité impérative : Celle de devoir changer totalement de mode prioritaire dans mes modes de pensée.

Cette mutation n’est pas nouvelle me direz-vous. On la retrouve chez tous les penseurs mystiques. Elle s’exprime en des tonalités différentes, mais toutes sur le même axe et point n’est besoin d’être un « intellectuel » pour la recevoir. Il me semble même que « l’intellectualisme » y est un obstacle, un retardateur… Pour leurs époques, et toujours dans la nôtre, nos grands maîtres spirituels demeurent d’une magnifique et lumineuse lucidité attractive. Je pense à St JEAN, celui de notre Évangile, à St JEAN de la CROIX et Ste Thérèse d’AVILA, aussi à St SÉRAPHIN de SAROV, à Ste Thérèse de LISIEUX, à padre PIO

Je pense au livre de chevet dont le titre est « JE VEUX VOIR DIEU » du Père Marie Eugène de l’ENFANT JÉSUS, (bouquin du genre « épais » que j’ai souvent offert à des amis). Les trajectoires spirituelles, de nos enfances jusqu’au passage de « l’autre côté », y sont décrites. On retrouve toujours les mêmes étapes sous des appellations différentes. Ces étapes ne devraient aucunement être des « niveaux » de connaissances acquises. Elles sont fort peu fonction de nos âges, bien qu’évidemment les fougues de nos jeunesses y soient souvent encombrantes. Spontanément, du moins au début, on les savoure à la manière du coureur de « 100 m haies », et on recherche le toujours « plus haut », et toujours « plus vite », sans identifier l’erreur de base, laquelle handicape profondément notre démarche.

 

Chrétiens du 21e siècle, nous avons une chance formidable. C’est un DON de DIEU,  évidemment préventif face aux périls accrus de notre planète :

La révélation christique, insurpassable devant la totalité du cosmos et de son Histoire, se fait plus directement accessible, pour tous, grâce à la compréhension nouvelle du temps. OUI, la science, comme les religions (… surtout chrétiennes), n’ont sur le fond plus aucune raison de chamailler :

- OUI, l’éternité existe, par une contraction du temps à zéro, dans un (… ou plusieurs) des univers parallèles au nôtre, et qui nous sont totalement imperceptibles.

- OUI, tout ce qui est, nous y compris, n’est qu’incessant objet de création maintenu dans « l’être » par un flux énergétique bienveillant, dont la source est extérieure à notre cosmos. Cette source ne nous sera probablement jamais accessible en nos matérialités. Ce flux énergétique immatériel est donc d’une totale ubiquité dans son atemporalité.

- OUI,  notre « Grand Frère » JÉSUS, « Premier né d’entre les morts » veut nous « transmuter », dès aujourd’hui (… mais si nous le voulons bien), en Sa double nature de Vrai DIEU et Vrai homme, « à l’image de DIEU » Créateur.

 

Au plus profond de chacun, cette nécessité d’ancrer progressivement nos intelligences à notre atemporalité, déjà présente en nos quotidiens parfois si pesants, est la clef du  « Bonheur DE DIEU », bonheur insurpassable basé sur Son AMOUR en mode réception et réémission, signature de notre  libre « christification » très progressive. Indispensable signature aussi de l’émergence effective  de la « CIVILISATION de l’AMOUR »

 

P1060444.JPG

DANIEL-KOKA.

asterix 2