THEO-GYMNASTIQUE
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Je dois partager les conséquences d’un apport reçu tout récemment d’un ami.
Comme par hasard évidemment… !
Lui et moi avons débuté notre carrière de
techniciens dans la même entreprise, début des années 60. Notre employeur était
leader des installations de chauffage industriel à haute température dès les
années 30. Généreux formateur envers ses jeunes débutants, l’accès aux études supérieures,
mais en cours du soir nous était facilité. Mon ami y découvrit les mystères de
l’énergie atomique à des niveaux de physique et de mathématique auxquels je ne
pouvais pas prétendre. Dès cette jeunesse lointaine, je ne cachais pas mon
insistante « immersion dans le bénitier ». Pour lui comme pour mes
autres collègues de travail, ce qu’ils ressentaient comme une sorte de naïve
pathologie ne fit pas obstacle à une réelle amitié.
Cinquante ans plus tard, et n’ayant jamais cessé de nous revoir au
moins une fois l’an autour d’une bonne table, il m’apporta enfin, et comme « par
hasard », de quoi répondre avec plus de crédibilité, aux questions que je
me pose. Retraité à temps complet, il fréquente assidûment des cours du soir
pour jeunes de nos âges surtout. Ils y partagent des débats philosophiques où
convergent les développements scientifiques récents, surtout dans les
nécessaires mutations qu’ils induisent inéluctablement dans nos cerveaux et nos
logiques mentales. J’ai ainsi découvert que le « scientisme » de mon
ami « Dédé » est devenu nettement plus ouvert et plus prudent face
aux réalités spirituelles. Sans nécessairement les rejoindre… Une évolution s’est
manifestement mise en route, tant chez lui que chez moi.
Le
« CATHO-GRATTEUR » que je suis s’interroge depuis une quinzaine d’années sur le silence retentissant de l’immense
majorité des théologiens face à la signification existentielle de nos récentes
et prodigieuses avancées scientifiques.
Certes, en cet inévitable rapprochement la prudence est de mise tant chez
les tenants du temporel et du matériel, que dans le camp des religieux et de la
mystique.
Je constatais presque à
toutes occasions, avec tristesse, qu’en notre France surtout, les protagonistes s’alignent servilement sur le
« politiquement correct ». La « Sainte Laïcité
Républicaine Obligatoire » d’un côté…
La « Sainte Tradition » de
l’autre… Et défense de déborder les frontières sous peine de
sanctions ... Mais l’effacement des frontières, la prodigieuse ouverture des
esprits par le NET, l’immédiateté dans la diffusion des informations au niveau
mondial et tant d’autres mutations condamnent heureusement ces formes
insidieuses de prisons intellectuelles et spirituelles. J’avais plusieurs fois remarqué, chez nos
amis Anglais et Américains, des « audaces » réjouissantes et possiblement
prophétiques.
Un autre ami, nettement plus
jeune et prof de physique, m’a conseillé l’acquisition d’une sorte de résumé
scientifique, très actuel, des questions profondes qui se posent
aujourd’hui à tout être humain qui essaye de réfléchir sur « le
pourquoi et le comment de son existence… » A commencer par celle du
cosmos. J’ai savouré la profondeur, la prudence, et le respect mutuel perceptible dans ce bilan. Je vous présente
ce bouquin dans « Chrétiens du XXIe (11) ».
Les conséquences de la physique quantique au
niveau atteint aujourd’hui, bouleversent notre conception, notre perception du
temps. Et donc de l’espace. Sachez que si je vous ai un peu « cassé les
pieds » à revenir si souvent sur ces frontières devenues très floues,
cette très forte intuition, née lors de mes « RV d’Amour », quasiment
quotidiens, face « Au Bureau Chef » est confirmée par des
scientifiques de niveau international.
L’élection de notre François 1er, son immédiate et courageuse rupture avec le
« politiquement correct » en matière de communication sont
pour moi un deuxième « signe ». Son discours devant les jeunes du monde, sur la plage de RIO est
un appel à une révolution véritablement christique. Bref, je
n’ai jamais été désespéré… Mais je reprends « Espoir » ! La « Civilisation
de l’Amour » est relancée. Les forces de mort et nos
conditionnements mortifères vont reculer (… sans jamais cesser de se
défendre !) Courage et fonçons… !
Ce
chapitre sera le dernier de la série « THEO-GYMNASTIQUE ».
Cette sorte de sport
spirituel, pratiqué avec assiduité, dans le bonheur et chaque matin quasiment
depuis trois décennies, m’a mené à la prise de conscience d’une nécessité impérative : Celle de devoir changer totalement de mode prioritaire dans mes modes de
pensée.
Cette mutation n’est pas nouvelle me direz-vous. On la retrouve
chez tous les penseurs mystiques. Elle s’exprime en des tonalités différentes,
mais toutes sur le même axe et point n’est besoin d’être un « intellectuel »
pour la recevoir. Il me semble même que « l’intellectualisme » y est
un obstacle, un retardateur… Pour leurs époques, et toujours dans la nôtre, nos
grands maîtres spirituels demeurent d’une magnifique et lumineuse lucidité
attractive. Je pense à St JEAN, celui
de notre Évangile, à St JEAN de la CROIX
et Ste Thérèse d’AVILA, aussi à St SÉRAPHIN de SAROV,
à Ste Thérèse de LISIEUX, à padre PIO …
Je pense au livre de chevet dont
le titre est « JE VEUX VOIR DIEU » du Père
Marie Eugène de l’ENFANT JÉSUS, (bouquin du genre « épais »
que j’ai souvent offert à des amis). Les trajectoires spirituelles, de nos
enfances jusqu’au passage de « l’autre côté », y sont décrites. On
retrouve toujours les mêmes étapes sous des appellations différentes. Ces
étapes ne devraient aucunement être des « niveaux » de connaissances acquises.
Elles sont fort peu fonction de nos âges, bien qu’évidemment les fougues de nos
jeunesses y soient souvent encombrantes. Spontanément, du moins au début, on
les savoure à la manière du coureur de « 100 m haies », et on
recherche le toujours « plus haut », et toujours « plus vite »,
sans identifier l’erreur de base, laquelle handicape profondément notre
démarche.
Chrétiens
du 21e siècle, nous avons une chance formidable. C’est un DON de
DIEU, évidemment préventif face aux périls
accrus de notre planète :
La
révélation christique, insurpassable devant la totalité du cosmos et de son
Histoire, se fait plus directement accessible, pour tous, grâce à la compréhension
nouvelle du temps. OUI, la science, comme les religions (… surtout chrétiennes),
n’ont sur le fond plus aucune raison de chamailler :
- OUI, l’éternité existe, par une contraction du temps à zéro,
dans un (… ou plusieurs) des univers parallèles au nôtre, et qui nous sont
totalement imperceptibles.
- OUI, tout ce qui est, nous y compris, n’est qu’incessant objet de création
maintenu dans « l’être » par un flux énergétique bienveillant, dont
la source est extérieure à notre cosmos. Cette source ne nous sera probablement
jamais accessible en nos matérialités. Ce flux énergétique immatériel est donc
d’une totale ubiquité dans son atemporalité.
- OUI, notre « Grand Frère »
JÉSUS, « Premier né d’entre les morts » veut nous « transmuter »,
dès aujourd’hui (… mais si nous le voulons bien), en Sa double nature de Vrai
DIEU et Vrai homme, « à l’image de DIEU » Créateur.
Au plus profond de chacun,
cette nécessité d’ancrer progressivement nos intelligences à notre
atemporalité, déjà présente en nos quotidiens parfois si pesants, est la clef du « Bonheur DE DIEU »,
bonheur insurpassable basé sur Son AMOUR en mode réception et réémission, signature de notre
libre « christification »
très progressive. Indispensable signature aussi de l’émergence effective de la « CIVILISATION de l’AMOUR »
DANIEL-KOKA.