PRÉSIDENTIELLES
2017 (1)
OUI, en
cet été 2015 je suis un peu en avance… Mais le moins qu’on puisse en dire est
que la campagne est commencée. Au
point que les problèmes de fond sont
totalement « escamotés » par le tapage médiatique concernant tous
les candidats possibles. Et il n’en manque pas.
Je reproduis un extrait
de la revue « JÉSUS – LES CAHIERS DE L’AVENIR » (N°
162 – Septembre 2014 – 27240 DANVILLE)
Cette revue a hélas cessé de paraître l’année dernière. Un petit impertinent y
sévissait. Sa tonalité est véritablement « CATHO-GRATTEUSE », avec
un humour talentueux qu’il convient de saluer…
Gaucheries
Le Premier ministre Manolo Tango visitait les usines à gaz,
récemment rachetées par un fonds de pension nord-américain grâce aux efforts
diplomatiques du gouvernement.
Il voulait témoigner de l'engagement du gouvernement
auprès des entreprises, que concrétiserait le Coup de Poing Fiscal que l'on
discutait âprement à la buvette du Sénat.
Le Directeur Général lui faisait admirer les robots qui
assuraient l'assemblage final des tuyaux de poêle fabriqués à la main par des
enfants bangladais en toute qualité artisanale équitable.
- Nous nous ressemblons beaucoup, vous et moi, entonna
M. Tango. J'aime à dire que je suis le Directeur Général de cette grande
entreprise fraternelle qu'est notre République. La gauche n'est pas
l'adversaire des entreprises. Je voudrais d'ailleurs prouver à nos concitoyens
que nous sommes tous, au fond, des entrepreneurs. De gauche.
- Je ne vous cache pas, monsieur le Premier, que c'est
uniquement par patriotisme que nous maintenons cette unité d'assemblage. Les
impôts, les charges, les taxes, la laïcité, les normes de sécurité, le prix de
l'électricité, l'existence des syndicats nous mettent à l'agonie
- Rassurez-vous : une vraie réforme de gauche vous
débarrassera de tout cela…
Une silhouette passa furtivement entre deux machines
rutilantes. Le Premier ministre dégaina son carnet à souches.
- Travail dissimulé ? Votre compte est bon!
- Pas du tout, monsieur le Premier, il s'agit d'un des
quelques employés qui ont pour fonction de faire machiner les machines. On les
appelle des ouvriers.
- C'est donc là cette étrange espèce chez qui prospère
l'alcoolisme, et qui vote pour les Nationiques ? Comme c'est curieux.
Pouvez-vous en faire venir un, que je l'examine?
L'ouvrier fut amené au Premier ministre. Comme on lui
tenait les deux bras, le Directeur Général lui enleva son casque de protection,
par politesse. C'était un homme assez maigre, le teint d'ébène, les tempes
grisonnantes. —
- Ainsi vous êtes ouvrier. Et vous avez naturellement
votre carte de séjour républicaine? Vous faites partie de l'immigration utile
qui est le levain de gauche de notre pays? - - Je suis Welche, monsieur le Premier.
- Comme c'est bien! Vous avez naturellement été
naturalisé pour avoir rendu de grands services républicains à notre patrie ?
- Je suis Antillais, monsieur le Premier, et Welche de
naissance.
- Comme c'est original! Avez-vous entendu parler des
efforts de gauche que le gouvernement prodigue pour vous faire traverser la
crise?
- Je sais qu'on ne me rembourse plus mes médicaments
pour l'asthme.
- C'est qu'il fallait absolument réduire les charges
sociales s'enthousiasma Manolo Tango.
C'est la seule méthode de gauche pour faire des économies. Plus de
budget, plus de déficit du budget! Le budget est une notion réactionnaire et
antirépublicaine !
- En attendant c'est moi qui paie mes médocs.
- Mais vous devez vous sentir plus à l'aise de
l'allégement de gauche de l'impôt sur le revenu ?
- Je n'en bénéficie pas, monsieur le Premier, je ne
gagne pas assez pour le payer.
- Ne vous en faites pas, avec nos suppressions de
charges sociales de gauche, l'an prochain vous gagnerez suffisamment…
Le Petit Impertinent
En 30 années, notre industrie
qui occupait des premières places aux classements mondiaux a rejoint le peloton de queue, et seulement quand elle existe encore. AREVA, leader mondial de
l’atome est au bord du dépôt de bilan. Nous savons bien qui devra payer… Notre agriculture et nos élevages nourrissait presque toute
l’Europe. Nous étions leur beau jardin… Nous ne
sommes plus qu’un parc à touristes et nos agriculteurs se suicident. M.
le Président et Manolo Tango n’ontt jamais fabriqué un € par leur propre
travail. Ils ne peuvent pas comprendre que les sous ne
se fabriquent pas à la planche à billet, mais dans les usines, sur les
chantiers, dans les PME surtout, chez les artisans et entrepreneurs. Eux
risquent leurs biens pour le bien commun, avec en premier ligne les salaires de
leurs employés. Nos politiques ne risquent absolument rien. Ils ont organisé
leur impunité et leur irresponsabilité. Un certain « CHAT Huzac » en
est une triste illustration. Triste pour nous, et aucunement pour lui…
Nous
ne sommes pas en « démocratie ». Nous sommes
progressivement et depuis le deuxième président de notre 5e dans une oligarchie
prévaricatrice. Nos juges sont prisonniers de lois imposées par ceux qui
en profitent, et au nom d’un Code électoral que nos élus ont soigneusement
élaboré pour être à leur service. Plus à celui du peuple. Plus à celui de la
justice du Peuple. Nous sommes devenus esclaves
de la loi des hommes qui nous gouvernent. Ils bafouent la « VOX
POPULI …VOX DEI » et nous allons « dans le mur… » C’est la
voix du peuple, qui exprime Celle DU CRÉATEUR, donc les « fondamentaux »
DU DROIT. Et c’est DE CE DROIT là, de nul
autre, que devraient émerger nos lois.
Surtout pas l’inverse comme chez nous… !
En cette année 2015, Nos voisins du Nord et de
l’Amérique célèbrent le 800e
anniversaire de « LA MAGNA
CARTA ». Suivez le lien. Je
reproduis un texte de M. Guy MILLIERE. Il
est très instructif… Nos amis Suisses, avec leurs « votations » qui
renvoient parfois leurs politiciens se rhabiller, sont
plus réalistes que nous.