NEO-BARBARISME (3)

 

 

 

Notre belle France vient de subir l’horreur d’un acte d’affreuse barbarie, infligé par un gamin à une gosse (… novembre 2011, affaire de Chambon sur  Lignon). Voilà une vie effacée, et celles des deux familles irrémédiablement plongées dans un tunnel atroce. Comme d’habitude,  ce genre d’évènements  tragiques étant de moins en moins rare, les médias enfourchent immédiatement les questions habituelles  en vue de leurs effets anesthésiants. En écho aux deux premiers chapitres de cette courte série sur le NEO-BARBARISME, j’ose quelques questions plus dérangeantes parce que plus profondes en leur mise en cause des dérives progressives et insidieuses du système éducatif voulu par « Notre Sainte République Laïc »… et obligatoire :

- Pourquoi cette gamine se retrouvait-elle éloignée de ses parents, dans un pensionnat situé au diable vauvert, aussi grande que soient les qualités de l’établissement ?

- Pourquoi un gamin encore ado, s’était-il préalablement rendu coupable, et récemment, d’un viol avec assassinat programmé que seul le hasard avait heureusement déjoué. Les dérives violentes d’INTERNET, de nos chaînes de télé,  et des jeux vidéo sur ordinateurs, n’en seraient-ils pas essentiellement responsables ? La violence virtuelle, y compris la mort donnée ou reçue, n’y serait-elle pas scandaleusement étalée dans des neurones et des consciences en formation ? Pourquoi laissent-on se développer cette forme de cancer ?

- Au nom de quels intérêts ? Ou de quels idéologies mortifères ?

- Pourquoi est-il devenu sacrilège d’oser prononcer  le mot « morale… » ? Je me souviens de la réaction méprisante et brutale d’un de mes amis au cerveau peint en rose, quand je commis en sa présence cette  forme de sacrilège envers le « politiquement correct ». C’était avant l’avènement de  son St François le « bien nommé » à l’Elysée. Egalement en pleine crise de roséole  de notre chère Eglise de France, laquelle y a laissé des séquelles profondes. Depuis « on chicane » en affirmant que certes, il faut « de l’éthique… ! » Fondée sur quoi, sur QUI, cette éthique ?

- Pourquoi cet ado, un an après un premier drame quasiment mortel dont il fut l’auteur, a-t-il pu se retrouver dans un internat, au contact quotidien avec des gamines ? On nous explique, et chacun nous démontre, que la loi a été scrupuleusement respectée… C’est une fois de plus l’habituelle partie de « ping-pong » sur le thème « … c’est pas moi, c’est l’autre… ». Il demeure que le drame s’est produit, avec toutes ses funestes conséquences.

- Pourquoi cette distance croissante entre toutes les formes d’autorité d’une part et le peuple d’autre part ? On spécule beaucoup, et avec raison, sur l’influence de « la confiance » dans l’équilibre  et la santé des marchés financiers. Cette confiance ne serait-elle pas  également indispensable dans la gouvernance politique ? Ne serait-elle pas le signe irréfutable de la crédibilité des dirigeants ? La hausse constante des taux d’abstention, partout en Europe à chaque élection, ne serait-elle pas la marque d’un désespoir profond ? Le signe certain d’un cumul de fausses routes… ? Le diagnostic irréfutable d’un « manque d’altitude » chez nos dirigeants ?

- Enfin le système médiatique et les puissances financières qui le gouvernent, ne devraient-elles pas cesser de considérer le petit peuple comme naïf, et seulement propre à être caressé  dans le bons sens du poil, avec les méthodes démagogiques de mois en moins supportables ... ?

 

Je vous propose quelques raccourcis  offerts par le talent de M. PIEM. Ils résument bien nos fausses routes …

 

Ses racines :

 

 

…Une des résultantes :

 

 

 

La résultante globale ne me semble ni joyeuse, ni éphémère… Je la perçois comme « civilisationnelle » :

 

 

 

 

DANIEL-KOKA