PRESIDENTIELLES 2012… (9)
Ce sera le dernier chapitre de cette
série. Elle fut anormalement longuette, mais sous les contraintes folkloriques
de l’actualité. Quel splendide
témoignage, quel bel exemple donné au monde par notre beau pays… ! Et nous voici reparti pour le prochain
match, sur les mêmes bases hautement philosophiques qui se résument par « … ôtes-toi de là que je m’y
mette… ! » Je
constate avec tristesse que ces jeux stériles sévissent également dans la
hiérarchie de notre Eglise, et avec de moins en moins de discrétion.
En attendant, le présent est là. La crise
est là. François III est aux commandes, et dispose de toutes les
manettes de l’état, absolument toutes, et cela pour la première fois dans notre 5e il me
semble. Evidemment, comme chacun, j’espère le succès de son action, mais sans illusion sur les méthodes
perverses utilisées depuis trente années, tant par la gauche que par la
droite. :
Simples
constats illustratifs locaux :
- Il
y a une cinquantaine d’années, EDF construisait la centrale de PORCHEVILLE.
Pour l’époque, c’était un monstre de puissance, probablement une centrale des
plus puissantes d’Europe. Toute la haute mécanique
« turbines+alternateur » fut construite dans une usine située à
quelques kilomètres de mon domicile. Aujourd’hui, et après de multiples grèves
générales, cette usine n’existe plus. Les bâtiments se délabrent et quelques
artisans locataires essayent de survivre.
- L’environnement industriel était actif.
De nombreux sous-traitants étaient « tirés » vers le haut. Ils ont
évidemment disparu. Leurs délégués syndicaux également.
- Hier
(…
début juillet 2012), un
grand quotidien titrait en première page « L’état doit-il sauver
PSA ? » C’est un des fleurons historiques de l’industrie automobile
mondiale. Pourquoi la question ne se
pose-t-elle ni en Allemagne, ni chez nos amis Grands-Bretons ? Pourquoi AUDI paye-t-elle de
substantielles primes à ses ouvriers, et cherche à embaucher ? Les
syndicats sont cependant plus puissants chez eux que chez nous ? Cherchez l’erreur…
Les réalités présentes sont
incontournables. Souhaitons-nous beaucoup de courage. Deux + deux n’ont jamais
fait plus que quatre. Chacun le sait bien, du moins quand sa tirelire n’est
alimentée que par son propre travail. Voilà beaucoup trop longtemps que les
gras bénéficiaires de nos impôts, à hauts niveaux hiérarchiques (… nos
dirigeants syndicaux sont de cette famille), ne cessent de justifier des
tricheries hautement dangereuses. Et notre beau pays se délabre.
Les
Français désespèrent d’eux-mêmes…
DANIEL
KOKA.