PRESIDENTIELLES 2012… (5)
J’espère vous remonter le moral par
quelques clins d’œil rigolards. Gardons la faculté de rire,
de taquiner, de provoquer… même si les enjeux possiblement tragiques et inéluctables
qui nous guettent semblent totalement ignorés par ceux qui nous gouvernent.
Silence radio obligatoire ! Notre sainte république demeure un exemple de
vertu… On ne mesure pas combien nous
sommes devenus ridicules sous le regard de peuples plus sages et plus cultivés
que le notre.
Je confirme ici mon admiration pour la « pédagogie
philosophique » du Chat…
Les Belges sont véritablement des frères !
Heureusement, nos élites sont là… ! Gouverner, c’est prévoir !
Bref, le
refrain reste inchangé…
Il nous est servi depuis le départ du
Grand CHARLES…
Le
diagnostic du Chat, à
peine modifié, me semble
judicieux :
« Les Paumés » que nous sommes,
que je suis… sauront-ils, dans les obsolescences
de notre actuelle constitution, discerner quelle est la route de la résurrection.
Ces obsolescences
sont devenues suicidaires. Il fallait la stature d’un de GAULLE pour rester au-dessus d’une
« machine » où ceux qui produisent
essentiellement du vent et du papier, vivent de mieux en
mieux, en instrumentalisant les nécessitées simplement vitales du plus grand
nombre. Or ce sont eux, et eux seuls, qui fixent
à la fois de leurs traitements et qui doit payer… Depuis
une trentaine d’années, ils ignorent ou contournent la simple règle
d’arithmétique suivant laquelle on ne peut pas dépenser plus que ce qui est
produit. Notre logique
économique utopique, par ses excès irresponsables, a accumulé une dette qu’en son
état actuel et en sa logique interne de fonctionnement surtout, notre pays ne
peut plus rembourser seul.
L’ancien régime était caractérisé par le
pouvoir absolu d’un roi. Nous
avons désormais plusieurs milliers de roitelets bien installés, en des fonctions
de plus en plus héréditaires. Ils se sont organisés et structurés de manière
inattaquable puisque légale et constitutionnelle…
Dans cette dérive lente mais constante et
perverses, l’immense majorité des humbles, qui travaillent eux ou voudraient
travailler et ne le peuvent pas, sont en difficulté croissante pour assurer
leur simple survivance. Et celle de leurs gosses…
Ceux qui, dans ce système, se positionnent
en défenseurs des humbles en instrumentalisant
leurs misères dans des discours stériles, utopiques, totalement
déconnectés des réalités économiques désormais mondiales, toujours
démagogiques, me semblent les plus dangereux. Ils ne se privent surtout pas des
parts de gâteau que le système produit avec de plus en plus de difficultés. Arlette
fut la seule à demeurer vertueuse… Chapeau ! J’ose trois
observations :
- A la télé et en Finlande, un reportage nous a montré un très haut personnage politique arrivant chaque jour à son bureau en vélo. Il partage aussi ses repas du midi, avec tout le personnel du
ministère, à la cantine… J’aime ça… ! Bel exemple. Et ça n’est pas du
populisme. C’est simplement une grande noblesse dans l’exercice d’une haute
fonction. Je pense à de GAULLE recevant des cadeaux et disant dédaigneusement à
son aide de camp « … occupez-vous de ça… »
- M.
Tony BLAIR, premier ministre britannique, avait résumé sa logique d’action
en affirmant « … je ne veux pas
appauvrir les riches. Je veux enrichir les pauvres… » Notre « HIBOU EFFAROUCHE » (… dixit Laurent
GERA à l’époque en désignant Lionel JOSPIN) avait affirmé sa convergence avec cette profession de foi.
Le dogme de la lutte des classes restant infrangible chez nous, nos hommes de gauche
restent bloqués dans leurs arguments démagogiques… Pourtant,
les philosophies matérialistes (… dont le marxisme est l’aboutissement
politique) sont dorénavant
privées de tous leurs postulats fondamentaux par les récentes avancées de la
physique de la matière.
Encore un métro de retard, et de taille, dans nos modes de penser et d’agir.
- Aux antipodes de ces zizanies, le CHRIST JESUS ne cesse de nous dire « … aimez-vous les uns les autres…
comme JE vous ai aimés… des riches et des pauvres, vous en aurez
toujours… »
(… à suivre,
évidemment.)
DANIEL
KOKA.