BONNE ANNEE !

 

Mes vœux 2005 à quatre amis très chers…

 

Quatre seulement. Car je vous crois, vous seuls, capables d’humour et d’Amour à dose suffisante pour ne pas condamner ce que d’autres percevraient comme excessif, blasphématoire ou irrespectueux. Réflexe le plus fréquent induit par le poids du collier, la peur du bâton ou la fidélité à la gamelle de soupe.

Vive les esprits libérés. La gloire de DIEU, c’est l’homme debout, enseigne la patristique.

 

L’image qui suit m’a été offerte par mon grand fils pour Noël. Avec son épouse, ils sont cathos pratiquants et militants engagés. Je me réjouis de percevoir en ce cadeau, chez un jeune couple chargé d’une nombreuse marmaille, un humour tranquille, contestataire et libérateur. L’avenir est assuré !

Que P… ne soit pas inquiet. L’idée m’est venue de placarder ces vœux rigolards chez quelques commerçants, histoire de pimenter la pub actuelle de lancement.... Mais il m’a semblé que ce serait possiblement imprudent… J’ai donc renoncé. Je fais peut-être des progrès.

 

 

 

 

La référence biblique est évidente. C’est une illustration du passage de la Mer Rouge. Ou encore le peuple chrétien en exode sur cette terre, suspendu au dessus de l’abîme, conscient du danger pour 3 d’entre eux, pleinement confiant et libéré pour le 4e personnage.

Celui qui sauve le peuple en permettant le passage est un être vivant, très intelligent, aux possibilités étonnantes, volontiers farceur. Plus qu’un animal, comme nous. Un mauvais esprit avec gibus façon croque-mort prétend précipiter tout le monde dans le ravin. Deux monstres s’accrochent, portés comme tous par l’énergie de celui qui sauve.

 

Je vous laisse établir les correspondances locales.

 

Pour ma part :

-  Il me semble que la charmante blondinette sautillante qui marche en tête a une position de leader. Ne la voyant brandir ni code civil ni raquette de tennis, je pense à notre chère C...

- Gaston incarne tous les louangeurs, avec ou sans guitare, mais pas encore bien assurés de la solidité du pont. Nos « dévisseurs d’ampoules  » sont adorables (*).

- L’autorité ecclésiale est emblématique de la crédibilité actuelle du magistère pas seulement local. L’équilibre est précaire, assuré par une crosse baladeuse qui s’emmêle avec le trombone. Le volatile autoritaire qui fait contrepoids exprime clairement le PQ ambiant (PQ=Politiquement Correct, ici ecclésiastique). Vous aurez compris mon volontarisme « néga-orthographique ».

- Un gamin suit le troupeau. A son âge on ne peut pas faire autrement. Mais il n’a pas l’air bien rassuré.  Peu s’en faut que la jeunesse ne quitte le groupe et ne rejoigne la terre ferme.

- Le monstre qui pleure et se laisse piétiner les doigts ressemble à quelqu’un que je connais bien. Tant par sa noirceur, son air malheureux que sa position dans l’espace pas seulement social. Ils sont si nombreux ceux que nous piétinons du haut de nos certitudes, avec les meilleures intentions qui soient.

- La pieuvre du mal, ambivalent, collant comme les multiples ventouses de cet animal, obstinée s’accroche à l’ensemble plus qu’à un seul.

- Dernière rigolade, FRANQUIN qui le connaissait évidemment, a cru charitable à l’égard du Marsupilami de ne pas faire figurer P… sur le dessin. Un esprit immatériel flotte donc autour du groupe. Un esprit pondéré est heureusement impondérable…

 

Gros bisous à tous, vos proches y compris. Bonne année. Bonne santé.

 

 

 

« Faut rigoler…(x3)… Pour ne pas pleurer… »

( Henri SALVADOR)

 

Il n’y a plus que ça à faire pour être constructif.

Pour les mois à venir seulement (**) espérons-le.  

 

  (*) j’ai des amis évangélisateurs en Suisses. Je les admire pour la  belle efficacité de leurs actions collectives et ils me rendent généreusement mon amitié. La majorité d’entre eux ne sont pas catho. Ils appartiennent à des Eglises réformées, savent travailler ensemble dans une réelle fraternité, et savent accueillir avec chaleur et sans aucun forcing, quiconque se présente à eux. Notre monde catho charismatique les faits doucement rigoler… mais toujours avec amitié. Pour eux, ce sont des « dévisseurs d’ampoules »…

 

(**) Lors d’une relecture et mise à jour de ce texte, en septembre 2010, je dois hélas constater que la rigolade reste le seul moyen de ne pas pleurer  face aux comportement désespérant des communautés chrétiennes de mon secteur… Chicanes, zizanies, luttes d’influence ou de pouvoir, vacheries diverses… Ils sont rares les saints qui survivent et agissent dans pareil climat. Mais il y en a… Et qui tiennent bon… !

 

 

DANIEL dit « KOKA »

Retour au sommaire du "Livre de Daniel"