BONNE ANNEE !
Quatre seulement. Car je vous crois, vous seuls,
capables d’humour et d’Amour à dose suffisante pour ne pas condamner ce que
d’autres percevraient comme excessif, blasphématoire ou irrespectueux. Réflexe
le plus fréquent induit par le poids du collier, la peur du bâton ou la
fidélité à la gamelle de soupe.
Vive les esprits libérés. La gloire de DIEU, c’est l’homme debout,
enseigne la patristique.
L’image qui suit m’a été offerte par mon grand fils
pour Noël. Avec son épouse, ils sont cathos pratiquants et militants engagés.
Je me réjouis de percevoir en ce cadeau, chez un jeune couple chargé d’une
nombreuse marmaille, un humour tranquille, contestataire et libérateur.
L’avenir est assuré !
Que P… ne soit pas inquiet. L’idée m’est venue de
placarder ces vœux rigolards chez quelques commerçants, histoire de pimenter la
pub actuelle de lancement.... Mais il m’a semblé que ce serait possiblement
imprudent… J’ai donc renoncé. Je fais peut-être des progrès.
La référence biblique est évidente. C’est une illustration du
passage de
Celui qui sauve le peuple en permettant le passage
est un être vivant, très intelligent, aux possibilités étonnantes, volontiers
farceur. Plus qu’un animal, comme nous. Un mauvais esprit avec gibus façon
croque-mort prétend précipiter tout le monde dans le ravin. Deux monstres
s’accrochent, portés comme tous par l’énergie de celui qui sauve.
Je vous laisse établir les correspondances locales.
Pour ma part :
- Il me semble que la charmante blondinette sautillante qui marche en tête a une position de leader. Ne la voyant brandir ni code civil ni raquette de tennis, je pense à notre chère C...
- Gaston incarne tous les louangeurs, avec ou sans
guitare, mais pas encore bien assurés de la solidité du pont. Nos
« dévisseurs d’ampoules » sont adorables (*).
- L’autorité ecclésiale est emblématique de la
crédibilité actuelle du magistère pas seulement local. L’équilibre est
précaire, assuré par une crosse baladeuse qui s’emmêle avec le trombone. Le
volatile autoritaire qui fait contrepoids exprime clairement le PQ ambiant (PQ=Politiquement Correct, ici ecclésiastique).
Vous aurez compris mon volontarisme « néga-orthographique ».
- Un gamin suit le troupeau. A son âge on ne peut
pas faire autrement. Mais il n’a pas l’air bien rassuré. Peu s’en faut que la jeunesse ne quitte le
groupe et ne rejoigne la terre ferme.
- Le monstre qui pleure et se laisse piétiner les
doigts ressemble à quelqu’un que je connais bien. Tant par sa noirceur, son air
malheureux que sa position dans l’espace pas seulement social. Ils sont si
nombreux ceux que nous piétinons du haut de nos certitudes, avec les meilleures
intentions qui soient.
- La pieuvre du mal, ambivalent, collant comme les
multiples ventouses de cet animal, obstinée s’accroche à l’ensemble plus qu’à
un seul.
- Dernière rigolade, FRANQUIN qui le connaissait
évidemment, a cru charitable à l’égard du Marsupilami de ne pas faire figurer
P… sur le dessin. Un esprit immatériel flotte donc autour du groupe. Un esprit
pondéré est heureusement impondérable…
Gros
bisous à tous, vos proches y compris. Bonne année. Bonne santé.
« Faut rigoler…(x3)… Pour ne pas pleurer… »
( Henri SALVADOR)
Il n’y a plus que ça à faire pour être constructif.
Pour les mois à venir seulement (**) espérons-le.
(**) Lors d’une relecture et
mise à jour de ce texte, en septembre 2010, je dois hélas constater que la
rigolade reste le seul moyen de ne pas pleurer
face aux comportement désespérant des communautés chrétiennes de mon
secteur… Chicanes, zizanies, luttes d’influence ou de pouvoir, vacheries
diverses… Ils sont rares les saints qui survivent et agissent dans pareil
climat. Mais il y en a… Et qui tiennent bon… !
DANIEL dit « KOKA »