VERS « LA C.C.B.F. » (3)
(Le 21
juillet 2012)… à propos du 50e anniversaire de VATICAN II.
Mes amis CCBF, vous me pardonnerez j’espère d’oser
marquer ma distance à propos des controverses actuelles si brûlantes à
l’approche du cinquantième anniversaire de VATICAN II.
- OUI, comme CHRISTINE agitant ses pieds dans le bénitier, j’admire le
résultat inespéré de ce dernier concile, parfaitement achevé lui,
enterrant les errements excessifs de VATICAN I (demeuré inachevé), et nous
ouvrant la route d’une résurrection de plus en plus nécessaire face au monde
actuel. OUI, la signature de l’ESPRIT SAINT « aux
commandes » y fut évidente. OUI,
la sotte
obstination orgueilleuse de la Curie ne le fut (… et ne le reste !) pas
moins.
- Mais la
léthargie de nos Eglises, en forme d’agonie par désertification s’accentue.
Je hurle
NON à toutes ces guéguerres de clochers. Certes,
sous nos pauvres regards, elles nous semblent fondées. Mais sous le regard de
l’ESPRIT ? Sous le regard du PERE et de Son FILS ? Ne pensez-vous pas
qu’elles soient à en « chialer » ? «… C’est
à ce signe qu’on vous reconnaitra… » Donnons-nous à ceux qui nous observent du
dehors, un «signe» d’Amour crédible… ? Manifestement non. Nous
présentons un triste spectacle de zizanies insipides qui font fuir tous les
gens de simple bon sens. Témoins Du DIEU d’AMOUR… allons donc ! Ils nous
prennent pour des aveugles, ou pour des imbéciles… !
- Dans nos
argumentaires mutuels j’observe l’absence quasi
totale de référence à «LA PERSONNE de NSJC ». On ne débat que
de concepts intellos, théologiques, historiques. On brandit de toute part des arguments
construits par nous, au fil des siècles, en prétendant qu’ils sont l’œuvre de
l‘ESPRIT (… ce qui est vrai bien sûr, mais partiellement) on escroque la
« divine propriété » (et alors là totalement). Nos clochers, en leurs diversités, nos
liturgies, nos usages, sont devenus des idoles… Toutes sont belles
et respectables, mais le plus souvent
toutes sont tristes, éloignées de
« l’agir christique ». Elles
témoignent beaucoup plus d’oligarchies religieuses en défenses que de «La
Sainte Présence Agissante de NSJC». Ceux qui y sont trompés sont de plus en
plus rares. Nous sommes devenus des
obstacles à La Présence Réelle et bien agissante du Ressuscité, surtout par les
contre-témoignages auxquels nous nous sommes habitués.
- Le
Christianisme ne saurait disparaitre. Nous savons que c’est impossible, par CELUI qui nous
habite. Mais nos structures branlantes sont en phase
d’effondrement. Cessons de nous prétendre constructeurs voire même restaurateurs. 20 siècles sont passés avec un étrange mélange de merveilles et
d’horreurs. Il est temps de substituer les discernements amoureux et
communautaires, remontant de la base sous les inspirations multiples et fécondes
de l’ESPRIT, aux spéculations institutionnelles descendantes presque toujours
teintées de pouvoirs bien terrestres.
- Ces communautés existent, mais tôt ou tard
« récupérées » et « mises sous tutelle » du cléricalisme
ambiant. Qu’il soit « tradi » ou pas n’y
change rien… Cherchons les saintes et
les saints. Clercs ou laïcs il y en a beaucoup plus qu’on le croit…
Méfions-nous de nos égos. Discernons fraternellement la richesse de nos
formidables diversités. Invitons généreusement à « … venir et voir… combien
est bon le partage DU PAIN et du VIN, en SON NOM… » Mais en toute
simplicité familiale, et pas nécessairement par des rites compliqués qui le
plus souvent ne parlent plus à nos cœurs.
- La CCBF sera-t-elle un moteur efficace dans cette
forme de résurrection… ?
(Le 16
août 2012)… à propos du projet de loi sur le mariage des homosexuels, et de la
lettre de Mgr 23 lue dans toutes les églises de France
Mes amis, essayons un tout petit peu de penser ces
questions en les transposant à travers l’Amour du PERE. AMOUR pour tout ses enfants de la planète
(… que pas un seul ne se perde…). J’économiserai vos efforts de lecture en
scindant mes réactions en trois envois séparés…
1/ « IL » se lamente de constater nos
incessantes chamailleries entre tenants des religions de DIEU (… qui trop
souvent négligent l’homme) et ceux des religions de l’Homme (… qui vont jusqu’à
nier Son Acte Créateur incessant, pourtant de plus en plus évident sous le
regard scientifique actuel).
2/ Toutes deux, instrumentalisent Son AMOUR, au profit
de bas intérêts bien terrestres, et par des techniques de manipulation
quasiment identiques. Des miroirs aux alouettes brandissent des idoles pour
renforcer des territoires d’influences et de profits, au détriment de la
dignité des « petits devant DIEU ».
3/ Il est triste de constater que notre chère Eglise
catho est bien la championne mondiale en la matière (… heureusement avec
beaucoup de contrepoids ponctuels en sainteté. Mais ils sont le plus souvent
contrariés de leur vivant et habilement « récupérés » ensuite).
3/ C’est LE PERE qui a institué la sexualité bipolaire pour
l’émergence de la vie biologique d’abord,
animale ensuite, puis humaine au stade où nous en sommes. «IL» vint épouser en Son FILS JESUS absolument toute
notre nature, avec tous les appétits de vie si nécessaires, mais sans aucune
des faiblesses qui nous sont si coutumières.
4/ LE PERE, en SON FILS,
nous a « démontré » (… par Sa
Résurrection) qu’en débordement de la vie biologique,
c’est à La Vie Eternelle que chacun est destiné, même quand il en
nie la perspective, et quels que soient les handicaps que nous accumulons (…
cachons et refoulons) tous. « Soyez saints comme LE PERE est
Saint… ». Voilà la perfection qui
nous attend, mais surement pas en cette vie, car « … TOI SEUL est
saint… »
5/ Saints, nos
chers cardinaux de la Curie et d’ailleurs le sont probablement plus que vous et
moi. Il arrive même que ce soit évident. Comme pour nous, La Miséricorde leur
est assurée, et DIEU seul peut placer la frontière du « Péché contre
l’Esprit ». En la matière, la pesanteur de nos sexes et celle de nos égos
est ravageuse…
6/ La vie, biologique d’abord, et Eternelle déjà, ne peut
être transmise en « qualité ultime anticipée » que par un papa et une
maman qui s’aiment bien charnellement et dans une stabilité durable qui est
devenue gênante (provocatrice même !) face aux habitudes foncièrement
individualistes de notre époque.
7/ Le célibat imposé aux prêtres est à double face. Il
est souvent une route de sainteté. JESUS fut certainement de toute l’Histoire
le plus célèbre célibataire, chaste et vrai amoureux. MARIE aussi… Mais PIERRE
le premier pape était marié. Et quelques autres parmi les 12 également… JUDAS
ne l’était pas (… mais pratiquait clandestinement la chasse aux jupons de son
époque). JEAN fut célibataire et chaste toute sa vie. Combien de souffrances
sont générées, cachées, derrière cette obligation de célibat quand elle est
mutilante… L’Eglise
n’est pas là pour faire souffrir des Enfants du PERE. JANSENIUS fut
et reste un dangereux malfaisant, hélas pas encore digéré…
8/ LE PERE souffre de nos multiples formes de
« phobies ». C’est de SON AMOUR qu’«IL» nous veut les transmetteurs.
« IL » m’aime, avec une démesure symétrique à mes turpitudes. Je sais que cet Amour est
sans cesse proposé à chacun… Cessons de dresser des barrages à ce flot de
tendresse et de pardon. LUI seul est porteur de Vérité, de Liberté et d’Amour.
Prenons conscience de la profondeur
abyssale de notre finitude, de notre matérialité. Elles restent nécessairement
plus ou moins animales puisque DIEU l’a voulu ainsi. Seul l’ESPRIT peut
« nous révéler la profondeur de notre péché ». Refuser le concept
même de péché, c’est refuser le sauvetage de La CROIX et la finalité même de
l‘Incarnation. C’est de l’antichristianisme absolu.
9/ Mais rien n’est pire que la solitude affective.
Le PERE ne veut pas cette sorte de souffrance, ni sous la
forme du célibat imposé, ni sous celle des homophobies diverses actuelles.
L’amour
idyllique durable et tendre entre un homme et une femme demande du temps pour
sa construction. Beaucoup de temps, de désillusions, de pardon et de
persévérance dans la confiance et l’abandon à l’autre.
10/ Les enfants qui jalonnent de fleurs cette
longue route en sont l’indispensable ciment, et « eux aussi se construisent
dans cette construction ». Elle est bien réellement l’œuvre de
DIEU. Nos conditionnements ancestraux, nos pathologies, nos tendances égoïstes
causent souvent des désastres qui ruinent tout. Ils deviennent rares, ceux qui
arrivent au bout de la belle route. C’est
majoritairement par son Amour agissant
(.. . discrètement, et surtout si nous acceptons explicitement son aide
par le « signe » des sacrements de l’Eglise) que le « Vrai Bonheur » émerge, tant pour les parents que
pour les gosses. Il a une toute autre saveur que celle du cirque médiatique
actuel…
11/ Nos mutilations
intimes, souvent cachées, parfois non
identifiées, presque toujours
héritées de nos conditionnements antérieurs, sont des handicaps permanents. Ils sont évidemment objets
de la Miséricorde divine. Ils ne devraient jamais être cause
d’exclusion, de solitude, de souffrance, de suicide… Ils devraient toujours
trouver une consolation dans le partage des mêmes douleurs et leur dépassement
par une courageuse synergie amoureuse. C’est la réponse certes partielle, à ce
besoin fondamental d’aimer et d’être aimé qui habite tout être humain. Ce
besoin est l’énergie fondamentale de vie. C’est la toute première et permanente
expression de la volonté de DIEU dans Sa Création. Il s’agit tout simplement de
ne pas transformer en enfers de solitudes affectives, des vies que LE PERE veut
conduire au paradis. Ce choix concerne tous les exclus, adultes, enfants… Rien
n’est pire que l’absence d’Amour.
12/ DIEU agit souvent, et avec puissance, en
contradiction parfois, hors des sentiers battus et rebattus par les autorités
religieuses. Vive LUI… ! Demandons-nous, si nos rigidités dogmatiques ne seraient
pas trop souvent (… pas toujours !) des remparts et réconforts faciles, à nos propres refoulements.
Je pense à l’affaire de la poutre et de la
paille… Nos prétentions à la vertu sont hypocrites. Nos
condamnations sont des lâchetés face au commandement de l’Amour. C’est notre
témoignage collectif, rayonnant d’un Amour manifestement autre que seulement
humain, qui assure la thérapie enseignée par Saint PAUL. Nous en avons tous,
absolument tous, besoin.
(Le 25
août 2012)… à propos du déficit «communionel »…
Mes amis, nous manquons tous, dramatiquement, de « Communion ». Ce
constat me concerne au moins autant que nos dirigeants de toutes familles,
qu’elles soient mitrées ou issues de nos suffrages.
Pour
nous, « pauvres » chrétiens, la communion n’est plus que la démarche
routinière, ritualisée en fin de nos messes (… certes après le
« baiser de Paix » qui lui, rallume parfois un peu la flamme au fond
de nos cœurs). Pour
les autres, elle s’exprime avec infiniment plus de présence et d’évidence sur
les stades ou lors de festivals artistiques. Nous en sommes tous à confondre
« communion » avec nos nécessaires communautarismes complices,
surtout quand ils nous chauffent les cœurs en leurs partages. Nous confondons
les effets sensibles avec la finalité spirituelle, existentielle d’abord, et
surtout divine qui devrait la gouverner, du moins si nous cessions de
contrarier l’action de l’ESPRIT. Celui de DIEU, surtout plus le nôtre.
Voilà une bonne vingtaine d’années que je rêve,
en notre Eglise d’abord (… et par contagion émerveillée ensuite), à un mode de
gouvernance de toute communauté humaine où « La PRESENCE REELLE » du
CHRIST JESUS serait clairement et très
simplement affirmée. Lors de nos « conseils », de nos
« discernements », de nos « assemblées votantes », je nous voie préalablement en débats,
autour d’une table, au centre de laquelle trône un ostensoir majestueux encadré
de quelques beaux cierges. Chacun s’exprime, dans le calme, la mesure, le
respect de la Sainte Présence agissante dans les profondeurs des autres. Les
décisions ne sont prises qu’à l’unanimité, sans aucune pression de qui que ce
soit d’autre que JESUS qui met en réelle communion agissante et synergique les
splendides diversités présentes. « IL » veut que nous cessions de
confondre, familles et individus, analyses et chamailleries, discernements et
manigances, Volonté de l’ESPRIT SAINT et « politiquement correct ».
OUI, je sais…
je suis un vieux rêveur possiblement gâteux… Mais le récent film
« DES HOMMES ET DES DIEUX » nous montre La Vrai route chrétienne.
Toutes les autres vont dans le mur. Et point n’est nécessaire d’être moine pour la
suivre, cette route de VRAI BONHEUR…
Le 13
septembre 2012)… à propos de la Prière Universelle demandée pour le 15 août par
Mgrs 23, cardinal de PARIS et chef de l’Eglise Catho en France …
Bien chers
amis je suis profondément attristé par la tournure que prennent nos partages,
surtout depuis cette P.U. de Mgr 23 le 15/08. J’ose vous écrire que vus de
l’extérieur (… bien que je sois très immergé dans nos bénitiers) nous donnons
là un témoignage aussi peu crédible, aussi peu attractif, (… à faire
fuir !), que les récents affrontements de « NICOLAS » avec
« FRANCOIS » (… vous identifiez les saints dont je parle). Ou
actuellement des UMP avec les socialistes,
chez nous aussi des « V I » avec les « V II », et
globalement de tous ceux qui affirment que DIEU leur parle, au fond des cœurs,
dans la cohérence du monothéisme de tous les descendants d’ABRAHAM. Nous
chrétiens, surtout « Catholiques » et « Orthodoxes » par
l’Eucharistie agissante en son rayonnement intime, sommes avant tout les petits
frères et sœurs de DIEU qui ne cesse
d’épouser notre matérialité. Dans l’infini respect des finitudes de nos
diversités. Aussi « éclectiques » et respectables qu’elles soient,
nos contorsions neuroniques individuelles ne sauraient être l’expression « COMMUNIONNELLE » de
JESUS, s’exprimant par l’ESPRIT, que dans la prière commune, le jeune commun,
le discernement calme et fraternel. Et
finalement des décisions en préalable à l’action.
De grâce,
éloignons nous de ces chamailleries de
sages (… il en faut !) et intelligents (… il en faut aussi !) dont
nous condamnons les effets chez les autres. Sans nous sentir concernés… ?
(Le 20
septembre 2012)… vers deux amies…
Je suis allé faire un tour de lecture sur le blog de
BERULLE. Le moins qu'on puisse en dire est que "ça décoiffe". Je
devais dire que "ça démittre", mais dans la
fraternité, le respect, et une contestation lucide, courageuse et constructive
que je partage pleinement.
CHRISTINE tu es une "VRAIE PROPHETESSE",
bravo, on en manque cruellement. Comme osait le proclamer un de mes saints
maîtres (...il y a plus de 30 ans. Evêque très haut placé dans la hiérarchie de
son pays !) "En matière de prophétisme, pour
ne pas craindre les faux prophètes, on applique dans l'Eglise la méthode
d'Hérode. On les assassine tous à la naissance..."
Sache que je ne suis aucunement un familier de la
brosse à reluire. Mais là... tu me souffles ! Ce vent a une odeur très
savoureuse, bien que redoutable parfois. J'espère
ne pas me tromper de trop en évoquant le véritable Esprit de Pentecôte.
Toute mon admiration et mon amitié à Mgr Piétro De
Paoli...
(Le 20
septembre 2012)… à propos de la Sainte Liberté :
De saints prêtres (… si, il en existe, je vous
l’assure !) m’ont enseigné que LE PERE désire,
avec toute la puissance de Son AMOUR, et POUR TOUS SES
ENFANTS, leur divinisation progressive en cette vie, et totale en l’autre.
Car « A SON IMAGE » il nous a créés.
Cette image implique surtout une liberté
absolue, totale, dont DIEU SEUL dispose, en son infinie puissance. Notre
« soif de liberté », comme « notre soif d’amour », ne sont
que l’émergence spontanée, en notre matérialité éphémère, de ce désir du PERE
vers son enfant. Il s’agit évidemment de La Liberté (… majuscule
SVP !) et de l’Amour (… dito), qui sont tout autres choses que la si
pauvre liberté démocratique, ou que les « gesticulations plumardesques » aussi sportives, nécessaires et nobles
qu’elles soient (le plus souvent espérons-le…)
Nos consciences, elles seules, nous proposent
incessamment des choix. Nos conditionnements, médiatiques, culturels, et même
religieux, nous en proposent également. Chacun
doit rester « déjà divinement » libre de ses choix. Toute
contrainte est une sorte de blasphème à la splendide finalité de nos vies,
telle que voulue par LE PERE. Il est triste de constater que trop de religieux
se positionnent souvent en adjudants de
quartier…
(Le 10
octobre 2012)… à propos du 50e anniversaire de VATICAN II :
Oui CLAUDINE, il y a urgence à ce
que LES PROPHETES (…et PROPHETESSES) retrouvent leur juste place dans le monde
pas seulement chrétien. DIEU n’a jamais cessé d’en envoyer.
Mais le concept de « Sainte tradition », et le fixisme
qu’elle implique, a sournoisement induit la triste constatation d’un de mes
amis, haut évêque en son beau pays : « Dans l’Eglise, pour
être sûr de ne pas manquer les faux prophètes, on applique la méthode d’HERODE.
On les assassine tous à la naissance… » Les Souveraine Liberté et toute puissance
de DIEU, doivent dorénavant affronter les très fréquents débordements de la
sagesse humaine, dont la Curie se fait obstinément la seule expression en
dernier ressort. Je pense que notre pauvre BENOIT, plus que ne le
fut notre JP II, et au nom de sa mission souveraine de défense de l’unité, en
soit réduit à un sinistre jeu d’ombre à double langage. Entre « La Folie de
DIEU » et la sagesse des hommes, St PAUL ne cesse de nous mettre en garde. Je suis heureux d’être perçu comme un fou…
Mais de DIEU j’espère.
J’achève le «
VATICAN 2035″ de Mgr Pietro de Paoli. Voilà qui m’a regonflé le moral ! Enfin de forts courants d’air
frais fortement oxygénés. Ma voilà conforté… Me voila tout rajeuni. J’en oublie
les rhumatismes de mes 75 printemps… ! Oui, il y a
des prophètes. Oui, ils ne sont pas morts. Oui, le travail sournois et incessant
d’anesthésie spirituelle de pseudos saints a des limites dans sa terrifiante
efficacité. Oui, il y a des femmes et
des hommes de courage. Oui, il a
de véritables chrétiens capables de penser autrement que dans une caserne. Oui, il y a de vrais saints prêtres et
Evêques, même s’ils sont condamnés à « la fermer », du moins en public.
PROPHETES et PROPHETESSES, réveillez-vous. Mais
au nom de JESUS. Et gare à l’inévitable résurgence de nos nombrils, de nos
certitudes, de nos chevilles qui se gonflent à proportion de nos hauts
potentiels neuronaux. Du moins ceux que nous nous attribuons si volontiers…
Mais je ne doute pas que Mgr Pietro me lira. J’ai souvent
été ému, aux larmes, devant la vérité profonde des nombreuses scènes et
personnages évoquées. Quoi qu’en dise ce « haut prélat » (… !)
DIEU parle toujours, peu ou prou, par la bouche de Ses Enfants. Là, « IL »
parle avec une force telle que personnellement, je n’ai aucun doute. Et je
précise que pour ce qui est d’en prendre « plein la g… », j’ai
du recul !
(Le 13 octobre 2012)… encore à propos du 50e
anniversaire de VATICAN II :
J’ai
vécu Vatican II comme la splendide promesse de voir revivre des paroisses, des associations, les
mouvements si nombreux et actifs à l’époque. Mais de les voir revivre sous les
impulsions « basiques et directes » de l’ESPRIT SAINT.
L’ouverture au monde, la synergie postulée active de
tous les évêques en une féconde collégialité, la liturgie participative en
communion vécue au niveau de tous les membres de toutes assemblées, furent pour
moi des « signes » puissants d’un retour initié vers l’Eglise des premiers siècles. Telle que LUC nous la décrit dans les ACTES. La belle floraison des mouvements
charismatiques, les merveilles que l’ESPRIT y accomplissait sous des formes souvent très « dérangeantes »
pour les cerveaux trop matérialistes de
notre siècle, confortèrent mon optimisme joyeux et contagieux. Malgré les fréquents excès de sentimentalisme de la variante « batraciens des
bénitiers ». Malgré aussi l’oubli, parfois, du sens du sacré et de la nécessaire vie mystique profonde et intime. Là où JESUS parle parfois, quand IL le veut bien.
En
mon cœur, le pontificat de JP II présente un bilan douloureusement contrasté. La sainteté de ce Grand Pape fut vite évidente sous
le regard de la planète entière et il est des secrets d’ordre mystique que je
ne saurais partager. Mais j’ai été témoin oculaire direct des basses
manipulations dont ce grand saint
fut victime de la part de son entourage.
Au « ras des pâquerettes », j’ai déploré les effets d’une récupération
lente, obstinée de tout le travail initié en direct par l’ESPRIT SAINT. Il est heureux
que l’inventivité de DIEU soit inépuisable pour contourner les incessantes résurgences d’usurpations de son autorité
suprême. Ce pauvre peuple des « PETITS DEVANT LE
SEIGNEUR », peuple auquel j’appartiens, est tellement c… que les « SAGES
ET INTELLIGE NTS » ont comme
premier devoir de se positionner en sauveurs. Sauveurs du monde, comme tant
d’énarques affirment l’être de nos républiques et autres sociétés civiles. Les
fruits de cette résurgence maladive du
cancer clérical sont évidents. Il en résulte que
l’institution est au bord du naufrage. Or JESUS a promis que rien ne prévaudrait contre elle.
En son fondement eschatologique, elle est donc indestructible et je le crois de
manière inébranlable. Mais en sa forme et ses expressions actuelles, si elle y persévère comme les
tendances multiples l’indiquent actuellement, « elle va dans le mur ». C’est certain et elle
survivra en des structures différentes mais véritablement rayonnantes de l’efficacité de l’AMOUR DIVIN dans le
quotidien des petits. On l’observe parfois… très localement, mais
beaucoup trop rarement. Et inévitablement, le processus de récupération et
d’éteignoir se met à l’œuvre… J’ai vécu Vatican II comme la splendide promesse de
voir revivre des paroisses, des
associations, les mouvements si nombreux et actifs à l’époque. Mais de les voir
revivre sous les impulsions « basiques et directes » de l’ESPRIT SAINT.
Si ça vous intéresse, dites-le moi.
Je vous décrirai comment ça marche.
DANIEL-KOKA