VERS « LA C.C.B.F. » (2)
(Le 9
juin 2012) … à propos de la confluence nouvelle entre FOI et SCIENCE :
J’ose quelques
propositions possiblement « éclairantes » sur « Le Mystère
Trinitaire » :
1/ Il est évident que l’infinité de DIEU, en tout, place notre
finitude dans l’impossibilité absolue et définitive de « comprendre »
DIEU. Nous ne pouvons percevoir de LUI que ce qu’ «IL» veut
bien nous laisser voir, et surtout dans la pauvre mesure des obstacles que nous
dressons à cette perception
2/
Les avancées scientifiques très récentes renforcent nos traditions
judéo-chrétiennes. Nous sommes
surtout charnels, soumis au temps et à
l’espace en notre matérialité. DIEU est totalement « a-temporel »,
immatériel, seulement
« énergétique » et présent simultanément dans tout le cosmos,
en une présence
interpersonnelle agissante qu’il nous propose à tout instant et que nous
refoulons. Car notre perception de « LUI » a toujours été
façonnée (nécessairement), par notre matérialité, nos 5 sens, nos contraintes
anthropologiques, nos conditionnements, nos rites religieux de toutes tendances. Depuis St JEAN surtout, nous savons que cette énergie unique et fondamentale qui
soutient tout le cosmos dans l’être (… nous y compris !) n’est qu’AMOUR, mais AMOUR éternel car se développant
dans l’éternité à laquelle nous participons déjà en notre éphémère matérialité.
3/
DIEU créateur unique se manifeste donc à nous en trois personnes accessibles à
nos finitudes, car en harmonie
profonde avec nos formatage coutumiers. Il est PERE, Il s’est fait pleinement
notre Frère Ainé en s’incarnant, devenant LUI-MÊME FILS, à la fois pleinement Homme en restant
pleinement DIEU. Et il renforce la divinisation qu’ « IL » veut depuis la nuit des temps, pour chacun de
ses innombrables enfants, en nous proposant de penser et d’agir en synergie
avec Son ESPRIT.
4/ JEHOVA, DIEU et ALLAH ne sont
(évidemment… ?), sur le fond, que des affaires de vocabulaire, qui
désignent la même personne divine unique. Celle « QUI EST » alors que
NOUS ne sommes que par LUI, et ne somme RIEN SANS LUI. Mais ce DIEU
unique, qui pour nous chrétiens se propose à nos pauvres consciences sous trois
modes, sous trois personnes, me semble beaucoup plus proche, beaucoup plus
accessible, infiniment plus « familial » et « comblant en Son
Amour ».
5/ Nous avons ainsi une sacré chance. Disons
plutôt une
chance sacrée. Elle implique des responsabilités.
« … allez… dites-leur que LE ROYAUME EST TOUT PROCHE… »
(Le 13
juin 2012) … une bonne blague publiée sur le site de la CCBF :
A propos de
pape exclu:
Ce sont Jean
XXIII, Jean-Paul II et Benoit XVI qui sont convoqués au bureau de Jésus-Christ
pour déterminer la durée de leur purgatoire.
Saint-Pierre les reçoit dans la salle d’attente et introduit Jean-XXIII, qui
sort cinq minutes après, un ticket vert à la main : » Magnifique, dit
Saint-Pierre, accès direct au Paradis, va, mon frère, entre dans la Maison du
Père ! »
Puis il introduit Jean-Paul II, une heure s’écoule. Jean-Paul II sort, la mine
triste, un ticket orange à la main: » Quarante ans de Purgatoire, bon.. allons console-toi, mon frère,
tu n’y sera pas seul, crois-moi et puis le temps passera vite ! »
Enfin il introduit Benoit XVI. une heure, deux, cinq…
huit heures s’écoulent. Enfin
Jésus-Christ sort, en sueur, titubant, l’air totalement absent. Pierre angoissé
se précipite : « Seigneur que t’arrive-t-il ? Que s’est-il passé ? » « Ben..,
dit Jésus-Christ, un ticket rouge à la main, j’ai pas tout compris.
mais j’ai écopé de mille ans…! »
(Le 15
juin 2012) … à propos des « LEGIONNAIRES du CHRIST »
Deux illustrations qui illustrent
« l’invasion » des légionnaires.
Je précise que nous avons, dans notre diocèse, un collège tenu par ces « militaires
de la foi ».
Il y a quelques semestres, au calme dans la chapelle
du St Sacrement de mon village, un jeune de 13 ans environ entre, constate que
je suis seul avec « Le Patron » (… vous voyez « QUI » je
désigne par ce haut rang !), et me questionne « …vous n’avez pas vu le Père X… (Ce nom ne concernait
aucune personnalité de notre secteur)…
j’ai rendez-vous avec lui pour parler des légionnaires du CHRIST… » Je
lui réponds négativement et il disparait. Or c’était un gars d’une famille très pratiquante,
fortement engagée, y compris dans le scoutisme.
Rencontrant quelques jours plus tard leur maman
(cheftaine dans le secteur), je lui pose la question « … mais sais-tu ce
qui se cache derrière ce mouvement … ? » Un air ahuri fut sa seule
réponse.
Ce matin, lors de ma visite
au « Patron », je remarque un document proposé à la lecture des
visiteurs. Un portait du Père Jacques SEVIN (… fondateur du scoutisme
catholique en France) illustrait une prière à la tonalité très
« militante », façon « scouts
des années 50 » où des groupes de garçons (… pas tous. Loin s’en
faut !) affichaient le style commando comme idéal. Ils
plastronnaient, plus haut, comme une élite. On les appelait « les
raiders ». Ils cultivaient collectivement la compétition, pas seulement
sportive et technique, mais également spirituelle, ancrée sur la forte
conviction d’avoir à entrainer les copains du secteur pour les sortir de leurs
médiocrités en vue d’assumer pleinement
leurs baptêmes. Ils étaient incapables
de percevoir le ridicule de ce centrage orgueilleux sur leurs nombrils… Des
groupes de zombis…
Simple rapprochement, et sans commentaire…
(Le 28
juin 2012) : En réponse à un bel hommage à Michel JACQUEY
Qui
est Jésus pour nous ?
22 juin 2012
Par Anne
Il faut parfois l’urgence du grand
départ pour que notre foi prenne la parole et dise tout haut ce que notre cœur
murmurait déjà, dans le silence. C’est ce qui est arrivé à Michel Jacquey (1934-2011), philosophe de
formation, qui a été chercheur-formateur au CNRS, au service des jeunes en
difficulté. Après avoir pris ses distances avec la foi de son enfance, il a
cheminé ces dernières années, lisant Etty Hillesum, Maître Eckhart, Adolphe Gesché,
Joseph Moingt …, échangeant avec des amis, prêtres et
laïcs.
Atteint d’un cancer, il a livré à
l’ordinateur les lignes qui suivent, le 22 septembre 2011 à 19h. Il est mort à
minuit. Sa fille a lu ce texte à la messe d’adieu.
Je ne pourrais absolument pas
témoigner, comme d’autres sont sans doute en mesure de le faire, d’un amour
brûlant pour la personne du Christ. Je
mesure donc le caractère très limité de ce que je peux répondre à la question.
Je pense même que, me concernant, il vient très vite un moment où il vaut mieux
que je me taise.
Mon point de départ est le suivant. Comme nous tous, je suis hanté par le
problème du mal. Du mal perpétré, comme du mal innocent. Il y a trop de choses dans ce monde qui
sont vraiment de nature à nous faire perdre espoir. Une immense protestation
s’élève en chacun de nous contre les injustices et les malheurs de ce monde.
Il est même possible que nous ne
croyions en Dieu, que parce que quelque chose en nous se mobilise de façon trop
pressante en faveur des souffrances et des malheurs du monde. Nous vivons dans un monde qui a trop besoin
d’être sauvé.
On demandait un jour à Paul Ricoeur pourquoi il venait si souvent à Taizé. Il a répondu
: « J’ai besoin de vérifier ma
conviction qu’aussi radical que soit le mal, il n’est pas aussi profond que la
bonté ! » Voilà une démarche forte où l’on peut suivre Ricoeur.
Le
pouvoir agissant de la bonté: Voilà quelque chose auquel je crois. Et il est frappant de voir à quel point le Jésus des
Évangiles est un Jésus qui apporte la guérison, un Jésus qui guérit. Pour
évoquer ce Jésus guérisseur il y a une très belle expression de Jean-Baptiste
Metz, qui évoque « le premier regard de Jésus ». Ce premier regard de Jésus ne porte pas d’abord sur l’universalisme
du péché humain mais sur celui de la souffrance du monde. C’est « une prise
de responsabilité pleine de commisération en faveur du monde. » Pour Jésus, le
péché consistera dans le refus de prendre part à la souffrance des autres, dans
le refus de voir au-delà du sombre horizon de sa propre histoire.
Ne sommes-nous pas devenus sourds face
à cette prophétie qui déclare que c’est dans notre histoire profane que le Fils de l’homme vient nous rencontrer
? Dans la parabole du jugement dernier, il est dit : «En
vérité, je vous le dis, ce que vous avez fait ou ce que vous n’avez pas fait au
moindre d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait ou que vous ne
l’avez pas fait. » Mt 25.
Si je comprends bien les prescriptions
bibliques, en particulier celles de Jésus, il y a une « alliance avec Dieu» qui
ne se vit et ne se maintient que grâce à notre façon de nous comporter envers
la souffrance des autres… Si je vois juste, il s’agit d’une douloureuse
implication dans la réalité, d’une profonde adhésion à «l’ici-bas». Pour dire
les choses autrement, il s’agit d’une façon particulière de rester sans défense
et incapable de se distancier face à la réalité, en idéalisant celle-ci ; il
s’agit d’une inaptitude délibérée à se
réfugier dans un « royaume de l’esprit » mythique.
Vers la fin du livre d’Olivier Le Gendre Confession d’un
Cardinal, on trouve ceci : «
Comment voulez-vous que je sorte indemne de tout cela? » dit l’auteur à son
cardinal qui l’avait invité à venir découvrir en Thaïlande la grande misère et
les engagements humanitaires auxquels il consacrait désormais sa vie.
«Oui, indemne, vous dites bien. Nous ne sortirons pas indemnes de ce monde,
répond le cardinal. Et c’est bien ainsi. Si tout le monde cherche à
sortir indemne de sa vie et de sa propre histoire, si tout le monde cherche à
se protéger, si tout le monde se « met à l’abri», que deviendrons-nous? Les
peuples riches à l’abri de leur société consommatrice ; l’Église à l’abri de sa
théologie, de son bon droit, de ses tentatives de restauration ; nous-mêmes à
l’abri des malheurs de ceux que nous croisons et qui nous demandent un geste
d’attention. Oui, que deviendrons-nous? « Nous serons une cymbale qui retentit,
si la tendresse de Dieu ne passe pas par nous pour atteindre ceux que nous
croisons sur nos routes. Mais pour cela, il faut accepter de ne pas être
indemne. Il faut accepter que le malheur nous atteigne, que les personnes nous
bouleversent. » Nous devrions prier le ciel de nous accorder la grâce de ne pas
sortir indemnes de ce monde. Je dis bien: « …la grâce de ne pas sortir indemnes…
»
En réalité, ou bien nos propos sur Dieu
portent sur une vision et une promesse de justice universelle, ou bien ils sont
vides et vains. Ce à quoi je veux croire, c’est donc à
cela :
« Il essuiera toutes larmes de vos yeux…»
L’affaire est tellement énorme qu’on se demande comment s’y prennent les
croyants pour avoir sur une pareille question une absolue certitude, être
absolument certains que telle est bien la finalité dernière du monde dans lequel
ils sont nés.
Mais arrêtons-nous sur ce mot. « Avoir
la certitude…» je n’aime pas beaucoup cette expression. Que certains se disent «habités» par une certitude, je le conçois comme
une grâce qui leur serait faite. Mais « avoir la certitude.. » Non, je n’aime
pas cette expression. Car rien, dans la foi chrétienne, ne s’appréhende dans le
registre d’un savoir assuré. Le Dieu dont témoignent les évangiles se tient
dans une lumière inaccessible.
Ce à quoi nous croyons ne s’appréhende que dans le
registre d’une espérance. Pour moi, la
foi demeure une énorme espérance. Et ce serait déjà beaucoup que d’être habité
par cette espérance.
La bonté n’est pas
seulement la réponse au mal, c’est aussi
la réponse au non-sens.
Cependant la bonté ne résout pas le
non-sens par des explications.
Elle ne le résout pas par un
raisonnement.
Elle le résout d’une
façon inexplicable.
Elle le guérit.
Si vous croyez un peu en cette bonté
qui donne un sens, eh bien aventurez-vous dans cette espérance. Et si vous n’y
croyez pas trop, eh bien aventurez-vous aussi. Aventurez-vous dans votre
vie.
La question posée fut posée à St PIERRE il y a 20 siècles : « … et pour vous… qui suis-je ? ».
On sait que sa
réponse lui valut des félicitations, mais que presque immédiatement, ensuite, il prit « un savon sévère »
sur le thème « … éloignes-toi de moi…
tes paroles ne sont pas celles de DIEU, mais celles des hommes… »
Et le même PIERRE, quelques mois plus tard renia JESUS, trois fois, pour sauver
sa peau. Le même premier pape, au matin de pâques ne voulut rien entendre des
racontars des femmes. Très peu de temps ensuite, il ne comprit rien non plus au
sens profond du reportage des disciples d’Emmaüs (… il me semble que nos
religieux actuels restent majoritairement dans cette incompréhension).
Ce
ne fut qu’après le matin de la PENTECÔTE, qu’il commença véritablement à
comprendre QUI est JESUS. Il ne
suffit pas d’une rencontre seulement intellectuelle, culturelle ou liturgique. C’est une
rencontre existentielle, avec quelqu’un qui est bien réellement vivant, avec
chacun, en nos quotidiens.
QUI est-il… ? Comme vous et moi, et cette
similitude est « renversante » quand on la constate et la partage…
Mais aussi pleinement DIEU, et ça… on ne peut l’entrevoir que très
partiellement. C’est impossible à formuler… Et c’est pourtant aussi une
dimension de nous-mêmes.
(Le 5 juillet 2012) :
… à propos de la conférence donnée au grand
séminaire de MILAN, le 26 avril 2012, par
le Père André FOSSION s.j. Elle avait pour titre
« ANNONCE ET PROPOSITION DE LA FOI AUJOURD’HUI. ENJEUX et DEFIS.
Vous pouvez en
télécharger la transcription en cliquant sur A. FOSSION à MILAN.
Je
ne peux plus suivre ce type de textes
pondu par des clercs qui essayent de « sauver
les meubles », en minimisant les conséquences des erreurs
antérieures, en taisant celles qui perdurent, et surtout en
restant dans la logique que DIEU, dans Ses infinies Puissance, Justice et
Miséricorde, s’interdirait de parler directement aux pauvres laïcs que nous
sommes. Nous sommes tellement « nonos », tellement
peu instruits de tous les « mystères », tellement peu bardés de hauts
diplômes théologiques. Nous avons tant besoin de nos chers
« sauveurs » consacrés. Bref, nous ne pouvons rien savoir de DIEU, et
eux seuls en savent un peu…
En outre (… et cette remarque n’est pas la moindre en
ses conséquences vers les « jeunes intelligences laïcs actuelles »)
les avancées décisives et convergentes de la science, surtout sur les cinq
dernières décennies, leurs synergies avec les
fondements de notre foi si nous osions un peu réfléchir et écrire avec
liberté, ne sont pas même effleurées. On habille d’audaces novatrices un « fixisme »
institutionnel que je perçois maintenant
comme suicidaire. Plus personne n’est dupe… Surtout pas les jeunes.
Rendons le pouvoir à l’ESPRIT SAINT, et
totalement. A la simplicité du CHRIST JESUS en ses incessantes actions sans nos
quotidiens à tous. Cessons d’usurper son autorité. Quand c’est « LUI » qui s’exprime, ça se
perçoit et ça devrait se discerner communautairement. Les ACTES des APÔTRES
nous racontent à quels usages quotidiens nous devrions revenir. Ils
n’excluraient aucunement l’apport de nos saints prêtres (… si, il y en
reste !). Pouvoir de l’ESPRIT, ou esprit de
pouvoir… ? Cessons de tourner autour du pot de confiture !
(Le 7
juillet 2012) , à propos du rôle des femmes dans
l’Eglise :
MICHELLE,
MARIE-JEANNE, et ANNE-MARIE merci pour vos réactions amicales et constructives.
En complément, et pour éclairer nos lanternes mutuelles, je reproduis ici une
de mes réactions récentes à notre cher comité de la jupe :
- Dans ce débat récurent et pénible (…surtout pour elles !) du rôle des femmes dans la
vie de notre société (… pas seulement l’Eglise, les églises, toutes les
religions, la politique) j’ose une
approche radicale. Radicale, au sens « à la racine ultime ». Pour nous,
croyants, DIEU est créateur de tout, et surtout de «LA VIE», biologique en
premier regard, mais éternelle, sous-jacente, depuis le matin de Pâques. En outre, totalement hors de la temporalité à laquelle notre matérialité animale
nous cantonne très généralement, c’est « … A son
image, qu’ «IL» nous créa… », qu’«IL» ne
cesse de nous créer, et que « … homme ET femme
IL LE créa… ». Une différence biologique est évidente, sa finalité
est l’expansion de LA VIE en ses deux dimensions, mais alors dans une
complémentarité synergique hors de laquelle la fécondité ultime risque de
disparaître. Ainsi, les débats qui cherchent à justifier le rôle de chaque
sexe me semblent-ils mutilants par avance, dès qu’ils s’éloignent de cette
responsabilité commune, sous le regard de DIEU, face à la grandiose mission qui
est celle de notre espèce. Car
quoi de plus grand que la transmission de « LA VIE ETERNELLE » à
laquelle DIEU invite chacun, à chaque seconde de notre vie ici-bas, aussi
pénible qu’elle soit parfois.
- Dans ce « challenge d’origine
strictement divine » (… qui est le fondamental du Christianisme : « … allez
dire au monde entier que le Royaume EST… ») je vois beaucoup
plus de grandeur, de noblesse, dans la part féminine. Donner la vie
(…biologique) pour nous les hommes, est trop souvent perçu puis ressenti comme
seulement une récréation parmi beaucoup d’autres. Pour vous mesdames, c’est
tout autre chose qu’un sport. Si LA PROCREATION est un acte commun (… étymologiquement
très significatif !), « LA VIE », tant biologique qu’éternelle, vous la
percevez naissante en vos entrailles, et pas seulement durant 9 mois. Combien
de grandes femmes (… cachées, oubliées !) dans cette « Histoire » de LA VIE ?
Combien de grandes figures dans notre Bible, intervenant toujours en des «
carrefours » hautement dangereux ? Pourquoi
le rôle central de La VIERGE MARIE, la « Maman de DIEU se faisant homme »
est-il à ce point minimisé ? Pourquoi
oublions-nous que ce fut Marie de Magdala et sa
copine, des femmes, qui annoncèrent aux 11 l’évènement historique indépassable
que fut la résurrection, évènement auquel les « mecs » ne comprirent rien sur
le moment ? Pourquoi DIEU a-t-il
réservé ce rôle à une femme disciple certes, mais dont le « métier » fut
longtemps celui de la «Mme Claude» du secteur ?
- C’est
surtout LE COUPLE HUMAIN, stabilisé en une éternité présente, par
l’amour divin plus que par nos désirs, qui fut, reste, devrait redevenir, le fondamental de
prêtrise voulue par le Créateur. Toutes les autres formes ; quelles que soient
leurs noblesses parfois grandes, ne sont que des adaptations « au terrain ». Y
compris le célibat et la chasteté de JESUS qui sachant très bien le sort que
NOUS LUI ferions, n’allait pas infliger à une épouse et des gosses une pareille
torture.
PS : Je suis le papa de 3 enfants, et le pépé de 9
petits-enfants. C'est ma femme qui a fait de moi un homme adulte. Je le suis
devenu quand j'ai constaté, en pleurant
d'émotion, que notre premier né avait à peu près le même formatage que ma main
droite ! Quelles incroyables vulnérabilités ! Quelles formidables présences de
cette émergence de l'éternité vivante qui nous attend tous. Et c'est vous,
mesdames, qui nous donnez ces irremplaçables merveilles... Bravo et merci... Merci aussi pour votre courage à nous supporter. Je
le pense plus rarement symétrique.
(Le 13 juillet 2012) … à propos de la grave crise actuelle du christianisme en général et
de l’Eglise catholique en particulier :
Mes chers amis CCBF, je
suis inquiet pour nous.
Spontanément, culturellement, nous adoptons les mêmes
travers que le conditionnement institutionnel impose à nos comportements. Mode d’expression, de témoignage plus
généralement, effectivement « bcbg », fortement teinté d’une belle
érudition, trop fortement aussi du noble désir de contribuer au
« sauvetage » de ces pauvres laïcs. Ils sont si généralement incultes,
voire païens, parce qu’éloignés du «VRAI DIEU » dont nous savons
tous qu’il aurait la bonté de ne se révéler qu’à nous. Evidemment en juste
rémunération de notre bonne conduite… ? Certes « DIEU seul
sauve… », mais heureusement qu’ «IL» nous
a… !
OUI,
il ne faut jamais adopter le politique du pire. Là, je suis d’accord avec notre chère
CHRISTINE. Mais qui l’a institué
perfidement, progressivement, continuellement au long des siècles qui suivirent
le passage en notre chair de DIEU LUI-MEME ? PAUL VI était lucide
quand il osa protester, en affirmant que « … le fumées de SATAN sont entrées dans l’Eglise ! » Le laïc que je suis constate, après 60
années d’acrobatiques « pieds au mur » au service des saints prêtres
que JESUS a mis sur ma route, que ces fumées dégagent dorénavant une odeur que
je n’ose pas qualifier par simple décence. Pas toujours heureusement, mais
beaucoup trop souvent…
Le
Pontife Suprême reste JESUS. Son représentant privilégié reste le saint Père, et doit le rester, certainement
jusqu’à la fin des temps. Mais
tous les autres, nous les laïcs compris, devons revenir aux modes de
fonctionnement individuels et communautaires décrit dans les ACTES DES APÔTRES. Notre institution, surtout
Catho, est devenue une idole interposée entre le peuple que l’ESPRIT veut sanctifier,
et les « saints officiels », en nombre décroissants faute de crédibilité. Parmi eux, comme
parmi les laïcs, quelques grands témoignages émergent au long des récentes
décennies, comme dans les siècles passés. Le rayonnement de notre cher JEAN
PAUL, (qui n’était pas le sien…) était mondialement évident. Celui d’une mère
THERESA aussi… Celui du pasteur Martin Luter King également.
DANIEL-KOKA