UNE THEOPHILIE du 21e  (7)

 

 

 

 

REVENONS à « NOS REGLAGES D’ANTENNE… »   

 

 

 

Vous avez peut-êtret bouquiné les précédentes « THEOPHILIES ». Vous avez peut-être écouté les enseignements de  Mgr Charles MATHIEU quand il évoque notre « R.C.A = Récepteur-Cœur-Amour ». J’ajoute seulement l’évidence que nous sommes aussi des réémetteurs d’une énergie amoureuse émise par « Le Seul Emetteur Vrai ». Vous voyez de « QUI » je parle… Tant en réception qu’en émission, le bon réglage de notre antenne est fondamental. Si nous restons seuls, il nous est totalement impossible de le réaliser. C’est une utopie suicidaire qui caractérise une forme de démence. La vie spirituelle, mystique surtout, mais la vie communautaire en parallèle, sont rigoureusement indispensables…

Je dois préciser une frontière très importante à mes yeux. Je n’ai aucune « accréditation » officielle pour oser vous proposer mes textes. Le « CATHO-GRATTEUR » est totalement libre d’expression, donc vulnérable à mes excès de langage, et d’égo. Je reste totalement sous votre évaluation amicale et fraternelle.

Ce que j’écris n’est aucunement le produit d’une érudition livresque acquise en faculté. Je n’ai que mon certificat d’études primaires, mon BEPC et pas même le bac. Je suis un produit de l’enseignement technique seulement,  des cours du soir ensuite en physique surtout, et de la vie sur les chantiers car il m’a fallu, comme vous, gagner le pain de ma petite famille (…et payer mes impôts, denier du culte compris, au profit de tant de sages et intelligents respectables évidemment. Petit bémol : ils ont mené notre monde en son admirable état contemporain).

Qu’il soit bien entendu que je n’ai aucune prétention. Je brûle seulement de continuer, amplifier, le partage du VRAI BONHEUR. Celui que DIEU n’a jamais cessé de me donner avec une générosité qui m’a toujours laissé pantois…Certes, les malheurs et les souffrances n’ont pas manqués. Mes bêtises non plus et ça continue…Mais l’âge venant, la sagesse devient plus présente et agissante, le recul nécessaire à la juste évaluation aussi…

A vous d’évaluer 

 

Le « gâteau » étant copieux, il convient d’en délimiter les parts. Je vous propose d’examiner successivement (… plusieurs chapitres à suivre ! J’ai du boulot. En ce début d’automne 2012 où nos dirigeants prennent seulement conscience de la précarité des états occidentaux face au dynamisme des peuples émergents, je n’ose pas écrire « j’ai du pain sur la planche… » Car il est certain que ce pain va se faire plus rare encore pour  les « tout petits devant le Seigneur… ») :

1/ D’abord les critères de discernement pour évaluer si l’orientation est la bonne, si nous nous leurrons nous-mêmes, ou si une sorte de « gourou » ne nous embarquerait pas sur une fausse piste.

2/ Nous étudierons ensuite nos comportements personnels, intimes… Nos réglages cachés, inconscients souvent, tant en réception qu’en émission.

3/ Ce qui nous conduira bien sûr à nos comportements communautaires, ce qu’ils sont souvent et ne devraient pas être, ce qu’ils devraient être et sont fort peu. Dans ces chapitres, LES ACTES DES APÔTRES seront ma référence beaucoup plus souvent que « La Tradition ». Je préfère Saint LUC à PIE IX et quelques autres Très Saints Pères. J’espère votre pardon…

 

 

1/ LES CRITERES DE BONS REGLAGES…

 

 

PETIT RETOUR SUR LES DEUX CHAMPS ENERGETIQUES

Je résume cette affaire des deux champs énergétiques qui influencent inévitablement le fonctionnement de notre RCA.

D’entrée, veillez à refouler un réflexe traditionnel profondément inculqué en nos cerveaux. Il nous conduit presque systématiquement à penser blanc ou noir, vie ou mort, malheur ou bonheur… vice ou vertu, paganisme ou sainteté. Et j’en passe…

Au fond nous restons presque toujours imbibés de manichéisme. Ou inversement de relativisme qui nous porte à penser et agir comme si bien et mal étaient inextricablement mêlés, comme si le respect de la liberté individuelle ne posait aucune frontière envers le bien commun. Et finalement comme si DIEU n’était que spectateur très lointain, totalement indifférent à nos errances individuelles et collectives.                 

Chacun d’entre nous (… en ayant conscience ou pas, peu importe en première approche), est à la confluence de « DEUX CHAMPS D’ENERGIES UNIVERSELLES », totalement opposés depuis le BIG BANG et jusqu’à « la fin des temps ».

- Le CHAMP ENERGETIQUE DE LA VIE est celui de DIEU. C’est en physique l’univers « neg-entropique ». (Mise à jour de décembre 2015. Je pense que ce champ est celui de l’énergie créatrice, sans cesse à l’œuvre, hors du temps, que la physique scalaire dénomme « énergie scalaire »)

- Le CHAMP ENERGETIQUE DE  LA MORT est celui du Prince de ce monde, mais pas seulement. En physique, on parle de l’entropie qui conduit inexorablement tout l’univers aux -273° (… et des poussières) de la température absolue découverte par Lord KELVIN.

 

Il faut dorénavant ajouter les conséquences de la pensée du Grand ALBERT (… EINSTEIN pas le pape du même prénom… !) Nous connaissons tous sa célébrissime formule « E=mC² », surtout depuis qu’elle nous valut les premières bombes atomiques. Elle implique la disparition du temps et de l’espace pour ce qui, dans l’univers, n’est qu’énergie et ça, nos modes de pensée n’en mesurent pas encore les conséquences. Nous observons, mesurons, que le photon lumineux émis par le soleil met du temps pour venir éblouir notre rétine. Le photon émis par un autre soleil, dans une galaxie lointaine, conduit nos mesures de la durée de son voyage à des résultats très différents comme il se doit. Nous mesurons ainsi les distances intergalactiques en années lumières… Mais nous n’avons pas intégré, pas encore, que pour le photon lui-même (… comme pour la composante énergétique ultime de notre « être »), aussi judicieuse que soit son observation par nos soins, le temps et l’espace n’existent pas. (Comme pour nous en nos profondeurs…) le photon n’est qu’énergie… et rien d’autre.

 

Car il y a peu (… mais ça n’est pas fini !), à force de « casser » des atomes pour percer les mystères ultimes de la matière constitutive de l’univers, voici que le CERN de GENEVE découvre que la matière n’en est finalement pas. Elle n’est qu’une apparence… encombrante et nécessaire certes. Chacun est donc constitué de la même matière  que tout l’univers. Tout ce qui vit n’est que l’émergence matérielle, visible, de champs énergétiques qui ne se croisent pas au hasard, mais qui tendent sans cesse et partout au développement de la vie. Ou de la mort… C’est une véritable explosion de tous les fondamentaux religieux de notre espèce, mais vers le haut et sans aucunement nier leurs fondements. Nous voici invités à transcender, à sublimer, nos habituels modes de pensée… !

Et c’est la science elle-même qui confirme notre fonctionnement sous deux modes ! L’un est temporel et matériel. L’autre est énergétique, hors du temps tout en s’y impliquant, libéré des frontières spatiales de notre environnement… ! Les forcenés du positivisme, du matérialisme, et de l’athéisme, ont devant eux quelques remises en question de leurs postulats. Mais nous aussi… !    

 

VERS UNE COEXISTENCE PACIFIQUE… !

entre les deux modes de fonctionnement de nos cerveaux :

- Le « mode ascendant » est très largement le plus utilisé. Il résulte de notre culture très essentiellement matérialiste et individualiste. Mais aussi de l’incompréhension mutuellement entretenue avec les religieux. Il consiste à nous construire des vérités (… petit «v» SVP…) en faisant fonctionner nos neurones uniquement en conformité avec les informations qui nous sont transmises par nos 5 sens, donc par notre matérialité, notre temporalité éphémère, nos limites spatiales.

- Le « mode descendant » fonctionne essentiellement en réception surtout passive. Tout effort volontariste le pollue vers les effets de notre orgueil en ses incessantes résurgences. Il nous fait véritablement « communiquer » avec  l’environnement énergétique qui est notre constituant ultime et intime évoqué plus haut.

C’est DIEU qui a créé tout ça… On peut même préciser qu’« IL » ne cesse jamais de le créer puisque l’espace et le temps n’existent pas pour LUI. Ainsi, c’est évidemment à une coexistence pacifique intime, de ces deux modes de pensée en tout notre être, en toutes nos communautés humaines, qu’« IL » appelle l’espèce humaine, aboutissement très récent (… pour nous seulement !) de la longue évolution de toute la vie biologique. C’est à « UNE SYNERGIE POUR LA VIE » que DIEU appelle notre espèce, d’abord pour la vie biologique, mais aussi pour LA VIE ETERNELLE qui se cache, se manifeste, en toute vie humaine.

Certes ma foi, comme la votre, par la « Présence agissante de JESUS en Son Esprit » n’avait pas besoin de cette confirmation scientifique. Mais admettons qu’elle est bien sympathique à contempler. Mon travers taquin, me porte à « titiller » sur ce terrain quelques bons amis foncièrement athés…

La synergie à rechercher implique qu’il  convient de se méfier des excès d’usage d’un des deux modes, au détriment de l’autre… Ces excès sont bien la dominante de fond de tous les maux de notre monde. Je ne doute pas que votre méditation de « l’affaire du Serpent et de la pomme » (Gn 3) vous en dévoilera des profondeurs nouvelles.

 

Ainsi nous chrétiens surtout, prenons conscience (… en lesdites profondeurs !) d’une nécessaire réévaluation de nos frontières habituelles dans les notions de PECHE, de VERTU et de REDEMPTION, de MISERICORDE, de SAINTETE Ensuite, et bien que ces concepts se vivent nécessairement en  parallèle, s’appuyant ou se contrariant sans cesse (… et même chez ceux qui affirment ne croire en rien), comment « renifler » la bonne orientation de nos vies ? Quel sens donner à notre existence ? Quelles actions bien concrètes devraient en découler ? Que mesure donc le potentiomètre d’antenne de notre RCA … ?

 

Je m’autoriserai ainsi un décryptage de la signification profonde de ce vocabulaire spécifiquement chrétien. Je dis bien décryptage, et aucunement invalidation ou contestation.

Ce que je conteste c’est le fixisme du langage, ses frontières bornées, son obstination à demeurer trop éloigné du champ de la vie quotidienne du genre humain. Son  acharnement à défendre une vision qui nie beaucoup trop de réalités anthropologiques. Nous sommes globalement rendus à une sorte de négation de l’incarnation de DIEU en JESUS, y compris dans nos comportements religieux.

Ce décryptage s’enracinera essentiellement dans une dénonciation de la perception du temps et de l’espace devenue obsolète. J’ai déjà abordé cette nécessaire évolution des frontières, cette indispensable mutation de nos modes de pensée, dans mes « THEO-GYMASTIQUE » et « PHILO-GYMNASTIQUE ». Vous pouvez vous y reporter… Digérez… Méditez…

 

Attention, la digestion demande du temps. Nous sommes tous perfidement conditionnés à des réflexes de rejet. Car c’est bien de la perversité satanique dont il s’agit, laquelle nous habite toujours plus ou moins.

Admettre que tout ce qui existe dans l’univers, nous y compris, n’est en permanence que l’émergence visible d’une énergie intelligente totalement atemporelle, mais historiquement bienveillante dans le total respect de nos libres agir aussi mutilés qu’ils soient, voilà qui est en totale contradiction avec la logique perverse du «  Grand Menteur »…

 

 

DANIEL KOKA.