THEO-GYMNASTIQUE
(3)
Attachez
vos ceintures et vérifiez vos parachutes…
Car
tenter de formuler les convergences récentes entre la science et la tradition
chrétienne est toujours un exercice à haut risque. Les limites « officielles » de la pensée dans
l’Eglise sont légitimement défendues.
Mais pas toujours avec l’ouverture d’esprit qui conviendrait. A la décharge des
religieux, il convient de remarquer un
réflexe quasi constant des scientifiques à dénigrer ce qui n’entre pas
dans leurs manières de penser. Heureusement, ces subtilités théologiques de
frontières, n’ont aucun intérêt pour la
vie spirituelle quotidienne mais profonde de l’immense majorité des croyants.
Ils vivent une relation très réelle et bien vivante avec JESUS, ou avec MARIE,
ou avec tel ou tel saint… Les évidences existentielles qui en découlent sont
tellement sublimes qu’ils affirment très légitimement que tous ces débats ne
leur apportent rien. Et même que parfois, ils troublent le Bonheur profond que
DIEU leur donne et se montrent ainsi nuisibles…
La prudence, la
mesure, la lisibilité s’imposent donc.
THEILARD en savait quelque chose, lui qui osa «tangenter» la ligne rouge,
au point de se voir pratiquement condamné au silence et à la marginalisation
par la «pensée obligatoire postulée correcte » de la censure Romaine. Le
jésuite et grand scientifique qu’il était, un demi-siècle après EINSTEIN et les
points d’interrogation posés par BERGSON, avait évidemment initié en son cœur
de chrétien, les conséquences théologiques de la notion
« ESPACE/TEMPS ». Avec sagesse et prudence, il a probablement
choisi de garder ses réflexions pour
lui. Sous le regard du laïc que je suis, et avec une soixantaine d’années de
recul, il m’est évident que l’obligation d’obéissance souscrite par tous les
clercs a dû peser dans sa décision. Loin de moi la prétention de me comparer au
grand savant qu’il fut. Mais mon devoir de grand-père, face à l’avenir d’une
nombreuse marmaille, dont certains sont des ingénieurs, domine tout. Cette
obligation d’obéissance et discipline inconditionnelles ne me concernant pas.
J’en resterai donc en la matière à celle qui découle de l’écoute de ce qui me
monte au cœur lors de mes rencontres fréquentes et assidues avec « Le
Bureau Chef », au St Sacrement exposé dans la chapelle de mon village.
J’y cumule tant d’année… !
Résumons les données
fondamentales qui se mettent dorénavant en synergie :
Les
positions antérieures :
- Pour
toutes les religions dites « Du LIVRE » (… initiées par
ABRAHAM leur Patriarche commun), DIEU
est un. DIEU NE PEUT ÊTRE QU’UN, créateur de tout l’univers. Cette unicité est
farouchement défendue par l’ISLAM. Chez nos frères Juifs, les notions d’ESPRIT
et de VERBE divins émergent, mais seulement comme des modes d’expression de
DIEU, face aux difficultés qui sont les nôtres dans l’écoute de Sa Volonté.
Nous les chrétiens, disciples du CHRIST, VRAI DIEU ET VRAI HOMME, venu nous
donner Son ESPRIT, ajoutons au monothéisme une dimension difficile à avaler
pour les Juifs, insupportable et quasiment blasphématrice pour les Musulmans.
Ces oppositions prennent actuellement (… 2012 et a suite) des allures de guerre
de religion qui représentent un danger réel et planétaire susceptible de nous
mener tous, croyantes et incroyants, à des affrontements nucléaires.
- Pour les
scientifiques, DIEU et son action ne peuvent pas être l’objet
d’observations et d’expérimentations probantes. Certains en concluent
honnêtement que la question ne saurait donc concerner la recherche
scientifique. D’autres, plus marqués par des idéologies ou philosophies
matérialistes adoptent des attitudes combatives, trop souvent attisées par des
réactions outrancières symétriques de la part des religieux.
Dans ce
climat d’incompréhension mutuelle, de défense de territoires intellectuels, de
susceptibilités excessives, et trop souvent de condamnations blessantes
d’illustres scientifiques, le « Syllabus » du pape PIE IX et le
concile Vatican I ont dressé une frontière en forme de muraille postulée
inébranlable, invariante et obligatoire sous peine d’excommunication. L’évolution incessante de la pensée
scientifique, allant de découverte en découverte ne pouvait s’accommoder de ce
« fixisme » théologique Romain… accrédité par une indéniable
fécondité sur de nombreux siècles. L’arrivée du grand ALBERT EINSTEIN, et des
prodigieuses explications qui en découlèrent, concernant le fonctionnement
physique de l’univers, sa naissance et
son évolution ont accéléré un profond « chamboulement ». Ces
explications allaient toutes découler d’un « dépassement » (… et
surtout pas d’une invalidation) de la
physique de NEWTON qui postulait, comme l’ensemble de la tradition
chrétienne, l’invariabilité du temps et
de l’espace ; surtout en nos modes de pensée.
- Où en
somme-nous au début de ce 21e siècle ?
-Ce sont les
conséquences bien pratiques et existentielles des découvertes scientifiques qui
ont « ringardisé » le fixisme des théories élaborées par les
théologiens depuis la nuit des temps. Mais attention, si le fixisme est
ringardisé, l’arrière fond spirituel de
toutes les religions, y compris la nôtre ne l’est aucunement.
- Depuis
JEAN XXIII, les papes ont tous insisté sur la nécessité de mettre nos
« pendules théologiques » à l’heure. Ce fut le fond de l’enseignement
de BENOIT XVI lors de sa visite à Paris en l’automne 2011. Il a fortement
dénoncé nos faiblesses de communication face à l’indispensable recherche
mutuelle de la nécessaire convergence ultime entre la pensée théologique et les
incessantes avancées scientifiques.
- Dans le
« monde civil » des adeptes du style de vie
« Métro-Boulot-Dodo » imposé par les simples nécessités vitales
quotidiennes, un fossé immense s’est ouvert. J’ai toujours appartenu à ce monde
là. Mes enfants, mes petits-enfants, et bientôt mes arrières petits-enfants y
seront aussi, très éloignés des protections de toutes les formes de pouvoir. La
puissance médiatique, au service bien rémunéré de ces puissances entretient une
culture de peur, esclavagiste, et mortifère. La menace nucléaire, associée à la
monté des radicalismes religieux contribue à ce climat de peur. La crise
économique mondiale (2008 et la suite…) réveille les vieux réflexes
nationalistes.
- La
formidable extension de la communication instantanée et planétaire des
événements comme de la pensée, est évidemment un immense progrès. Nos autorités
politiques n’en ont pas encore mesuré les bienfaits. Elles cherchent plutôt à
s’en défendre… Mais tous les peuples de la terre ont dorénavant pris conscience
que leurs promesses du paradis sur terre sont du vent, et qu’il faut cesser de
prendre « les petits » pour des demeurés.
- Les
« neurosciences » surtout, associées à la robotique, posent des
questions d’avenir gigantesques. On parle dorénavant de « l’Homme
augmenté »… ! Le sera-t-il en
matière de sagesse ? Il m’est évident que la sagesse est « don de
DIEU », sous ses 7 formes traditionnelles, et exclusivement par une forme
de dialogue interpersonnel avec chacune de Ses créatures. Des formes
d’intelligences augmentées, par voie électronique et neuronale, me semblent un
sommet dans nos contradictions sociétales face à l’intelligence de DIEU.
L’orgueil humain prend des dimensions
possiblement apocalyptiques. Mine de rien, « Des fleurs pour Algernon » est une belle œuvre prophétique
contemporaine… A méditer.
Bref, il y a de l’ambiance ! Attaquons cependant…
J’ose des affirmations devenues évidentes en mes profondeurs, celles du
cœur :
OUI, DIEU est UN.
Mais OUI, il s’exprime, il se manifeste vers ses
créatures humaines par trois modes d’expression bien distincts,
adaptés à nos « formatages anthropologiques ». Donc OUI, le concept de LA TRINITE est parfaitement
« fondé » (… par DIEU LUI-MÊME !). Issu d’intuitions
progressives qui se renforcent en nos cultures au cours des siècles. Ce concept
est maintenant quasiment confirmé (… sous réserve de quelques adaptations de
vocabulaire !) par les avancées scientifiques récentes.
LE PERE :
La tradition des sages Juifs
enseigne que vivant entouré d’êtres uniquement spirituels, comme LUI leur
créateur, DIEU veut partager « SA DIVINE et TOTALE LIBERTE ».
Car LUI seul, par SON INFINIE PUISSANCE, peut prétendre à cette liberté absolue
dont les anges et archanges de son entourage ne bénéficient pas, bien qu’étant
en totale communion de pensée avec LUI. Cette divine volonté de partage d’un
attribut strictement divin a
« immédiatement » génère :
- L’apparition d’un espace
spatio-temporel, dans lequel cette totale liberté pourra se
construire, évidemment avec l’aide divine (… mais
sans son intervention directe laquelle disqualifierait la finalité sublime
attendue). L’univers commence alors sa construction, par le BIG BANG, en
surgissant du néant. Alors seulement, commence l’écoulement du temps, mais en
des formes multiples qui ne nous deviendront perceptibles que 13,7 milliards
d’années plus tard, à nous seulement en notre minuscule système solaire. C’est
dans « les réglages » initiaux des toutes premières microsecondes du
BIG BANG, que l’apparition de la vie fut programmée, en une infinité de formes,
de galaxies et de systèmes (… plus ou moins « solaires » comme
le nôtre). Quand la vie
biologique ainsi programmée apparaît, elle l’est pour se propager, se
développer, s’organiser, espèce par espèce, au détriment des espèces
voisines qui pour survivre, conformément à leur programmation inconsciente,
développent ce qui nous apparait maintenant comme des formes d’intelligence.
- Mais dans
l’entourage totalement spirituel de DIEU, son désir créateur de
« Notre Liberté » suscite un syndicat de
protestataires sur le thème « … pourquoi cette DIVINE LIBERTE à une
autre créature que nous-mêmes, alors que nous sommes si grands, si beaux et si
intelligents… ? » L’archange LUCIFER, le
« porteur de la Lumière Divine » est le fondateur, le leader de cette
engeance protestatrice totalement incompatible
avec l’ABSOLU DE DIEU EN TOUT. Le BIG BANG est donc aussi la signature
dorénavant visible de ce que notre tradition appelle « la chute des
anges ». Tout en restant dans leur dimension spirituelle, avec
tous les attributs reçus de DIEU lors de leur création, les anges déchus habitent, et sous-tendent, tout
l’univers spatio-temporel et matériel dans lequel nous vivons ici-bas.
Leur présence permanente en notre matérialité est une composante indispensable à l’apprentissage de notre
DIVINE LIBERTE. Où serait cette dignité divine à laquelle chacun est
appelé, si nous n’avions pas le choix ? Or, ancrés définitivement dans
leur jalousie à notre égard, leur « challenge », à eux, est de faire
capoter le projet divin vers nous. Ils restent investis de la grande puissance
que DIEU partageait avec eux, car LE PERE ne retire aucun de ses dons. Tous les
moyens, les plus vils surtout, leur
seront bons pour nous mettre à mort spirituellement parlant.
- Mais LE PERE est totalement
hors du temps. Il contemple non seulement nos 13,7 milliards
d’années écoulées, mais aussi tous ceux qui suivront jusqu’à une possible, mais
improbable disparition de l’univers matériel, du moins en les dimensions
spatio-temporelles que nous lui connaissons actuellement.
DIEU
est « simultanément spectateur et créateur du décor de toute l’Histoire du
cosmos ».
Les notions de temps et
d’espace ne sont, pour LUI, qu’objet de création, rien de plus. Il organise donc
le
décor, mais laisse la vie se développer librement. Il observe les conséquences
de nos actes, bons ou mauvais, et nous incite non « directivement » à
marcher dans le bon sens.
- Quel est-il, ce Bon
Sens ? Celui de LA VIE, mais de LA VIE ETERNELLE
déjà présente ici-bas, au moins pour nous les humains, et pas seulement de la vie matérielle et biologique
puisque la mort physiologique y est inscrite comme nécessité de la croissance
générale de toutes les espèces vivantes.
- Comment se manifeste ce
« BON SENS DE LA VIE », autant dire la « synergie de nos quotidiens
avec l’aboutissement éternel proposé par DIEU » ? Toutes les
religions répondent à cette question, et surtout celles Du Livre… « LA PAIX »
si possible au moins civile, mais surtout intérieure et interpersonnelle…
« LA SERENITE »… La « réception » très progressive
de « LA SAGESSE » qui n’est rien d’autre qu’une forme de
dialogue, dialogue actif, au plus profond de nous-mêmes, avec DIEU.
- LE PERE ne cesse de voir, en SA
totale « atemporalité », que chaque microseconde de nos vies est
soumise à des choix, que ces choix sont conditionnés par tous nos
héritages (… pas seulement proches !), par toutes nos difficultés quotidiennes, par
l’usure biologique qui s’installe, et surtout pas notre irrémédiable faiblesse
face à la puissance perverse de LUCIFER et ses copains. Ainsi, le BIG BANG et la fin des temps étant totalement confondus
pour LUI (… pas pour nous, ni pour Cro-Magnon, ni pour
nos innombrables descendants !) SON INCARNATION, LUI LE PERE, en SON PREMIER NE D’ENTRE
LES MORTS, est-elle comme immédiatement spontanée, avec l’intercommunication
atemporelle de l’ESPRIT.
- … et nos 13,7 milliards
d’années se sont écoulées. Avec la lente mais invincible émergence de « LA
PRESENCE DIVINE AGISSANTE », surtout dans l’espèce humaine, (… mais pas seulement nous, sur notre planète. L’éthologie le
montre. Et certainement pas seulement notre planète dans le cosmos.
Cessons d’être stupidement orgueilleux et insultants
face aux infinies « Puissance et Générosité » de DIEU en Sa Création
incessante).
L’ESPRIT :
IL est bien la dimension de la
Trinité qui nous est la moins accessible… J’oserai LUI consacré deux
paragraphes distincts, mais seulement à cause de la pauvre temporalité dont nos
neurones restent très majoritairement infestés. Dans cette temporalité, ce
premier paragraphe concerne 13,7 milliards d’années, moins deux millénaires…
Distorsion temporelle et historique fantastique qui illustre bien le rôle
central, quasi déterminant… DE QUI ?....Vous avez deviné : DE NOTRE JÉSUS !
- Dès la toute première
microseconde du BIG-BANG, dans l’impénétrable frontière du temps à
laquelle la science se heurte à la constante physique fondamentale du cosmos, l’ESPRIT est au
boulot… Je pense que c’est
LUI qui opère, dans l’énergie primitive, matrice de la matière en une
formidable succession de réactions nucléaires, les réglages initiaux
nécessaires à l’apparition de la vie biologique. Ces réglages, maintenant
identifiés, sont d’une telle improbabilité, et d’une telle finesse, qu’il est
devenu évident qu’ils ne sauraient résulter du hasard. En outre, le CERN de
Genève nous a révélé il a peu, que toute la matière du
cosmos, (… nous y compris), n’est ultimement constituée que d’une forme
d’énergie intelligente dite « scalaire »… Je ne vois aucune
divergence de fond avec La GENESE de notre BIBLE. Pour nos nombreux ancêtres,
l’inexistence initiale et finale du temps, pour nous les humains, était
rigoureusement inaccessible. Elle le demeure encore majoritairement de
nos jours. Les récits allégoriques mais très éclairants de notre Saint Livre
gardent et garderont toujours leur
pertinence, et toute leur actualité… Simple question de regard du cœur lors de
la lecture.
- Après quelques milliards
d’années, dans notre « soupe primitive », mais préalablement
programmée, la vie moléculaire apparaît et les espèces se développent en se
nourrissant d’elles-mêmes parfois, et des voisins le plus souvent. L’ESPRIT est
là, qui agit pour orienter cette évolution de manière constante, identifiée par la
science actuelle. Celle de l’organisation, de la complexité croissante, et de
l’émergence progressive de vies sociales et d’intelligences diverses.
- Arrive le moment, où l’ESPRIT
suscite une révolution dans la cervelle d’un singe Bonobo (… ou de plusieurs…
simultanément… au même endroit… ? J’ose avouer que ces frontières ne
m’intéressent plus du-tout). Un singe (… probablement femelle !) vient de prendre
conscience du scandale de la mort. Il est effectivement scandaleux
de devoir donner la mort parfois, pour préserver la vie de ses enfants. Il est
scandaleux de donner la mort à des adultes qui conditionnent l’expansion de la
vie dans le futur et sa protection dans le présent. Il est scandaleux de ne pas
rechercher d’abord la paix, la coopération, la synergie vers une vie plus sûre,
plus durable et plus féconde (C’est au croisement de la pensée de René GIRARD et d’Yves
COPENS que je dois cette petite histoire de nos origines spirituelles. Il m’est
évident que je ne suis pas seul à recevoir ce cadeau. En une prochaine
CATHO-GRATTOUILLE, je vous proposerai une présentation de René GIRARD). Bref, notre Bonobo n’est plus un singe. Il est devenu un
homme.
- Des règles individuelles et
sociales sont devenues nécessaires. Les civilisations commencent
leurs lentes émergences… Un pouvoir militaire accepté par tous est devenu
indispensable. Un pouvoir religieux l’est aussi pour poser les délicates
frontières entre ce qu’il faut faire, et ce qu’il ne faut pas faire pour
respecter autant que possible la « BON SENS DE LA VIE »
décrit plus haut. Il m’est évident que dans cette progression, les femmes
eurent toujours, sur le fond, un rôle dominant. Elles savent mieux que les
hommes ce qu’est la vie… Et l’Esprit veille en inspirant (… pas en commandant !) les sorciers, les sorcières, les
chamans, les chamanes, les prêtres, les
prêtresses, petits ou grands qui se succèdent… Le règne « du
Sabre et du Goupillon » remonte ainsi à la nuit des temps. Et ses dérives, mutuelles, aussi, car les « esprits de mort »
restent toujours très actifs.
- Après toutes les
organisations sociales qui concentraient le pouvoir dans une sorte de monarchie
divine déléguée (… les pharaons par exemple), toujours sous le contrôle
de hautes autorités religieuses suivies par le petit peuple, voilà que l’ESPRIT suscite une
deuxième révolution dans la cervelle (… et le cœur) d’un chef de famille honoré, riche
et respecté. Nous le connaissons maintenant sous le nom d’ABRAHAM. Je le vénère
comme tout premier libre penseur universel. Il ose affronter tous
ses contemporains, y compris le roi de son secteur, en affirmant qu’IL NE PEUT Y AVOIR
QU’UN SEUL DIEU… et (… scandale déjà à son époque !)… IL ME PARLE… »
Evidemment, il est « viré » avec toute sa famille, sa tribu et sa
richesse. Il commence la construction DU PEUPLE PROPHETE que DIEU veut proposer en exemple au
libre choix de toute l’humanité. (Dans cette descendance, les réactions jalouses
de SARA bannissant sa servante et son bébé, nous vaudront les
racines de l’ISLAM et des confrontations dangereuses contemporaines … je ne
peux m’empêcher de rigoler intérieurement en pensant à une récente affaire de
« twitter » à la tête de notre République Française… ! Pourquoi
ce rapprochement ?)
- L’ESPRIT ne cesse d’être
actif. Les patriarches se succèdent. MOÏSE, les Rois, les Prophètes se succèdent.
Tous annoncent la venue d’un Messie, d’un envoyé de DIEU. Les
séquences glorieuses (DAVID et SALOMON…) et les désastres (… l’exil, les
ruines, les invasions) se succèdent aussi, comme tout au long de l’Histoire de
l’humanité. Et ces alternances ne cesseront probablement jamais en nos vies,
tant individuelles que sociétales. Le temps passe, jusqu’aux fameux
dialogues entre l’archange GABRIEL d’une part, le prêtre ZACHARIE
papa de Jean Baptiste d’abord, puis avec MARIE,
une jeune vierge d’une quinzaine d’années promise en mariage à un certain
JOSEPH. Evidemment,
c’est l’ESPRIT qui est là, invisible, agissant, mais sans rien imposer. Et deux
bébés vont naître…
LE FILS :
Il est devenu
nécessaire, vital, d’admettre et éduquer en nos cerveaux actuels, la coexistence de deux modes de pensée, simultanés, synergiques,
aucunement opposés, mais face auxquels une hiérarchie doit être impérativement
mais librement rétablie :
- Une « pensée
ascendante », pleinement influencée par nos sens, notre
culture, notre hérédité, nos dominantes personnelles et médiatiques. Elle est très majoritairement
d’origine animale et ne s’échange que par nos langages coutumiers. Sa dominante
est matérielle, temporelle et historique. Les méthodes de la science l’y
cantonnent (… à vrai dire de moins en moins étroitement).
- Une « pensée descendante »
qui fonctionne surtout en mode d’écoute de notre dimension énergétique
et sur des formes d’évidences totalement intemporelles, comme sans support
matériel. Elle nous met en communication bien réelle avec le monde des esprits,
celui de l’ESPRIT, mais aussi celui des « déchus définitifs » qui
cherchent leur vengeance. Il n’y a pas de langage pour communiquer
formellement dans ce mode de pensée, non seulement en réception, mais aussi en
partage avec nos proches. La source émettrice devrait demeurer la seule à
s’exprimer. Le seul langage habituel que nous lui connaissons est celui du
monde artistique et des résonnances qu’il induit en nos profondeurs. Les mystiques
comme les adeptes de magie (… noire ou blanche) expérimentent « comment ça
marche » !
- Vint l’heure où « … les temps furent accomplis ». Il me semble que nous
devons comprendre que DIEU TRINITAIRE, en son atemporalité, constate que l’échéance qu’ « IL »
s’est lui-même fixée dans le processus évolutif est présente, l’heure est
venue (… pour nous, pas pour LUI où cette grandeur temporelle ne
signifie rien) de nous rejoindre en notre matérialité. « IL » peut
évidemment le faire, sans aucunement rompre l’unité Trinitaire, en restant à la
fois présent dans l’atemporalité comme dans notre matérialité. Dès la
seconde du « Fiat… »
de Maman MARIE, LE FILS quitte l’atemporalité et
initie Sa temporalité matérielle et charnelle. En tout point identique à
la nôtre, mais sans aucune de nos mutilations diverses. Ainsi, JESUS reste pleinement
DIEU, mais il épouse toutes les limites spatiotemporelles de notre nature
charnelle. Il épouse pleinement le champ d’expression de la divine
liberté à laquelle nous sommes tous promis, et que LE PERE désire tant pour
chacun. Ce champ implique des limites pour rester crédible… Surtout celles de
nos faiblesses simplement physiologiques. Mais aussi le fait de rester sous la
double influence de l’ESPRIT DE VIE, et de l’ESPRIT DE MORT. JESUS est pleinement
HOMME, conscient d’une mort biologique inéluctable, conscient
d’oppositions farouches et meurtrières, conscient de la nécessité de gagner son
pain, conscient de tous les bonheurs mais aussi des douleurs à partager. JESUS a pleinement assumé notre condition, mais en la sublimant, en portant témoignage
de la totale sainteté qui devrait être la nôtre, si nous laissions pleinement
et seulement agir l’ESPRIT en nous.
- Au dessus de tout, je pense que JESUS
est venu affirmer très concrètement, très existentiellement dans l’Histoire
humaine, la réalité profonde de LA VIE pas seulement biologique,
mais surtout ETERNELLE à laquelle LE PERE invite tous ses
enfants depuis la « mutation » du Bonobo évoquée plus haut. Sa résurrection constatée
par de nombreux témoins oculaires de l’époque porte cette affirmation. Sa
présence amoureuse et « dialoguante » au plus profond de chacun, (… si nous ne
mettons pas trop d’obstacles à son expression) porte le même témoignage, irréfutable.
Irréfutable certes dans le mode de pensée descendant, mais aucunement dans le
mode ascendant (… bien au contraire, pour des neurones formatés seulement à
la pensée rationnelle, positiviste et matérialiste, c’est un signe de
démence… !)
- En résumé, JESUS étant
pleinement DIEU, et simultanément pleinement HOMME épousant nos pauvres
limites, continue à affirmer à tous et chacun, que notre éternité
est initiée, qu’il nous faut la savourer dans la petite partie déjà accessible,
mais en vue de la communion plénière où LE PERE nous attend dès l’instant de
notre mort. Je constate avec tristesse, en moi d’abord, que nous ne
cessons d’inventer des obstacles à longueur de vie ici-bas, face à cette
réalité cachée. Mais je constate aussi, (… et c’est renversant !) combien
DIEU sait passer outre dans une générosité folle. OUI,
« … LA FOLIE DE DIEU »
s’exprime surtout à travers SA GENEROSITE, SON PARDON, SA MISERICORDE.
L’ESPRIT :
Pleinement
et librement à l’œuvre dans l’humanité de JESUS, l’ESPRIT continue sa mission
en chacun, à chaque seconde :
- Depuis la nuit des temps,
« IL » est cette « énergie intelligente » sous-jacente à
tout ce qui existe dans l’univers. Depuis la nuit des temps, alimentant sans
cesse le « CHAMP NEGENTROPIQUE de la VIE », il oriente (… sans
aucune directivité !) nos choix incessants à l’opposé du
« CHAMP ENTROPIQUE DE MORT » auquel les déchus veulent nous
asservir.
- Depuis la première PENTECÔTE, suivie de toutes nos innombrables PENTECÔTES
personnelles, et par La Volonté du FILS, la présence agissante de
l’ESPRIT se fait progressivement plus « palpable » en nos quotidiens.
Certes, comme depuis des milliards d’années, « IL » maintient tout
l’univers dans « L’ÊTRE », en union indissociable avec LE PERE et LE
FILS. Mais depuis le très bref passage de JESUS en notre matérialité, suivi de
SA PRESENCE effective en nos profondeurs, son action transformante,
sublimante, au niveau de notre dimension énergétique
individuelle se fait de plus en plus évidente, surtout si nous la renforçons
par une fréquentation assidue des enseignements de JESUS. Je dis bien de JESUS
d’abord, et de ceux qui se réclament de LUI ensuite seulement, mais sans les
oublier tant ils nous restent indispensables.
- A notre époque, en ce début du
3e millénaire, nous
vivons une fracture gigantesque, jamais affrontée dans le
passé. Elle nous inquiète certes et il y de quoi… ! Mais l’ESPRIT
veille et agit avec d’autant plus de puissance. Si nous
« LE » laissions agir librement, sans prétendre inventer
comment « IL » doit s’y prendre pour respecter les pauvres
limites de nos traditions, de nos vérités si partielles mais postulées
immuables, alors seulement se réaliseraient avec « l’évidence
attractive » nécessaire, toutes les promesses de JESUS. « IL » ne
cesse de nous dire « … j’ai accompli de grandes choses… vous ferez
beaucoup plus… demandez, et vous recevrez… » L’explosion des moyens de communication, et le mélange des
cultures qui en résultent inéluctablement, comportent de nombreux aspects très positifs. N’ayons pas peur
comme disait qui vous savez… ! Les
portes d’accès à JESUS VIVANT s’en trouvent également plus accessibles, du
moins si nous ne demeurons pas cramponnés à nos neurones, et leurs formatages
trop souvent « nombrilesques ».
- Contristé par notre
stérilité (… relative mais certaine ! Les persécutions infâmes
subies en silence par Padre PIO
donnent à réfléchir… ) l’ESPRIT agit parallèlement aux Eglises
Chrétiennes, dans l’émergence de « L’HOMME NOUVEAU » dont nous parle
St PAUL. Il agit avec une puissance telle que la science elle-même (donc le
mode de pensée ascendant !), étudie dorénavant (… dans des
facultés anglo-saxonnes ! Pas chez nous en France, ça ne ferait pas
sérieux !) la réalité de cette dimension énergétique de
nous-mêmes. Si vous osez rompre les barrières du
« politiquement correct », recherchez sur le NET ce qui s’y dit à
propose de « l’effet KIRLIAN ». Confrontez ça aux traditions des
lamas Tibétains. Rapprochez ça des innombrables EMI ou NDE que la médecine
étudie dorénavant. Et même, regardez avec un œil différent le dernier épisode
de la saga de HARY POTTER. Rapprochez ça de la leçon de comportements
individuels et collectifs offerte dans le chef d’œuvre qu’est le film grand
public « des hommes et des dieux ».
- Il me semble qu’il faut être
« obstinément bouché » pour ne pas y discerner l’ESPRIT SAINT à
l’œuvre… !
Courage… LA CIVILISATION DE L’AMOUR est devant nous… !
Même si elle n’est pas pour demain et que, sûrement, « ça ne sera pas de
la tarte… ! » (Voir Padre PIO,
bis…)
(A suivre...)
DANIEL-KOKA.