SONGES.
Le prophète JOËL nous parle des vieillards et de
leurs songes comme une des manifestations de l’ESPRIT-SAINT à l’aube des Temps
Nouveaux. Ceux que
nous attendons tous dans l’espérance et
Par deux fois, hélas espacées, je m’étais volontairement
recentré, bien qu’en rêve, sur la prière affectueuse et toute simple, en forme
de dialogue confiant pas dépourvu de rigolade, dont j’accompagne souvent mon
regard sur le monde environnant quand je suis éveillé. Est-ce « en
réception » ou en « émission », le « flux d’amour »
chaleureux est allé en croissant d’intensité au point de provoquer une sorte
d’explosion interne tellement savoureuse et intense que je me suis réveillé.
Sans aucune « gueule de bois », mais avec le regret très fort de ce
réveil inopportun.
Des cadeaux merveilleux de ce genre, trop personnels pour
être partageables, j’en remémore une petite dizaine sur le demi-siècle passé.
Je garde ces diamants très précieusement au fond de moi-même.
Mais voici qu’outre les deux songes identiques déjà évoqués
survenus sur le dernier semestre, un troisième vient de se produire. Tout à
fait inhabituel celui-là, beaucoup plus riche en significations qui me restent
à déchiffrer…
Je suis avec un groupe d’amis, et nous approchons de l’entrée
de ce qui est certainement une église locale, pas seulement une chapelle. Dans
cette approche, ceux qui m’accompagnent ne sont pas identifiés. Je n’ai alors
aucun nom, je ne vois aucun visage, mais je ne suis pas seul. J’ai le sentiment
de leur présence dans mon dos.
La porte est ouverte. Sur le seuil, quelqu’un nous regarde
arriver que je reconnais immédiatement à son visage. C’est JESUS, comme nous le
montrent tant d’images pieuses, mais sans cette coloration doucereuse et mièvre
façon St SULPICE qu’elles ont si fréquemment. Je sais que je ne suis pas seul à
le voir : tous ceux du groupe l’identifient. Je ressens fortement, mais
pas violemment une prière intérieure qui exprime :
« … Toi… Enfin… Merci, merci… Enfin », un
mélange de libération et de gratitude.
Je me remémore mon habituelle répugnance à des démonstrations
trop ostensibles de respect envers le Saint- Sacrement, mais malgré mon désir
de plonger dans ses bras, je m’agenouille et
j’embrasse les pieds de JESUS. Mais je ressens ses mains qui me tirent vers le
haut, dans le dos, à l’angle de chaque épaule pour que je me relève. Ce que je
fais.
Nous entrons dans l’édifice. Je reste étonné par la simplicité
de cette rencontre. Des personnes viennent vers nous à contre-courant dont je
me demande si elles partagent notre vision. Elles me semblent indifférentes.
Parmi elles, mon confrère et ami le Président Gérard C…G… passe « à
travers » l’image de JESUS sans qu’il cesse d’être présent.
Mais le visage de JESUS s’est modifié. C’est
« Lui », mais avec un visage plus jeune, une chevelure nettement plus
proche des coupes actuelles. Surtout, son œil gauche me regarde très fixement.
Or cet œil est un gros diamant taillé, au regard étrangement fixe et intense.
Ce regard est neutre, ni approbateur ni désapprobateur. Ces étrangetés me
troublent. Je ressens comme un doute mais je reste dans le désir de
« Lui ».
Nous cherchons un coin tranquille dans cette église. JESUS
marche calmement et très familièrement à côté de moi, je règle mon allure sur
Ayant trouvé un coin paisible, une sorte de chapelle
latérale, nous nous installons en cercle. Là seulement, j’identifie dans notre
groupe
Le songe cesse et je me réveille.
Depuis, je trimbale une foule de questions dans ma cervelle.
Mais quelque chose au fond de moi tend à les refouler, à les faire taire, comme
si mon attitude générale questionnante et mon activisme spirituel étaient
dépassés. Je ressens distinctement, et c’est nouveau, le goût réel (… et
plus seulement théorique, intellectuel) de demeurer en position d’attente,
de disponibilité à recevoir, de transparence. Je pense à la prière toute simple
des « ALPHA » : « S’il
te plaît… Merci… Encore… ». Encore quoi ? Petitesse, silence,
humilité… ? Sûrement.
Que de précisions très inhabituelles dans ce songe. Et au
réveil, quel contraste avec tant d’autres.
Pardon Seigneur… ! Mais « S’il te plaît… Encore… Et merci d’avance ! »