RUPTURE… ?

 

La production sur le « Catho-gratteur » s’est ralentie depuis décembre 2006. En parution seulement car des textes en attente se construisaient, cependant que les espoirs d’une coopération paisible et fraternelle subsistaient de mon côté.

 

J’ai raconté mes désillusions du début de l’année. Elles viennent d'être fortement confirmées par deux événements que je ne détaillerai pas ici par seule charité chrétienne. Mais qui confirment qu’en la matière certains clercs posent des frontières qu’en conscience je ne peux pas accepter. C’est carrément ma révolte qu’elles suscitent. Ces gens témoignent seulement d’une volonté de puissance qui instrumentalise l’Eglise jusqu’à prétendre que ses membres devraient refuser leur fraternité et leurs énergies affectueuses et compétentes à des enfants en souffrance. Au pauvre motif que ces gosses ne sont pas baptisés…

Nous retournons au moyen-âge. Je revois cette très belle scène de « M. VINCENT » où Pierre FRESNAY confie un bébé abandonné à ces dames des beaux quartiers. Il les convainc, au nom  de JESUS, de sauver cette vie, alors qu’elles la considéraient comme le fruit du péché. Mais grâce à ce bébé et tant d’autres, les continuateurs de ce beau et grand saint restent au travail en notre temps.

Et voilà qu’à notre époque, des clercs responsables de communautés entières prétendent agir « In personna Christi » en reproduisant la moue dégoûtée des rombières de notre Moyen-Âge…

Je n’ai jamais appartenu à cette minable église là. Je ne veux pas de son témoignage pour mes enfants et mes nombreux petits-enfants. J’appartiens à l’Eglise du Christ JESUS. Celle du doux maître qui est surtout Amour et Miséricorde.

 

Je sais qu’en son sein même se cachent les nostalgiques d’un pouvoir politique totalement dépassé. Carriéristes, intelligents, ils reproduisent dans l’Eglise et avec la légitime autorité que leur vaut le sacerdoce sacré, des comportements que la société civile vomit. Certes les politiques de notre République s’y livrent avec délice et impunité. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que le degré de crédibilité, d’adhésion et finalement d’efficacité dans l’action soit sensiblement le même.

 

Mais que soient bénis les Saint VINCENT contemporains. J’en ai rencontré quelques-uns. Il faut oser les chercher. Il faut oser les suivre… Il faut oser être taxé de « schismatique », de « diviseur », de… j’en passe et bien d’autres. Il faut oser… !

Ces saints ont changé définitivement ma vie. J’en connais qui sont protestants. Ils sont les garants, souvent invisibles inconnus et bafoués, de la seule Véritable Eglise Glorieuse de JESUS. De Son éternité et de celle de la seule Humanité qui vaille.

Car comme le disait notre cher J.P.II ( et pardonnez-moi de le paraphraser légèrement…) : « Les droits de l’Homme sans les droits de DIEU… c’est un piégac »

J’ose renverser l’affirmation : « … les droits de DIEU sans les droits de l’Homme… c’est de la foutaise à 80% au moins. »

Restent les 20% ! Et rien n’est impossible à DIEU, sauf nous faire violence ». Mais seulement parce qu’il se l’interdit.

Hélas, certains de ses clercs, et à toutes les époques, ne s’en privent pas.  

DANIEL-KOKA