RUPTURE… ? (2)

 

 

Je reprends ce thème abordé il y a une année. Ce sont les récentes décisions de nos autorités qui m'y incitent, mais aussi les événements racontés dans mes derniers "Once Upon..."

 

Quelles décisions ? Fusion de tout notre "secteur paroissial," qui comportait déjà 7 clochers avec les deux gros ensembles de l'agglomération formant sous-préfecture régionale. D'environ 20.000 "brebis" promise à la sollicitude de nos pasteurs, nous doublons la mise. "Mon New" devient mon deuxième "Ex" en 6 ans, bien qu'il affirme très fort qu'il reste fidèle au poste.

 

Je sais bien que cette tendance lourde des regroupements dus au manque de prêtres ne date pas d'aujourd'hui. Je sais bien que nous avons eu beaucoup de chance d'y échapper avec mon premier et mon deuxième Ex. La solitude nous avait été promise par "Mgr le Bien nommé" quelques années avant le départ en retraite de St RITON. Heureusement, RITON a tenu le choc plus longtemps que ledit Bien nommé qui est parti sévir ailleurs. Son successeur a montré plus de sagesse à notre égard. Mais avec 20 ans de décalage sur tant d'autres communautés chrétiennes... nous y voici !

 

Or dans notre village, une communauté charismatique  mariale est installée depuis les années 50. Elle se porte bien, malgré toutes les opérations de déstabilisation dont elle a été l'objet. Il s'y ordonne un ou deux jeunes prêtres chaque année. Que je sache, ils appartiennent pleinement à la même Eglise que la nôtre. Certes leur emploi du temps est probablement encombré, mais étant "à domicile", et à plusieurs, s'occuper de célébrer en nos deux églises une messe chaque semaine, consacrer quelques heures à y entendre les confessions, et présider un conseil paroissial à reconstituer avec des laïcs actifs qui existent en nombre suffisant ne devrait pas leur poser trop de problème. D'autant plus que depuis l'arrivée de mon "ex New", une bonne proportion des paroissiens, réfractaires à la pastorale qui se veut novatrice, pure et dure, s'est réfugiée chez eux. Leur chapelle déborde alors que les nôtres se vident.

 

 

 

DANIEL-KOKA