OUI… ou NON (4) ?

 

J’écris ces lignes tout juste avant d’aller voter.

 

Dans ce texte j’ai vainement cherché une mention qui tendrait à inverser la plaie de nos démocraties. Spécialement de la démocratie française. Mais je n’ai rien trouvé qui aille dans ce sens… !

Je m’explique. L’ambition en politique est une belle chose, si c’est l’ambition de servir le bien commun, à travers les idées qu’on en a. Or pour la majorité de nos politiques, le bien commun passe loin derrière les intérêts catégoriels, la nécessaire réélection et la carrière avec si possible son nom dans l’Histoire.

 

Les pères de notre République firent de l’angélisme en décrétant que les élus du peuple sont nécessairement à ce point vertueux que le droit public ne saurait les atteindre, et qu’ils pourraient n’être jugés que par leurs égaux voire par des cours spéciales.

Le régime des partis tant redouté par le Grand Charles avait de bonnes raisons de lui survivre. L’ENA qu’il créa ajouté à cette irresponsabilité institutionnelle dans notre République nous ont conduit au triste état dans lequel nous nous complaisons. A vrai dire de moins en moins…

 

Surtout en France, nous ne sommes plus en démocratie. Nous ressemblons de plus en plus à une « crétinocratie » volontairement suscitée et développée par une énarchie qui devient même héréditaire. Je me classe évidemment du côté des crétins…

 

J’attends le grand homme qui osera proposer et mettre en œuvre quelques modifications très simples mais radicales dans notre code électoral :

- Quel que soit le niveau de la fonction politique élective, tout candidat ou toute liste qui se représente et n’est pas élu devient inéligible et définitivement. Le paysage politique s’en trouverait rajeuni et assaini.

- Quel que soit le scrutin, s’il n’a pas mobilisé 50% des inscrits, il est invalide et doit être repris. Mais avec de nouvelles têtes, car tous les candidats ou toutes les listes en présence deviennent définitivement inéligibles.

 

Je sais… Je suis un rêveur !

 

DANIEL-KOKA

 

Les masses restent entraînées

dans une ronde infernale

d'imbécilité et d'abrutissement.

Albert EINSTEIN.

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