ONCE UPON A TIME…(1)

 

 

Il était une fois…

… Le charpentier de son village, qui vers la trentaine se mit à crapahuter sur les routes de Palestine, donnant en trois années seulement un enseignement sublime, tellement dérangeant que les puissants de l’époque le firent clouer sur une croix après l’avoir ignominieusement torturé. Cet homme s’appelait JESUS de NAZARETH.

D’une sainteté absolue, il fut l’innocent total livré à la vindicte des puissants et des foules en délire de meurtre.

Il couronnait ainsi en les accomplissant toutes les prophéties de la Bible, laquelle affirme depuis ses tout premiers textes que les victimes sont innocentes et que d’une manière ou d’une autre, nous sommes tous plus ou moins les bourreaux de nos frères.

 

Trois jours après, comme il l’avait prophétisé, il se montrait bien vivant à plusieurs centaines de témoins probablement moins accros du virtuel que nous le sommes à notre époque.

En vingt siècles, son enseignement a bouleversé la planète entière. Lui que ses proches qualifiaient de « dérangé » est devenu incontestablement l’homme le plus célèbre et le plus influent de toute l’histoire des hommes.

 

En notre troisième millénaire commençant et en notre Eglise de France, nous sommes témoins, quasiment chaque jour, de tortures plus ou moins douces que les chrétiens officiels et bien en vue infligent à leurs semblables au nom de leur autorité. Je parle autant des laïcs que des clercs, mais du moins je l’espère, seulement d’une minorité hélas agissante.

Ils le font le plus souvent avec la plus parfaite bonne conscience qui soit, persuadés qu’ils préservent ainsi « Notre Sainte Mère l’Eglise », des désordres et de la destruction.

Soucieux de son légitime rayonnement, ils prétendent en outre évangéliser en restant sur ces contradictions pas seulement internes.

 

J’ai été récemment victime d’une affaire de ce genre, enrobée de tous les sourires et bisous qui s’imposaient. Elle m’a ouvert les yeux sur l’essentiel. Que mes agresseurs en soient remerciés. Il était grand temps, à mon âge, de découvrir cette réalité cruelle et son enracinement.

 

Au nom de l’honneur et de la réelle présence de Notre JESUS, j’ose dorénavant hurler « Non… Je ne suis plus d’accord » .

 

Tant que j’en aurai la force je ne me tairai pas. Je confesse que ça ne fut jamais mon genre.

 

Être chrétien nous interdit, quelle que soit la raison, de juger un frère ou une sœur. Notre seul devoir et de l’aimer comme JESUS l’aime. De chercher à comprendre qui est, de lui ou de nous, le plus coupable aux yeux de Dieu. Jamais aux yeux des hommes, ils sont hélas assez armés pour se défendre… N’en rajoutons pas !

 

 

Tout cela évoque en mon cœur le même climat qu’il y a 20 siècles. Ils étaient en position d’autorité parfaitement légitime. Ils n’ont rien compris à la personne du Pauvre Charpentier. Il fallait qu’un seul meure… Ils l’ont assassiné au nom de leur légitimité. Et pour conserver un « pouvoir » qui n’a pas résisté bien longtemps ensuite.

« Le Temple » et « l’Eglise », même combat ? J’espère sincèrement que non.

 

Mais à persévérer trop souvent dans des comportements de ce genre, combien de temps nos paroisses survivront-elles  ?

 

J’ai mal en me remémorant la parole du Seigneur :

« Quand il reviendra, le Fils de l’Homme trouvera-t-il la Foi sur la terre ? »

La foi dans les « pouvoirs », dans le fric et les honneurs, ça durera autant que le « Prince de ce Monde »

La Foi en un Pauvre Charpentier de village, qui a passé sa vie majoritairement avec le petit peuple de son temps… J’ai des doutes de plus en plus fondés. Pas sur des belles paroles : Non ! Sur des actes.

 

 

DANIEL-KOKA.

Celui qui n'est plus ton ami ne l'a jamais été.

(Aristote)

 

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