MIRACLES (5)

 

 

L'affaire remonte à une douzaine d'années. Le G.P. d'une famille heureuse assiste au baptême d'un de ses petits-enfants. C'est le premier-né de son grand fils. Outre la famille, tous les amis sont là. Parmi lesquels un couple marié depuis presque dix ans mais demeurant sans enfant, malgré le désir intense d'en avoir, et les recours à toutes les techniques de la médecine moderne. Connaissant cette situation douloureuse, les tout nouveaux parents, cependant débordants de bonheur, ressentent  fortement la détresse de leurs amis.

 

Le plus souvent possible, lors de cette belle journée, y compris durant la cérémonie religieuse, la pauvre jeune femme porte ce bébé dans ses bras. Son regard est un étrange mélange de bonheur et de détresse. Son époux, toujours au voisinage immédiat, montre également une forte tourmente intérieure maîtrisée.

 

Le G.P. n'est pas seul à connaître cette situation douloureuse et à en partager les affleurements. Il n'est pas seul à prier dans le fond de son cœur : "... Seigneur... Bon Papa du ciel... par l'Amour de Ton Fils Jésus... Prends pitié de cette femme et donne-lui le bébé qu'elle désire... Merci d'avance, Père !"

 

Quelques mois plus tard, une grossesse possiblement complète s'annonce. Certes, après tant d'échec, les médecins y veillent particulièrement. Un beau garçon vient au monde qui transforma la vie de ce couple.

 

Depuis, il est devenu  le "copain" du baptisé et le G.P. les revoit de temps en temps.

 

Certains trouveront outrancier que je qualifie l'affaire de miraculeuse... Peut-être ! Je préfère dire merci au Bon Dieu. Il y est toujours pour quelque chose et pourquoi pas avec l'aide des toubibs. Et nous avons tant d'occasions de râler à propos des souffrances que nous nous infligeons, nous les humains, directement ou indirectement, sans même identifier notre responsabilité ! C'est simple justice que d'être passionnément optimiste. 

 

La Croix de JESUS est victorieuse depuis 20 siècles sacrebeu...! Vive la Vie et cessons de plier les genoux de nos neurones devant la mort.

DANIEL

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