« MA »
LITANIE (1) …
Je partage avec vous la litanie de « mes
saints », espérant ne pas vous causer une indigestion…. Outre tous ceux
qui me furent très proches avant de partir de « l’autre côté » de la
vie, je vénère principalement :
- ABRAHAM. C’était
un vieux comme moi ! Il était resté amoureux de sa femme, comme moi. Il entendait DIEU lui parler, et j’ose
écrire que je partage un tout petit peu cette sorte de « Bonheur »,
mais ajoutant surtout que DIEU le veut pour tous. Ouvrons nos
« oreilles du cœur ». Enfin, il fut foutu dehors de la communauté où
il naquit (… comme moi mais, fort peu en comparaison ! J’ai quand même pu
rester dans mon village).
- JOSEPH 1er.
Fut rejeté par la jalousie de ses frères, et sauvé miraculeusement de la mort
qu’ils avaient programmée. Très beau gaillard, il fut emprisonné par vengeance
de la femme de son employeur pour ne pas avoir cédé à ses avances. Il devint ensuite une sorte de premier
ministre du pharaon de l’époque, et épargna, par sa politique lucide et prudente,
une grave famine à tous les Égyptiens.
Et surtout, il pardonna à ses frères, sauva sa famille de la faim, et permit l’entrée du Peuple Juif naissant dans
le pays le plus puissant de l’époque, du moins dans cette région de notre monde
…
- MOÏSE. Timide
et malhabile en ses paroles, il osa
au nom de DIEU affronter directement l’autorité politique et
religieuse suprême de l’époque. Il commençait la
vraie, la seule « révolution mondiale » qui soit. Celle qui consiste à toujours donner la priorité à
« La Volonté DU CRÉATEUR ».
- SAMUEL.
Petit gamin, DIEU lui parlait déjà. Il eut la chance de rencontrer un saint
prêtre. J’en ai rencontré plusieurs sur la route de ma vie, perdus et
généralement combattus par leurs confrères qui trop souvent l’étaient fort peu.
Sa prière « … parle Seigneur… ton
serviteur écoute… »
taquine mes profondeurs. C’est lui qui, le premier, institua les rites
par lesquels les rois sont encore intronisés.
- JUDITH fut
une des premières femmes héroïne de la résistance, mais au nom de DIEU et de
son peuple. J’admire sa stratégie spécifiquement féminine, de séduction, certes
politiquement très intéressée, mais pour sauver Israël. Ce à quoi elle parvint,
et toute seule.
-
DANIEL. C’est mon « saint patronymique », mais pas
seulement. En
outre, j’ai épousé une Suzanne… !
Il m’a été donné de « vivre » l’inoubliable
Bonheur de la déclaration d’Amour qu’il reçut. C’est Gabriel qui en fut le
facteur, mais pas pour moi… J’admire sa totale liberté spirituelle, même face à
Nabuchodonosor, puissance politique
suprême de son époque. J’admire sa lucidité
quand il prophétise la chute de cet empereur, mais aussi les délais dans
lesquels viendra notre JÉSUS. Et peu m’importent les exégètes actuels qui
affirment doctement que DANIEL ne serait qu’un personnage imaginaire, confluent
mémoriel de plusieurs intervenants de l’Histoire.
- « MAMAN
MARIE » est évidemment un des piliers majeurs de ma vénération
et de ma prière. Il est doux au grand âge qui est le mien, de replonger, grâce
à Elle, dans l’amour qui était le mien envers ma mère. MARIE est le « diamant de la quintessence » féminine.
Je
déplore la marginalisation dont elle est « victime » dans la mémoire
chrétienne, quant à la très forte influence qui fut la sienne dans la direction
de l’Église naissante, au moins
jusqu’à son assomption. Tous les « apôtres » initiaux mesuraient sa grande culture, acquise à
l’écoute des maîtres du Temple où elle fut pensionnaire durant environ 10 ans.
Tous percevaient également « La Sagesse » de celle qui était « remplie
de l’Esprit Saint ».
Je me sens très proche de J.P. II quand il ose
qualifier MARIE de « Co-rédemptrice », ce qui provoqua quelques
vagues… Elle l’a toujours été. La marginalisation de sa personne pas seulement
historique, confirme l’anomalie des rôles toujours de second ordre, concédés
aux femmes dans l’Église catholique Romaine surtout, mais aussi dans nos
sphères politiques.
- JOSEPH le 2e
…J’évoque ici St Joseph, le papa dit « putatif » de JÉSUS. Lecteur
assidu et attentif de Maria VALTORTA (…malgré
la forme de l’idiote censure « vaticanesque » dont elle reste la
cible), je me sens très proche de son
amour du travail manuel, de son souci de l’enseigner à « Son
Fiston », de son courage face à aux clients, de sa vénération et
admiration pour la grandeur de son épouse, de son humilité face à la grande
culture de Marie. J’admire surtout l’absolu respect du vœu de virginité de sa
très jeune épouse. J’admire aussi son obéissance immédiate aux injonctions
angéliques qui concernaient la sécurité de l’enfant JÉSUS. OUI, JOSEPH est le prototype des parfaits
papas que nous devrions tous être, mais évidemment sans
l’infécondité pour nous, de la totale chasteté qui fut la sienne.
J’ajoute que j’adhère pleinement aux dogmes de l’immaculée conception
et de la conception virginale de JÉSUS, et fort peu par simple
réflexe d’obéissance au magistère. Les tout premiers chapitres de « s’il
vous plait, raconte-moi JÉSUS » (… disponibles sur le CATHO-GRATTEUR) expliquent pourquoi.
- Je perçois Saint PIERRE
comme le prototype des papes que nous aurions dû ne jamais abandonner (… mais François 1er nous y fait revenir !) Il était
tout le contraire d’un « intellectuel ». C’était le parfait patron
d’une petite entreprise dans laquelle la
règle était l’obéissance participative, en vue de l’efficacité au profit des
familles et du bonheur commun.
Il l’est resté en ses comportements de 1er pape.
Son caractère n’était pas toujours facile. Il avait
une affection presque paternel et protectrice envers JÉSUS, sans jamais
prétendre marginaliser son statut du Messie. Cette affection lui valut
plusieurs célèbres « engueulades » de la part Du Maître. Il était
marié. De ce mariage résultèrent deux désagréments, d’abord devoir subir celle
que j’ai appelé la « sainte patronne des belles-mères », (la
reine des enquiquineuses ! Mais il existe des belles-mères très
fréquentables…) puis celui de ne pas
avoir d’enfant. Mes sources apocryphes me font penser que Saint MARC fut un
enfant perdu dont JÉSUS lui confia l’éducation.
PIERRE resta « marqué » très douloureusement par son
triple reniement, ce qui lui
dictait des réflexes admirablement humbles, en forme de confession. Quand
devenu pape et vecteur de miracles, les chrétiens prétendaient le vénérer ou
l’honorer, il leur affirmait « je suis pire que vous… car moi, je l’ai renié… » Sommes-nous conscients de nos
reniements si fréquents… ?
- Non, Saint LAZARE n’est pas l’inventeur du chemin
de fer en France …
C’était un des
hommes les plus riches de ce que nous appelons actuellement le
« Moyen-Orient ». Il était propriétaire de grands domaines dans
les royaumes voisins, tous sous l’occupation romaine. Les Romains le
connaissaient, et respectaient totalement son libre-agir.
LAZARE avait deux
frangines, devenues toutes deux célèbres. L’ainée était prénommée MADELEINE et j’en parlerai au
paragraphe suivant. Malgré ses… « frasques »,
elle devint Sainte MARIE-MADELEINE. La cadette, d’une « sagesse
affective » exemplaire, elle, devint Sainte MARTHE.
LAZARE était d’une très grande culture. Il identifia
très vite « QUI » est
JÉSUS et mit tous ses moyens financiers et relationnels au service du Maître,
parfois en s’en cachant, et sans que JÉSUS ne lui demande quoi que ce soit. Il fut
« l’ami » le plus proche et le plus puissant du Messie, participant
actif mais clandestin, avec ses copains NICODÈME et JOSEPH d’ARIMATHIE, à sa
protection jusqu’à La Passion.
Fortement et unanimement jalousé par les plus hautes
autorités religieuses pour sa richesse et son indépendance envers les Romains,
LAZARE était victime d’une maladie infectieuse, à évolution lente mais
irréversible, qui l’avait rendu pratiquement invalide. Il aimait ses nombreux
chevaux de grand prix et ne pouvait se déplacer qu’avec leur secours. Le Temple guettait sa mort pour le déclarer officiellement « lépreux »
(…ce qu’il n’était pas), espérant
ainsi s’approprier tous ses biens,
car la loi l’autorisait.
On sait que LAZARE mourut sans que JÉSUS n’intervienne
pour le sauver, mais abstention
volontaire. Car quelques jours
après son enterrement, et devant une foule considérable accourue pour les
obsèques de ce personnage connu de tous, JÉSUS
le ressuscite… ! Pour l’époque, ce fut comme si, à la nôtre un des
personnages les plus célèbres de l’état, extrait de son tombeau devant des
caméras de télé revenait miraculeusement à la vie. L’impact
politique de l’évènement était inévitable : La mise à Mort de JÉSUS, et au
plus vite… ! Et JÉSUS le savait bien…
Lors de la première grande persécution, les chrétiens
durent fuir. La famille de LAZARE,
probablement avec l’aide des Romains, atterrit
en Provence, d’où les nombreux bourgs attachés à la mémoire de MADELEINE et
MAXIMIN (…le régisseur de la famille).
LAZARE remonta la vallée du Rhône. J’ai vu de mes yeux, à SAULIEU, une
tombe très ancienne, affichant une gravure encore lisible « … ici repose celui qui mourut deux fois ». Il reste
possible que cette affirmation ne soit que le résultat de l’attrait financier
des nombreux pèlerinages des siècles passés…
(… à suivre)