MEDJUGORGE (5)
(Sachez
que je me suis « affectueusement » senti obligé (… par reconnaissance
envers notre Sainte Maman), de retourner à MEDJUGORGE
en octobre 2015. Ayant invité tous les amis de la paroisse où je me suis
« réfugié », (… celle de « mon Ex ») j’ai retrouvé deux
amis sur le départ à Charles de Gaulle. Ils ont vécu les mêmes ressentis
spirituels que ce que je vous ai raconté dans les chapitres précédents.
« J’ai soif » d’y retourner en octobre 2016.)
Des
évènements spirituels très récents, des cadeaux savoureux, ont
« boosté » ce désir… Tous
sont dans la
logique de ce que j’ai « reçu » en octobre 2014. Je dois
vous raconter... (Amis lecteurs farouchement agnostiques ou matérialistes
attention ! Je risque de provoquer
chez vous une très forte indigestion. Surtout n’insistez pas si un malaise
survenait)
Ma visite
d’octobre 2015 m’a fait revivre
les mêmes
cadeaux, les mêmes ressentis, que l’année précédente :
- Lors des grands rassemblements, la densité de Présence, de Communion avec cette « Présence
Maternelle Silencieuse », m’a semblée plus forte. Au R.V. quasiment
rituel sur la colline des apparitions, quelques
discrets « phénomènes paranormaux » se sont manifestés, tant chez des
participants que dans l’environnement naturel.
- En positif également, le message de l’année précédente « … Daniel, ferme ta gueule
» s’est adouci et « normalisé ». La confirmation devint
« … Daniel silence radio… ». Mais restant accompagnée de « … Écris… La pub, je m’en charge…»
- Ponctuellement,
des
comportements ecclésiaux locaux m’ont fait souffrir. Je ne suis évidemment pas le seul. Donc,
« je cafte… ! » (… Oh, le vilain !). Je suis et ne le cache pas, un gros
« consommateur » d’adoration eucharistique, tout en restant dans la
discrétion. J’espérais passer beaucoup de temps dans la chapelle dédiée à cette
forme de prière. M’y présentant à la porte d’entrée, je tombe sur un flot de
pèlerins qui en sortent. Je les laisse passer, attendant que le dernier me
libère la route. Mais m’engageant vers l’intérieur, une « petite
sœur » me refuse le passage et ferme la porte à clef… Je suis resté sur ma
faim et ma soif. J’ai trouvé cet incident totalement en
contradiction avec la densité spirituelle de ce qui se passe à MEDJUGORGE. Les « autorités » locales
ont peut-être leurs bonnes raisons. Je ne saurais les cautionner, très
respectueusement comme il se doit…
Cependant, la
remarque amicale et fraternelle, d’amis spirituellement très proches, « … Daniel, tu nous fais
peur… » continuait à me poser la question
« pourquoi ? » Question qui me restait sans réponse satisfaisante.
Noël 2015 arrivant, je rends visite « pour confesse » à « mon EX ».
Je fais le point avec lui, et lui pose la question. Il me répond « … Mais cette
question, pose leur… à eux … »
J’obéis donc immédiatement et conviens d’un bon casse-croûte ensemble, pour y
échanger, dans un resto du secteur. (… mais après mon retour de pèlerinage vers
les rhumeries martiniquaises ! J’anticipais prudemment le délai nécessaire
à mon retour en nos sages modes de vie « métropolitains »)
Sous les
cocotiers début janvier 2016, les
temps de méditation et de prière furent presque incessants.
(Une
crise de sciatique très douloureuse me forçait à un repos quasi-total…Ma pauvre
épouse s’est royalement enquiquinée ! J’ai ainsi largement eu le temps de
faire un inventaire de tous les événements
spirituels marquants survenus dans nos vies. La cohérence, de leur « logique
pédagogique » sur tant d’années m’a frappé.)
La
réponse attendue a commencé à prendre
forme…
(Je partagerai avec vous, en de prochains
chapitres, ceux qui me semblent les plus significatifs. Ce sera une forme de
confession, mais à écouter et interpréter dans la logique mentale
devenue la mienne au cours des années récentes. Celle de la double intelligence qui nous habite
tous.
L’intelligence matérielle, animale, ascendante, par laquelle trop souvent
« nous nous construisons DIEU ». Et l’intelligence descendante, reçue
très partiellement de « LUI » par laquelle « IL » se
révèle bien présent en nos existences. L’intelligence
ascendante est formatée sur l’écoulement du temps en notre
matérialité…L’intelligence descendante est hors des pesanteurs du temps et des
distances. Cette « élasticité » du temps est dorénavant
attestée par les avancées de la physique quantique. Celles des
« neurosciences » n’en sont que les conséquences. Elles restent le
plus souvent ignorées ou refoulées en leurs sources immatérielles. Et surtout
en LEUR UNIQUE SOURCE SPIRITUELLE.
Aussi
respectable et nécessaire qu’elle doive rester, l’intelligence ascendante est
trop dominée par celle du « prince de ce monde ». Mais prince seulement, ce qui postule et confirme LE
ROI. L’intelligence
descendante, quand nous en acceptons la réception toujours très
partielle, est
une toute petite participation à celle « du ROI », incessant Créateur de
tout ce qui est, nous y compris).
Ce « cheminement » de la pensée, sans cesse
sur ces deux registres, rejoint il me semble, les fondements de l’enseignement
de René
GIRARD dans « La
Violence et le Sacré ».
Tant individuelle que collective, la violence
est l’incessante (… hélas trop souvent nécessaire !) manifestation de notre dimension
animale pour assurer la propagation,
et la défense, de la vie biologique. Elle est toujours sous-jacente à notre
« matérialité » et à notre intelligence ascendante dans toutes les
cultures et la lente émergence de leurs sagesses. Elle est nécessaire, mais
dans d’étroites limites pas toujours maîtrisées. Dans toutes les civilisations,
toutes les cultures, ces limites sont lentement évolutives et font l’objet des lois
humaines postulées dans l’intérêt de
tous.
Dominant, plus ou moins, l’immense variété de nos
perceptions individuelles et des formatages reçus de nos cultures, chaque être humain perçoit au plus profond de lui-même une sorte
d’«appel », une forme de « soif » impossible à satisfaire en
plénitude. Notre conscience, spécifiquement humaine, y
est enracinée.
Admise ou rejetée, cette racine profonde de notre
intelligence est présente en chacun, mais à dose très variable en sa
perception. Le sens du Sacré signe en nous la
présence « Du DIVIN ». La LOI de DIEU, en son fondamental, y
imprime un besoin d’Amour, en toutes ses dimensions, en tous ses modes
d’expression et de mise en œuvre. La sacralité devient progressivement une évidence
face au respect absolu dû à la vie, surtout humaine. Elle s’accentue quand la
dimension de vie éternelle s’ajoute à l’évidence de notre vie biologique.
Tendance à la Violence et au Sacré sont
indissociables en chacun. Leurs
innombrables antagonismes apparents expriment très concrètement dans nos
quotidiens le champ de la « Divine Liberté » à laquelle « Le
Créateur » nous invite (… Si nous le voulons bien !).
Depuis PLATON et DÉMOCRITE, ces
deux champs d’intelligences étaient postulés antagonistes par la
sagesse seulement humaine (… le célèbre mythe de la caverne). JÉSUS, (…
vingt siècles avant EINSTEIN) a enseigné la relativité du temps, du moins en
ses conséquences dans nos choix quotidiens au niveau de notre référentiel en
vue de l’action (… « que TA Volonté
soit faite », ce qui implique « surtout pas seulement la notre, et celle de
« notre nombril » en premier
rang ! »).
Vingt
siècles de christianisme ont intégré en nos cultures occidentales « LA FOI » en une autre vie après la mort, à des niveaux de
perception très variables et fort peu partageables (… la lumière qui dans la caverne
de PLATON nous appelle, alors que nous nous obstinons à ne regarder que
« le noir = la mort biologique » au
fond du trou !). Symétriquement, les
matérialistes plus
ou moins « intégristes » et nihilistes ont pérennisé les
affirmations atomistes de DÉMOCRITE.
Mais pour les humains du 21e siècle, pour toute « La Famille » humaine, depuis quelques
décennies, la physique relativiste, et surtout quantique ouvrent une
révolution universelle. Elles confirment que nous
devrions tous vivre et penser suivant deux modes, par un formatage de nos
neurones prenant en compte la disparition du temps et de l’espace en notre
dimension uniquement énergétique. Aussi réel qu’il fut et demeure
trop souvent, le mythe de la caverne est devenu « ringard » quand il
justifie des conflits tant philosophiques que spirituels. Il nous faut dorénavant « religieusement » et « scientifiquement » parlant, mais en synergie et surtout plus en opposition ou concurrence,
intégrer les conséquences de notre « ultime immatérialité ».
Et pour nous les chrétiens, c’est bien là un
« absolu condensé du témoignage de JÉSUS », DIEU LUI-MÊME venu en
notre condition matérielle, par le « FIAT » de La Sainte Maman.
Mais pourquoi ce « Divin Pèlerinage » en
notre matérialité … ? OUI, pour
nous affirmer, en en témoignant bien
concrètement, que notre mort est vaincue par
Sa Croix. Et certainement NON pour enseigner que c’est seulement notre docilité
obéissante aux dogmes de nos « Sages et Intelligents » qui nous
conduira à La Vie Éternelle, aussi respectables qu’ils soient. Mais seulement
après le passage par la boite à six planches.
La Vie Éternelle dès ici-bas, pour tous
les enfants Du Père, est de l’ordre de
« La Finalité ». La dogmatique, aussi utile qu’elle soit souvent (… mais pas toujours … !) est de l’ordre des moyens.
Ce fut la dogmatique de son époque qui condamna JÉSUS
à mort par la décision de CAÏPHE (… l’équivalant de nos Papes). Ce fut au nom
des évolutions de la dogmatique que tant de prophètes furent assassinés. C’est bien là le fond de la pensée de
DOSTOÏEVSKI quand il imagine JÉSUS revenu face à un de nos grands inquisiteurs
contemporains qui le condamne. Il est des dogmes splendides auxquels j’adhère avec bonheur. Parmi eux celui
de « l’Immaculée
Conception ».
Mais la
dogmatique est majoritairement, et inconsciemment, pervertie par une forte
domination de la pensée ascendante, laquelle implique inévitablement des
compromissions avec les intérêts politiques. Sans promouvoir la
continuation d’une guerre au moins bimillénaire, il convient de
prendre conscience que la dogmatique est furieusement ébranlée par la
disparition du temps et de l’espace en nos « ÊTRES ».
Comme dans « l’ÊTRE » de JÉSUS. Notre Grand Frère,
qui LUI SEUL a osé affirmer alors en notre commune
matérialité « … OUI… TU L’AS DIT… JE
SUIS ! »
Revenant de Martinique, ma crise de sciatique n’étant
pas terminée, je venais tout juste d’entrer dans ma 79e année. (J’ai
fêté cet anniversaire par le premier voyage en fauteuil roulant de toute ma
vie, dans les couloirs des aéroports, à Fort de France et à Orly.) « La GOSPA » de MEDJUGORGE
m’a-t-elle incité à franchir encore plus
les frontières du « politiquement correct »… ? Je le
crois.
L’âge accentuant
la perte progressive d’énergie physique, j’ai
décidé « d’obéir » encore plus, et même toujours plus si possible au
« Bureau Chef » et à « Sa Secrétaire ». Je ne doute pas
que l’ESPRIT vous fera percevoir les
limites de mes probables déraillements, au moins dans celles du respect mutuel
dû à nos modes de pensée …
Il me semble
que la réponse attendue à
« pourquoi fais-je peur ? », m’est venue par une forte résurgence de mon
attachement à la mémoire de 4 grands témoins chrétiens. Deux furent des « officiels »
adeptes contraints à la « Sainte obéissance ». Et deux autres, malgré leur attachement à
LA FOI, se virent sans cesse refoulés
par l’Église. Je vous ai souvent parlé de St SÉRAPHIN de SAROV, et de Padre PIO.
Deux autres prophètes qui m’interpellent sont quasiment des contemporains (…
persécutés et décriés comme il se doit !). L’un est célèbre chez POUTINE. Il s’appelait RASPOUTINE… (Je
ne suis pour rien dans le jeu de mot !) L’autre reste appellé Maître Philippe de Lyon.
(À suivre…)
DANIEL-KOKA