KT de KOKA  (7)

 

 

 

 

Quelle longue absence de mon clavier pour cette série du « KT de KOKA » à destination de mes petits-enfants surtout… ! Mais aussi de vous chers amis lecteurs. Ils grandissent, eux… Nous vieillissons, nous… Les voici maintenant (pour 7 d’entre eux sur les 9), en âge d’initier par eux-mêmes, et librement, les bons réglages d’antenne de leurs « RCA », tels qu’évoqués dans mes théophilies. 

 

Essayons donc de rattraper un peu du temps passé…

 

L’aventure de chaque vie humaine, en sa trajectoire matérielle et temporelle sur cette terre, est ultimement semblable à une école. Nous y apprenons, librement, très progressivement, à choisir entre l’influence de l’Amour Divin et celle du Prince de ce monde. Nous nous y exerçons à l’usage sain de notre royale liberté de choisir à chaque instant, entre DIEU et Le Serpent. Force nous est de constater humblement qu’à longueur de journée nous accumulons, consciemment ou pas, des bêtises contraires à l’Amour divin. Ainsi, consommateurs trop fréquents du type de fruit symboliquement évoqué par la pomme, tentons de méditer les profondeurs de "... j'ai entendu ton pas dans le jardin... j'ai eu peur, parce que je suis nu et je me suis caché."

 

Quelques évidences du texte doivent être relevées. On les oublie presque systématiquement. Pour entendre les pas de DIEU dans le jardin, il est évident :

 

- Qu’il faut être dans le jardin. Nous y sommes donc toujours.

- Littéralement parlant, ce jardin ne peut plus être « d’Eden », le paradis perdu et initial de la Bible, puisqu’un peu avant, le texte explique aussi que  nous en avons été chassés. Il faut donc aller plus loin dans la réflexion. Sa formulation, orale d’abord et écrite ensuite, remonte a plusieurs millénaires. Il emploie donc les images, les schémas mentaux et le langage de nos lointains ancêtres en humanité. Il conserve cependant toute sa signification profonde, radicale et immuable, laquelle restera toujours parfaitement transposable à ce que l’Histoire et la science ne cessent de nous enseigner.

- Les affaires de BIG BANG, de cosmogénèse, d’évolution des planètes et de la vie, n’étaient pas accessibles à nos ancêtres. Ce sont dorénavant des réalités incontournables, données aux intelligences humaines par leur créateur Lui-même, en synergie évidente avec Sa Seule Volonté.  Tant les religieux fondamentalistes que le scientistes cramponnés à leurs concepts seulement matériels, bref tous ceux qui ne perçoivent pas cette belle synergie font maintenant figure de brontosaures cramponnés à la préhistoire.

- Pour nos ancêtres, le paradis terrestre était à la fois du passé (… nous en avons été chassés dixit la Bible), et du futur (… nous sommes appelés à y retourner après cette vie matérielle et temporelle. C’est le fondement du dogme dit « de la rétribution ». Il affirme seulement le grand principe de la responsabilité individuelle sans laquelle il n’y a pas de liberté. Donc aucune véritable dignité humaine possible).

- C’est sur ce terrain que s’affrontent les brontosaures évoqués plus haut. Le fondement de ces disputes est donc essentiellement temporel. Sans même en avoir conscience, chacun situe ses propres raisonnements et objections dans la logique d’un écoulement immuable du temps. La très grande majorité des théologiens actuels (… 2011) reste prisonnière de cette forme de blocage profond et inconscient. Pour des esprits réellement contemporains, et depuis la révolution introduite par la physique relativiste d’EINSTEIN, le temps et l’espace n’existent pas pour toutes les formes d’énergie qui ultimement constituent l’univers. Donc ils n’existent pas non plus pour la part énergétique et spirituelle qui constitue tout être humain. Ces chamailleries de temporalité doivent donc être pensées sous des critères nouveaux.

- Sous le regard de DIEU, sa création, notre Histoire, la fin de nos trajectoires individuelles et collectives, tout cela est concentré en une forme d’éternel présent que nos intelligences ne peuvent pas même concevoir.

-  Sous notre regard à nous, mais regard auquel DIEU participe alors, le temps n’est que l’espace nécessaire à l’exercice de la Sainte et Royale Liberté dont il nous a équipés. Rien d’autre. C’est à la fois dérisoire et grandiose face à l’éternité à laquelle nous participons déjà…

- Ces contradictions superficielles dans le texte, sont donc nécessaires, utiles mais symboliques, et surtout fructueuses face à la grande diversité de nos formatages culturelles et historiques. Elles ouvrent, pour les mystiques seulement, une sorte de « porte » au-delà de laquelle devient possible une forme de « regard à double sens ».

- Très majoritairement nous restons dépendant d’un regard temporel, ascendant, à fondement philosophique et théologique. Dans cette logique, c’est notre intelligence qui fait des efforts pour tenter d’accéder à DIEU. C’est beau, c’est noble parfois, c’est subtilement orgueilleux souvent. Mais c’est finalement dérisoire…

- Car en outre, pour les priants et adorateurs, même s’ils n’ont aucune connaissance en « sciences religieuses… ! » à dose initiale faible mais sans cesse croissante si la relation mystique interpersonnelle est fréquente, régulière et tenace, une inversion partielle du regard sur le monde et sa temporalité nous est donnée. En toute Justice (… divine cette justice, d’où le grand « J »), elle est proposée à tous, mais encore faut-il simplement accepter cette éventualité et oser entrer concrètement, et humblement, dans la logique qu’elle implique.

 

- DIEU y est aussi dans ce jardin, même si Sa Présence nous est voilée… Il se manifeste à nous, puisque « … nous entendons son pas ».

- Evidemment, et c’est la même explication que plus haut. En outre, ce « bruit » de DIEU à nos côtés implique une distinction dans les personnes en présence.

- La Bible explique ici en très peu de mots que DIEU et chacun de ses enfants sont en relations interpersonnelles, bien réelles, et bien agissantes. Voilà qui va beaucoup plus loin que les concepts d’ « énergie universelle » indifférente à nos destinées, de « grand tout » impersonnel dans lequel nous serions appelés à nous fondre, à disparaître. Et le plus vite possible de préférence… Pour ces religions, cette relation fusionnelle dans un tout autre mode d’existence est anticipée, donc accréditée, comme prouvées, par des états dits « d’enstase » auxquels parviennent parfois leurs religieux. On y parle de « nirvana », par exemple.

- Pour les religieux « Du Livre » comme toi et moi, qui témoignent du monothéisme et de cette relation interpersonnelle biunivoque d’altérité, des anticipations très personnelles et mystiques, des preuves du même genre, existent également. On parle alors « d’extases ». Mais la saveur sublime en est toute différente. Elles ne résultent pratiquement pas de gymnastiques spirituelles ou corporelles du « style yoga ». Elles sont véritable don de Dieu. Don d’Amour…

- Les communications de type enstatiques avec l’au-delà ont indiscutablement la vertu de vaincre nos barrières temporelles seulement matérielles et cruellement bornées par la mort inéluctable. Elles sont aussi une voie d’éradication de la douleur par disparition temporaire du souffrant. Et c’est beaucoup mieux que rien… Mais au-delà, elles sont aussi une forme de négation  très efficace de la Vie personnelle, Eternelle, proclamée, donnée et bien accessible depuis 2 millénaires par la Présence Réelle de Son Donateur le CHRIST JESUS.

- Les états extatiques des religieux du Livre, surtout chez nous les chrétiens, développent une puissance béatifiante, face à laquelle plus rien n’est comparable. En outre, c’est quasiment gratuit et accessible à tous, relativement aisément. Il suffit de  « désirer DIEU » avec persévérance. Ayant expérimenté très concrètement les deux voies, j’ose affirmer « …qu’il n’y a pas photo… »

- Nombreux sont ceux qui parmi nos brontosaures hausseront les épaules devant l’affirmation « … oui, DIEU parle.. ». Comme « IL » respecte intégralement la liberté de chacun, il est évident que ceux qui n’admettent même pas l’hypothèse de son existence n’entendront jamais rien. Ils ne sont hélas pas rares dans les milieux religieux. Ces forcenés de la négation de DIEU s’enferment eux-mêmes dans leurs prisons au prétexte, trop souvent fondé hélas, de fuir les excès et les contradictions trop souvent scandaleuses des divers clochers qui nous rassemblent.

- Le langage de DIEU n’est pas celui des hommes, il n’obéit pas aux mêmes lois physiques. Il existe maintenant (… ailleurs qu’en France !) des laboratoires nombreux, des facultés, des grands chercheurs, qui étudient scientifiquement tous ces phénomènes essentiellement spirituels. Tu as certainement vu le dernier film de la série des « Harry POTTER ». Vu sous cet angle, il confirme une évolution très nette de nos modes de pensée, notamment par son approche apocalyptique, mais aussi par sa présentation bien explicite du phénomène des « N.D.E. » abondamment étudié aux States 

 

- Un « bruit de pas » signifie quelqu’un qui marche. DIEU demeure donc également dans ce jardin, qui nous reste donné et que nous habitons. Et DIEU n’y est pas immobile.

- C’est  une magnifique  contestation de l’individualisme forcené et suicidaire qui imprègne tous nos comportements en ce 21e siècle commençant. Nul n’est jamais totalement seul, quelles que soient les apparences, les solitudes, les souffrances, les rejets multiples à affronter.

- C’est également la forte affirmation que DIEU, en Sa toute Puissance,  donne un sens à l’Histoire. La vie, toutes les espèces, l’humanité ne sont pas le fruit du hasard matériel comme la science l’affirmait encore il y a peu (… vers 1950)  sur des modes péremptoires. Elle indique dorénavant assez nettement le contraire,  sans oser l’affirmer car ce serait « politiquement incorrect ». L’idéologie matérialiste demeure très prégnante. Nous pouvons actuellement, sur des bases scientifiques de moins en moins contestées, affirmer qu’une énergie intelligente génère, gouverne et oriente tout ce qui se passe dans l’univers depuis 13,7 milliards d’années… Cette énergie, nous les chrétiens affirmons qu’elle trouve sa source initiale et permanente en DIEU. Et aussi qu’elle est « amoureuse ». Ce fut le Pape PIE XII qui exprima (… je transpose à peine !) que l’univers est un théâtre donné par DIEU à l’humanité, comme le ferait un metteur en scène. Il nous reste à y jouer correctement et librement le rôle que DIEU attend de chacun. Certes, l’apprentissage est laborieux… Comment les comédiens que nous sommes peuvent-ils savoir qu’ils ont réussi leur spectacle ? C’est par la synergie entre leur propre bonheur intime  et celui de leurs invités. Le critère de réussite d’une vie humaine est la qualité et la quantité de « Vrai Bonheur » reçu et partagé… Il est à base d’Amour. 

 

- J’ai eu peur

- La peur est bien le fondement de toutes les formes de dépendance, toutes les formes d’esclavagisme. C’est particulièrement évident en politique dans les régimes dictatoriaux. C’est beaucoup plus subtil et pervers dans les combines de pouvoir qui empuantissent les nécessaires autorités religieuses. Dans nos démocraties contemporaines dont la France se targue d’être un exemple, la peur ne focalise plus que sur la puissance médiatique, surtout quand elle est synergique avec celle des finances. De véritables murs en béton armé se construisent ainsi, inconsciemment, entre tous les êtres humains. Les notions de vraie solidarité, de véritable Amour en synergie avec celui de DIEU, le Sublime Vérité, de Sainte et Royale Liberté d’enfants de DIEU,  du Pardon  si indispensable aux pauvres naufragés de la méduse que nous sommes face à l’éternité dans laquelle nous sommes déjà … toutes ces notions se relativisent, s’appauvrissent, et prétendent n’être régulées que par des lois issues de nos autorités politiques. C’est une utopie gravissime

- C’est bien l’affaire dite « de la pomme », le choix libre d’un éloignement de l’Amour divin, qui nous rend réceptifs à ce sentiment de peur, à ce désir Ô combien justifié de protection dans le quotidien de nos vies. Cet éloignement est désormais devenu normal, quasiment institutionnel. Les religieux eux-mêmes (… pas tous !), succombant à des contraintes de pouvoir bien temporelles développent très souvent des logiques simplement idéologiques, très faiblement voire aucunement d’origine divine. De toutes les nombreuses exhortations de notre cher JP II, son « … n’ayez pas peur » me semble la plus simple, la plus forte, la plus judicieuse, la plus prophétique.

- Comme dans une symétrie inverse, comment des chrétiens véritables, en communications interpersonnelles, ponctuelles certes, mais cependant certaines avec le CHRIST vivant bien que crucifié et mort il y a vingt siècles, comment pourraient-ils ne pas être puissamment secourus ? La plainte de JESUS cloué sur Sa Croix résonne fortement en moi : « … PERE, pourquoi m’as-tu abandonné… ? » A l’image de notre Maître, l’éradication totale de la peur ne nous est probablement pas accessible. Comme chacun, je reste très peureux face à la souffrance. Que DIEU me le pardonne, mais j’ose le prier tous les jours pour une mort sans douleur, et pas seulement pour moi… Je reste soucieux pour mes proches, ils n’ont pas la forme de blindage que donne des décennies de présence assidue face au « Bureau-Chef ». J’ai peur surtout pour eux. J’ai peur et mal  pour tant d’autres…  

 

 - Parce que je suis nu

- Infléchissons d’entrée et fortement le réflexe mental idiot auquel nous restons majoritairement conditionné. Le jansénisme et le cléricalisme  associés, ont établi une sorte de relation culturelle obligatoire, inévitable, quasi anthropologique entre la peur, la nudité et la sexualité. C’est ainsi que l’affaire de la pomme (… Rappel : Il n’est pas question de pomme dans la Bible, mais du « fruit de l’arbre de la connaissance »), implique inévitablement une résurgence de pudibonderie, ou symétriquement une protestation généralement paillarde des défenseurs de nos simples constitutions animales. Le bon sens élémentaire indique que la vérité se situe entre ces deux extrêmes. Tentons de rétablir un l’équilibre sage qui reste formulé ici par la Bible :

- C’est le Créateur lui-même qui a institué la sexualité comme moteur probablement universel de la diffusion de la vie sous toutes ses formes, et surtout dans le monde des mammifères auquel nous appartenons en notre planète bleue. C’est « LUI » qui y a associé les fortes attirances et jouissances ressenties dans le processus de la fécondité et de la reproduction. C’est « LUI » qui nous ordonne de « … croître et multiplier… ».  Ces réflexes de pudibonderie, et de chasse au sexe, sont donc contraires à Sa Volonté. Pour nous les chrétiens, ils sont liés à la question du célibat des prêtres et à l’évolution ainsi induite à notre culture.

- Il convient cependant de louer promouvoir et protéger la pudeur. C’est une forme de délicatesse et de respect pour autrui. Le monde animal nous montre quelques espèces monogames à vie, dont certaines, comme les humains, recherchent l’intimité totale pour accomplir les nécessaires fécondations. Cette belle sagesse animale doit nous faire réfléchir… De même, des comportements de plaisirs solitaires sont également observés par les éthologues. Il convient donc aussi de modérer nos condamnations, souvent traumatisantes, sans pour autant approuver ces pratiques. Elles conduisent trop souvent à des addictions qui altèrent les saines et véritables relations amoureuses. 

- La signification de cette nudité est donc plus profonde. Elle ne concerne pas seulement notre corps, mais aussi toute notre matérialité et surtout notre intelligence et notre spiritualité. Après la peur, elle désigne une deuxième conséquence majeure de la rupture de notre intimité profonde et permanente avec DIEU. Sa protection ne nous est plus acquise et inconditionnelle. Par la perfidie de Satan, elle n’est restée assurée que si nous acceptons de la recevoir, restituant ainsi à notre intelligence le sens initial de son fonctionnement. Sans la protection de DIEU, nous sommes effectivement, et totalement nus devant les attaques prédatrices de toutes sortes. Notre existence s’en trouve fragilisée au point de devenir vide de sens parfois.

- Il convient ici de se remémorer les passages (… beaucoup plus loin !) de la Bible où St Paul développe les armes à revêtir dans le combat spirituel. Il y parle d’armure, de bouclier… Ce sont bien les seuls véritables palliatifs à notre nudité, les habits à revêtir dans la lutte du recouvrement toujours imparfait de l’invulnérabilité voulue initialement par notre Créateur.

- Pour illustrer ce que peut signifier cette invulnérabilité, et en convergence avec la domination confiée à l’homme sur toute la création, je te raconte une histoire vraie, et presque contemporaine. Evidemment tu ne la trouveras pas dans les journaux. Elle y ferait trop « politiquement incorrect… ».  Au début du 20e siècle, lors de l’émergence du communisme marxiste, un ermite vivait dans la toundra des « popofs ». Chez eux on l’appelait un « starets ». C’était un grand maître spirituel devenu depuis « Saint Séraphin de Sarov » dans l’Eglise orthodoxe. Comme il faisait de l’ombre aux moines de son monastère, la sagesse mutuelle avait conduit à son isolement. Chaque semaine, un moine faisait la promenade à pieds pour lui apporter un panier de provisions. Or, une semaine, arrivant en vue de la hutte de Séraphin, le moinillon habituellement de service l’aperçut en grande discussion manifestement amicale avec un de ces ours de Sibérie capable de vous couper en deux d’un coup de patte. Séraphin partageait avec lui le quignon de pain qui lui restait. A l’arrivée du moinillon, l’ours s’éloigna et la nourriture hebdomadaire fut livrée. Le moinillon repartit en se promettant, lors de sa prochaine rencontre avec un ours, de lui manifester les mêmes égards que Séraphin. Ce qu’il tenta. On ne le revit qu’en pièces détachées… Le moinillon, pas l’ours !

- L’affaire de Saint François d’Assise, sermonnant un loup qui dévorait des enfants et devint sage ensuite, illustre la même victoire réelle et transformante sur cette nudité  existentielle causée par notre éloignement de la sagesse divine. Le CHRIST JESUS qui impose le silence à la tempête illustre la même finalité.

 

- Je me suis caché

- Troisième conséquence, comportementale cette fois. La peur de soi et des autres, le sentiment de nudité et de vulnérabilité, engendrent l’enfermement  sur soi-même. Donc l’éloignement des autres par défaut de communication profonde. Notre individualisme forcené est une terrifiante forme de cachot à laquelle nous consentons presque tous sans même nous en apercevoir. Nous devenons ainsi des proies faciles, esclaves des formes de pouvoir aux plus basses finalités. DIEU ne veut pas de ces vies claquemurées en des individualismes forcenés et défensifs. « IL » ne cesse de nous proposer la réalisation, par notre coopération à « SA » Puissance à « LUI », d’une communauté fraternelle, irriguée par « Son Amour à LUI », rayonnante de « SA » Fécondité à « LUI ». Et tout cela dans la fabuleuse diversité de tous ses enfants.

- Ce programme de comportement est le contraire absolu de presque toutes les institutions de l’Histoire. Cependant leur rigoureuse nécessité n’est pas niable. Constatons simplement, et tristement, que très majoritairement leurs serviteurs instrumentent à leur profit l’autorité divine, substituant des intérêts catégoriels à l’intérêt commun et surtout celui des plus pauvres. Même en notre 21e siècle, de trop nombreux dictateurs subsistent et illustrent dans la terreur et le sang une cupidité et un barbarisme que nous espérions révolus. Des autorités religieuses monothéistes collaborent même à ces comportements… Comme il y a vingt siècles en Palestine !

- A contrario, remarquons que sur toute la planète, dans tous les systèmes politiques, par la grâce  d’INTERNET à laquelle celle de DIEU n’est évidemment pas étrangère, la conscience profonde des peuples se réveille. Les manipulations traditionnelles passent de moins en moins. L’opinion publique mondiale pèse de plus en plus. Les religieux qui s’égarent dans ces chemins du passé y perdent ce qu’il leur reste de crédibilité. On peut comprendre ces révolutions comme des inversions fortes de « … j’ai eu peur… je me suis caché… » Ils sont nombreux les héros qui ne se cachent plus (2010 et 2011…). Bravo…

 

Oserons-nous, chrétiens mes frères, restituer au PERE, à son FILS, à leur ESPRIT, la direction effective de toutes nos stratégies et toutes nos actions, si possible en restant dans le respect, l’amour et l’obéissance due à nos pasteurs ? (… voir la série ACTE) 

 

 

 

(... à suivre)

DANIEL-KOKA