ET « M…E » AUX IDÉOLOGIES … ! (1)

 

 

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J’espère que vous me pardonnerez mes débordements de colère en mode « cambronnesque ». Peut-être les partagez-vous…

 

L’invasion croissante des idéologies, y compris dans le monde religieux, me fait souffrir pour tous ceux de mes contemporains qui se laissent ainsi littéralement « esclavagiser », sans même s’en rendre compte. Pour ma part, après avoir été longtemps dubitatif, et très distant de ces théories trop éloignées des réalités « du terrain », j’avoue que « je m’en contrefous » dorénavant ! Car le Bonheur que je reçois au quotidien (.. et vous voyez de « QUI » !) est insurpassable. Il disqualifie toutes ces théories d’intellos, qui ne peuvent survivre qu’en « se » gonflant ainsi leurs propres neurones et nombrils. J’ai surtout mal pour le devenir de la progéniture du « pépé » que je suis … Qui nous rendra un peu de la lucidité nécessaire à la « réception » du Bonheur, le seul Vrai, que DIEU veut pour chacun de Ses Enfants ? Pour tous, et pas seulement nous les cathos aussi bien équipés que nous sommes pour le recevoir …

 

Les idéologies ont pourri notre belle France. Elles ont envahi toutes les cervelles ou presque. Elles ont acquis une forme de respectabilité universelle similaire, en leurs formes à nos dogmes, bien que totalement opposées sur le fond.

En France au moins, l’ENA est devenu beaucoup plus attractive que le grand séminaire de Rome. Les « carrières » à suivre en sont beaucoup plus brillantes, rémunératrices, donc recherchées et honorifiques dans la logique suicidaire de notre mode contemporain… Et comme seul compte dorénavant le fric, la présence médiatique et l’illusion d’exister par soi-même,  « y a pas photo.. ! »

 

Les idéologies nous promettent la lune depuis 2 siècles surtout. La crise mondiale actuelle est d’une ampleur jamais atteinte dans l’histoire par la mondialisation que nous vivons. C’est une première dans l’humanité. Notre époque implique une diffusion immédiate et de moins en moins contrôlable de toutes les formes d’information.  Les consciences reviennent ainsi à un peu plus de lucidité, car « la survie », l’instinct de conservation, reprennent l’influence qui leur avait été usurpée … Hélas elle est encore bien faiblarde cette renaissance de notre conscience !

 

Aussi grave qu’elle soit pour l’industrie et le commerce occidental surtout, la crise actuelle n’est pas seulement économique. Il est, hélas, possible de penser que la 3e guerre mondiale est commencée depuis l’affaire des deux tours de NEW-YORK. J’ose l’écrire ici bien que mon habituel et inébranlable optimisme demeure. Mais confronté à l’évidence temporelle et matérialiste  d’ici-bas, il ne me reste que l’espérance de me tromper (… pensée ascendante !et heureusement la plénitude de La Victoire définitivement acquise par JÉSUS (… pensée descendante !). Car  face à toutes les « m….s » quotidiennes qui nous sont imposées, notre éternité est déjà présente et reste quasiment « palpable » en nos quotidiens. Mais seulement si nous ne refusons pas son imprégnation progressive.

 

Alors, pourquoi cette « sombritude »… ? (… allusion à une de nos chères (… très chères !)  « Éminences  Enarchique et voltairienne » comme il se doit. Inutile d’être plus précis). Dans la logique profonde de la totale atemporalité de La Volonté Divine, incessamment créatrice de chacune des secondes de nos vies, essayons un petit résumé historique de la montée en puissance des « idéologies », en leurs tonalités si variées, mais toutes identiques sur le fond.

 

- Il me semble que jusqu’il y a – 3.500 ans environ, chaque peuple vivait dans des territoires relativement définis et stables. Les gouvernances, généralement efficaces et peu contestées, résultaient d’un consensus quasi général envers un monarque, lui-même cautionné par des religieux qui imposaient la vénération  d’une ou plusieurs  divinités. Ce fut une très longue « première étape » en vue de l’émergence d’une conscience commune à toute l’espèce humaine, une très lente montée en puissance d’une synergie profonde, et aucunement identifiable, entre toutes les civilisations passées … aussi faussement éphémères qu’elles nous paraissent aujourd’hui avec l’orgueilleux recul qui nous est si coutumier.

 

- Avec ABRAHAM, le monothéisme fait irruption et vient « semer la panique ». Commence avec ce patriarche prophète majeur, commun aux trois religions, une véritable révolution spirituelle, politique et historique, de dimension planétaire. Dimension imperceptible à l’époque…  Évidemment et comme il se doit, lui et sa famille subiront les persécutions inévitables que le « politiquement correct » impose face à ce type de gêneurs.

 

- Très peu après, le pharaon AKHENATON tente une rupture avec le polythéisme égyptien. Il promeut un culte nettement monothéiste, mais en s’y proclamant lui-même l’incarnation de DIEU. Il parlait du dieu « Ré », mais peu importe les affaires de vocabulaire.  Cette révolution  fut combattue par le clergé de l’époque qui y voyait un risque de disparition de leurs fonctions, de leur statut, et des privilèges qui étaient attachés. L’Égypte revint ainsi très vite  à son polythéisme traditionnel. Cependant rien ne permet de mettre en doute la profondeur des motivations de ce pharaon, seulement humain comme vous et moi, mais partiellement prophète avant que le mot ne prenne sa signification actuelle.

 

- Il y a 32 ou 33 siècles, quand MOÏSE affronte un des  pharaons suivants, c’est bien en messager  monothéiste qu’il se présente face à l’autorité suprême du polythéisme de l’époque, image historique suprême de tous les cultes idolâtriques. MOÏSE parle au nom de « CELUI QUI EST ». Ce qui implique déjà très explicitement que pharaon, comme chacun hier  aujourd’hui et demain, n’est rien sans « LUI ». Pharaon n’était évidemment pas un demeuré. Il comprend immédiatement le danger et ça tourne à la bagarre, politique d’abord et militaire ensuite. Aussi « romancées » qu’elles soient, les 7 plaies d’Égypte librement acceptées et subies par l’autorité politique sont aussi une illustration prophétique des conséquences écologiques désastreuses de l’humanité en ses imprudences, quand elle se prétend maîtresse de la création. Notre 21e siècle devrait en méditer l’arrière fond…

 

- Une nouvelle évolution à caractère très nettement politique est marquée par la discussion de DIEU avec SAMUEL. C’est de l’institution du pouvoir royal de droit divin dont il s’agit dans ce dialogue. Le pouvoir du roi SAÜL va succéder  à celui de l’Arche d’alliance. Elle fut pourtant garante d’une paix durable après une « pâtée » mémorable infligée aux Philistins. SAMUEL porte parole de DIEU se fait vieux. Ses fils ne font pas le poids et les anciens demandent à SAMUEL « … établis-nous un roi pour qu’il nous juge comme toutes les nations ». C’est bien l’abandon du primat de l’Alliance avec DIEU, au profit du tout premier  monarque de notre tradition judéo-chrétienne dont il est question. La demande choque SAMUEL. Aussi  sollicite-t-il les instructions du « Bureau-Chef, lequel » lui explique « … satisfait à tout ce que te dit le peuple, car ce n’est pas toi  qu’ils ont rejeté, c’est moi qu’ils ont rejeté ne voulant plus que je règne sur eux… tu les avertiras solennellement et tu leur apprendras le droit du roi qui va régner sur eux… il prendra vos fils… il prendra vos filles… il prendra vos champs, vos vignes et vos oliveraies les meilleures… il prélèvera la dîme …et vous-mêmes deviendrez ses esclaves ». C’est bien d’un changement radical, en ses effets les plus vitaux, de la notion du « bien commun » dont nous sommes avertis. Les anciens d’hier, ne voulurent rien entendre, et j’ose affirmer que 30 siècles plus tard, c’est bien à cette triste réalité sociale que nous contraint la multitude des roitelets qui nous gouvernent.

 

- Ils furent nombreux les prophètes qui se succédèrent jusqu’à JÉSUS.  La parabole des métayers de la vigne et des traitements qu’ils infligent aux messagers « Du Propriétaire » évoque très explicitement cette succession. En JÉSUS, c’est LE PÈRE lui-même qui vient nous « démontrer » SA Puissance totale sur SA Création, mais dans le respect total de nos libertés de choix et d’actions, tant individuelles que collectives. JÉSUS savait très bien quel sort final lui était réservé. Et depuis comme avant, tous les vrais prophètes sont persécutés. C’est leur « certificat d’authenticité ». Ils sont nombreux, les CAÏPHES de toutes obédiences, qui usurpent le « bien commun » au profit de leurs intérêts, en inventant de savantes théories idéologiques.

 

- Je pense que l’alliance de l’Église chrétienne avec l’Empire romain, initié en 313 par l’édit de Milan sous CONSTANTIN, puis officialisée par l’empereur THÉODOSE en 380 fut une grosse marche de plus franchie vers « les fumées de Satan ».

Avec le recul, le bilan est très contrasté. Il me fait penser aux prophéties de St JEAN à propos des « 7 Églises » de l’Apocalypse, et j’y reviendrai :

- Le positif n’y manque pas, surtout avec la planétarisation de la pensée, de la sagesse qui s’y cache trop, de la science et des ressources qu’elle offre à l’humanité.

- Mais le négatif est trop souvent ignoré :

- Les massacres perpétrés au nom de l’Évangélisation sont à la base d’un désir de vengeance des peuples pauvres.

- L’exploitation de leurs populations par le colonialisme « fricard » a semé de la haine.

- Ces pauvres démontrent maintenant plus de courage que nous, profondément conditionnés que nous sommes par des idéologies à la mode « Club-Med » et « lutte des classes ».

- Les fortes avancées technologiques comportent des risques planétaires énormes. Notre impuissance dans leur maîtrise reste soigneusement occultée, et ce mensonge ne peut plus durer.

- L’idéologie écolo est également un mensonge, du moins en son instrumentalisation politique volontairement anesthésiante et très réductrice.

Dans cet « embrouillamini » on continue à encenser « les saints » NIETZCHE,  MARX, FREUD et J.P. SARTRE, alors que les récentes avancées scientifiques invalident totalement les postulats de leurs théories.

 

- Les fumées de Satan ont été évoquées publiquement par PAUL VI. Mais en restant « dans le vague » pour ne pas en faire de trop, car une tempête dommageable au « vaisseau » pouvait en résulter.  JEAN-PAUL II combattit ces fumées essentiellement sur le terrain par son charisme de « communicant », et aujourd’hui notre « jeune » FRANÇOIS 1er s’est courageusement et habilement attaqué, du VATICAN (… hélas pas à Paris !), à la racine du problème. Je crains qu’il  y laisse sa peau, car « les mafieux » veillent.

 

- Enfin, « summum » actuel de ce fumées sataniques, des pseudos religieux se proclament seuls descendants authentiques d’ABRAHAM, et agissent en bouchers barbares envers tous ceux qui n’acceptent pas leur domination exclusive. Et spécialement les chrétiens des toutes premières Églises.

 

Dans « patriarche », il y a la racine « PÈRE ». Ces « fous d’Allah » ne mesurent évidemment pas ce que cette filiation implique au plus profond des 3 religions monothéistes.  Nous atteignons ainsi les « sommets himalayens » dans  la « co…..e  idéologique ».  Et le temps se couvre… !

 

DANIEL-KOKA