EUCHARISTIE (1)

 

ATTENTION :

J’ai toujours considéré l’adoration du St Sacrement (… face auquel je cumule à ce jour plus de 5.000 heures en un peu plus de 30 ans) avec deux regard (…du cœur) simultanés :

- Un lieu de réception de l’Amour, de La Paix… « La Sienne ». De réception et d’apprentissage de « Son Langage » avec tout ce que ça implique.

- Mais aussi un lieu où la brûlure de l’Amour devient très semblable à un coup de pieds en mes arrières, pour affectueusement me propulser vers tous ceux que je rencontre. Majoritairement dans mon boulot car je m’y sens plus utile que dans ma paroisse… (Allez savoir pourquoi… !)

Je déconseille donc très fortement la lecture de ces chapitre à ceux d’entre vous qui ne ressentent pas LA SAINTE PRÉSENCE sur les mêmes tonalités que moi. Cette différence de perception est parfaitement légitime, aucunement « disqualifiante ». Mais mes propos risquent de leur paraître blasphématoire, déstabilisants pour leur foi.

 

Ce que je propose ici, et surtout en ces chapitres, n’est qu’un témoignage de vie, de « Bonheur ». Sans aucune autre prétention que partager les voies que JÉSUS m’a  indiquées pour « LE » recevoir

 

RÉTROSPECTIVE… ?  OU ANAMNÈSE… ?

- Toute une jeunesse chez les louveteaux, les scouts, les routiers, puis l’encadrement dans ce bel outil d’éducation m’a façonné à la fraternité chrétienne vécue sur le terrain. Loin des sacristies… Sens de DIEU oui, mais aussi sens du concret, sens civique, souci de la nature et de la santé sont les buts fondamentaux du scoutisme.

- La prière, tant individuelle que communautaire y eut toujours sa juste place. Et la messe, célébrée dans la nature, parfois face à des paysages grandioses y était fréquente.

- Vers la trentaine, mon activisme dévalorisait bêtement l’adoration et la prière contemplative. Méditer la BIBLE oui, mais toujours en vue de l’action. Laquelle étant exigeante côté pendule, s’opposait au statisme silencieux et prolongé devant « l’ostensoir ».

- Un détour révélateur par des gymnastiques surtout respiratoires à base de yoga tantrique, me fit découvrir expérimentalement la réalité de notre double constitution, à la fois corporelle et énergétique. Mais les dangers de ces pratiques me firent les abandonner. Je découvris alors que l’adoration eucharistique, pour nous les chrétiens, conduisait gratuitement, plus rapidement, sans aucun danger à des résultats nettement plus « lumineux ».

- C’est vers cette époque que je fis connaissance de Mgr Charles MATHIEU. Et aussi d’un saint prêtre, fondateur dans mon village d’une communauté mariale dynamique et rayonnante. Leur fréquentation m’amena à approfondir mes relations à « JÉSUS HOSTIE ».

- Au début de mes R.V. matinaux d’Amour, (… il y a donc un peu plus de trente années), je dus affronter deux difficultés (Au moins une des deux est inévitable je le crois)  :

- Ma chère épouse, ne partageant pas cette bienheureuse forme d’addiction, me soupçonnait de justifier ainsi des visites assidues en d’autres draps que les nôtres …

- Les premières années, préalablement lecteur assidu de La BIBLE, je me concentrais sur ce saint livre. Mais comme en compensation d’un silence quasi-total de la part du « BUREAU-CHEF »

- Mais « SON » silence masquait un travail en profondeur qu’à l’époque  je ne percevais pas.

- La rupture de ce silence intervint très progressivement quand je décidai de « chanter la messe » face au St Sacrement. (J’aime chanter…Tous mes amis me disent que j’ai « une grande gu…. », ce qui n’évoque pas seulement une forte voix de basse.  Leur unanimité dans cette appréciation, fraternelle le plus souvent, confirme la pertinence du diagnostic).

- A l’époque, j’étais presque toujours seul dans notre chapelle. Cette solitude de JÉSUS n’a pas cessé de me peiner. Je la perçois comme fondamentalement contradictoire avec une foi chrétienne « vivante ». Chanter à gorge déployée ne gênait donc personne. Dès que j’entendais l’approche d’un autre adorateur, je me taisais et passais en mode interne.

- J’en revins ainsi progressivement au silence, tant pour ne pas troubler les adorateurs plus nombreux, que pour « savourer » profondément une intimité croissante. Mais la récitation de la messe restait « le fil rouge », avec des débordements spontanés de plus en plus fréquents des formulations « officielles ».

- J’ose ici partager avec vous le plus transgressif peut-être, mais qui marqua une étape très importante dans ma vie. Il concerne le rituel de la  consécration. En vous « imbibant » de l’atemporalité divine jusqu’à vous sentir (comme toute l’humanité qui pourtant ne vit pas cette Présence …) en la présence de JESUS et des douze le soir du jeudi saint, je récite en chialant parfois :

                                                                                                                                   vec vous le plus transgressif peut-être, mais qui marqua une étape très importante dans ma vie. Il concerne le rituel de la  consécration.« imbibant » de

Mes bienaimés, prenez et mangez…Ceci est Mon Corps, livré pour vous. Livré par vous au massacre de la croix »

Puis à la fin du repas :

«  … mes enfants chéris, prenez et buvez en tous. Car ceci est la coupe de Mon Sang. Le Sang de l’alliance éternelle entre DIEU et les hommes. Sang que JE verse pour chacun d’entre vous, et pour la multitude à travers les siècles, en rémission de tous les péchés… Vous ferez cela en mémoire de Moi »

 

OUI, ça « tape très fort… ! » Ma vie a changé de braquet. J’étais déjà regardé avec prudence par beaucoup des chrétiens de mon voisinage, et surtout par certains officiels (.. pas tous). Ceux qui préconisent la camisole se font plus nombreux. Hélas, je me sens totalement impuissant à leur partager les splendeurs dont ils se refusent l’accès.

 

En vue de « La Nouvelle Évangélisation » et de « La Civilisation de l’Amour », il me faut aussi vous confesser l’explosion des « limites eucharistiques » qui en résulte…

 

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(… A suivre)

DANIEL-KOKA

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