ACTE
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Je dois vous tenir au courant
des récentes livraisons du « Bureau-Chef » pour faire suite à
l’affaire des « ASPIS » et des « CONSPIS »…
J’ose d’abord une confidence, pour
tranquilliser (autant que faire ce pourra…) ceux d’entre vous que mes
divagations troubleraient. Mes rendez-vous quasiment quotidiens face au Saint
Sacrement sont dorénavant accompagnés d’une forte
résurgence de la présence affectueuse et efficace de « Notre Sainte
Maman »… Le souvenir d’un prêtre passé vers le Père m’est
revenu avec force. Il fut le vigilant et efficace initiateur d’une fraternité
mariale implanté en France, mais aussi en Argentine et dans quelques autres
pays. Toute sa vie ce saint homme voulu être prêtre au service de la Vierge
et du CHRIST Son Fils. Cette forme de vocation étant regardée avec dédain,
chez nous surtout, dans les années 60 et 70, il ne fut ordonné qu’à 63 ans.
Mais pas par un évêque Français. La fécondité spirituelle de cette jeune
fraternité post conciliaire faisant « de l’ombre », topus les
monseigneurs successifs du secteur lui faisaient obstinément la g… . Je me souviens de la première messe de ce
saint homme, dite en l’église de mon village… Il était tellement ému qu’il
pleurait. Et beaucoup d’entre nous aussi. J’étais saisi en mes profondeurs…
L’ordinaire du lieu, en franche charité chrétienne comme il se doit, lui
interdit d’exercer son ministère hors des murs de son monastère. Qu’elle est
belle notre fraternité… ! Scandalisé au tréfonds de mon cœur, je le
choisis immédiatement comme directeur de mon cheminement spirituel. Mais encore
obéissant à l’époque, et n’ayant pas encore médité le concept
« d’obéissance supplétive » que je partagerai prochainement avec vous,
je ne le visitais que chez lui… Car des services de renseignement modèle KGB
fonctionnaient également chez nous, hélas ils fonctionnent toujours ! Ce
fut à son invitation que j’ai prononcé un « Pacte d’Alliance » avec la
Sainte Mère, lors d’une cérémonie simple, mais communautaire,
émouvante. Et évidemment dans le cadre d’une messe communautaire comme ils se
doit. Je dois confesser que sans avoir oublié ce
Pacte, ma prière était très majoritairement tournée vers la personne de Notre JESUS. Certes je n’avais pas oublié
« Sa Maman », mais je ne lui montrais que peu de fidélité
affectueuse, peu de tendresse. Qu’ils veuillent me pardonner tous deux...
Autre souvenir plus rigolard
celui-là bien que pénible sur le fond, et qui remonte à cette période. J’étais
à l’époque en charge des contacts d’un mouvement de jeunesse à dimension
nationale, vers les évêques du secteur. Un « Mgr auxiliaire »
y sévissait que pratiquement tous les prêtres de la région avaient spontanément
affublé du sobriquet « Le Bien nommé ». Je n’ose pas vous
expliquer pourquoi, ce que certains estimeraient irrespectueux. Disons
simplement qu’une homonymie seulement phonétique était particulièrement
éloquente… Pour illustrer la pertinence de ce diagnostic, je vous raconte une
de mes rencontres avec cet évêque. L’Eglise de France était alors en pleine
crise de rougeole prélude au glorieux triomphe électoral de St François. Le
mouvement de jeunes que je représentais était catalogué comme ignoblement
fasciste, ou pour le moins réactionnaire. Venant à évoquer la fraternité
mariale du secteur, cet évêque me parla doctement « … d’hypertrophie du culte marial… » Je crois
me souvenir lui avoir répondu, respectueusement comme il se doit, que c’était certainement moins
dangereux qu’une « atrophie généralisée du culte… »
Après en avoir
ainsi exprimé les fondements en mon
cœur, je vous sers les dernières livraisons du « Bureau-Chef », en
présence de « La Sainte Secrétaire en Chef… »
Ecrivant cela, je sais que certains seront choqués par
un apparent manque de respect… Il n’en est rien. Bien au contraire… Je me sens
de plus en plus habité, en « admiration exultante », par ce qui ne
peut être qu’une émergence de
« l’Homme Nouveau » dont Saint Paul nous parle en abondance.
Parallèlement, la pesanteur du vieil homme avec toutes ses turpitudes
résiduelles demeure. Je ressens, je mesure de plus en plus, en grandeur nature
débutante, la magnificence de la miséricorde divine, l’infinité de Son Amour,
la réalité de l’éternité qui nous habite déjà… D’accord, beaucoup décrèteront
que je suis complètement cintré, illuminé, voué à la camisole par simple
prévention au titre de l’hygiène publique… Les pauvres ! S’ils savaient
quelles splendeurs leur sont inlassablement proposées… Splendeurs qu’ils refusent obstinément avec le Bonheur
insurpassable qui les accompagne… !
Et nous voici ainsi ramenés au
« syndrome
des Sages et Intelligents… ! », le virus caché qui
engendre très
majoritairement celui des « paniers
de crabes ».
1/ Tout d’abord,
les confirmations de fond,
sans lesquels la suite serait fortement compromise, avec retour presque
inéluctable à nos errements actuels :
- OUI
à une première étape strictement personnelle et intime.
- OUI au vœu mystique, interpersonnel, de la
forme « … mon enfant chéri… si tu
le veux bien… Donnes-moi tes désirs… j’en ferai Mon Agir… »
- OUI
à l’accroissement aussi fort que possible, toujours au plus profond de chacun,
de la prière, de la méditation, de « La Parole », de l’adoration, et
surtout du Culte Eucharistique pour nous les cathos.
- OUI
à une forte restauration de
notre relation d’enfant avec Notre Sainte Mère
spirituelle universelle, essentiellement pour nous les cathos, et ça c’est du
« nouveau » pour l’endormi que j’étais il y a peu encore. Que nos
frères et sœurs réformés ne s’inquiètent pas, DIEU agit vers eux avec la même
puissance que vers nous. « SA
JUSTICE » le lui commande. Seules les voies sont différentes.
- OUI
à la « transparence croissante », ainsi rendue possible et
bien réelle, à « l’envahissement » de
l’Amour Divin, à la réalisation en chacun de « l’OCÉAN de PAIX PROFONDE » alimenté par
« TROIS FLEUVES MYSTIQUES » –
celui de la Ste CHARITE – celui de la
Ste VERITE – celui de la Ste LIBERTE.
- NON à l’illusion hélas
quasiment inévitable d’être « … au service du Seigneur ». Presque
toujours à notre époque, avec une énorme
dose de bonne volonté et d’inconscience, nous sommes formatés à une forme
d’activisme exhibitionniste qui serait insidieusement nécessaire à la
restauration de notre ego. Evidemment, je reste concerné par ce constat,
incitant à la plus grande prudence. C’est un des pièges du Malin les plus
pervers. Apprenons à regarder « nos intérieurs » avec lucidité. DIEU seul sauve. Il
nous faut apprendre, en tout, à nous comporter seulement comme des outils.
2/ Et ensuite
seulement (… c’est là que ça se
complique !), deuxième étape bien distincte,
laquelle
n’interrompt surtout pas la continuation de la précédente :
-- NON à toute forme d’organisation structurelle, hiérarchique. Inévitablement, une pollution par des
résurgences d’orgueil en résulterait, accompagnée de conflits mutuellement
mutilants avec nos Eglises. Que l’on ne m’objecte pas que ce NON vigoureux
serait une négation des bases de la nécessaire et sainte communauté ecclésiale. La racine du cléricalisme atrophiant est bien là… L’esprit
de pouvoir qui se substitue au Pouvoir de l’Esprit. Apprenons à revenir aux
modes de prises de décision de l’Eglise primitive : « … nous et L’ESPRIT SAINT
avons décidé… », mais après prières, temps de méditation, partages
respectueux en discernement si possible face au Saint Sacrement pour nous les
cathos. Il est certain que les décisions ainsi adoptées seront infiniment plus
productives que les notes de service issues d’une hiérarchie lointaine. Aussi
respectée qu’il lui arrive encore de l’être heureusement.
- OUI
à des regroupements, formels (…
petits groupes de partage, de prière, de rigolade, de marche… peu importe de
quoi, pour autant que l’on se réunisse
explicitement pour partager les merveilles reçues directement et bien
explicitement de DIEU) ou informels (… mini réseaux informatiques
avec échanges fréquents de mails, suivis de synthèses épisodiques). Voilà
le mode de restauration du fonctionnement simple et
convivial de l’Eglise primitive offert par les moyens modernes de
communication. Ce doit être, en Eglise aussi, un outil de combat de
l’individualisme forcené et suicidaire qui envahit tous nos comportements. Décloisonnons nos
profondeurs spirituelles… !
- OUI
au renouvellement de ces groupes, à leur multiplication spontanée surtout mais,
par affinité, au cœur à cœur.
- OUI
à leur synergie, leur mise en harmonie, à puissance croissante par la
« Présence » de plus en plus palpable de l’ESPRIT-SAINT, au sein de
ces groupes d’abord, puis des paroisses de chaque secteur. Pour nous les cathos,
il est évident que nos messes redeviendront ainsi la « dynamite
spirituelle » qu’elle n’auraient jamais dû cesser d’être (…
elles le sont toujours bien sûr, mais à doses très variables, hélas !) Ce
style d’explosion a été vécu, et l’est encore, localement, en plusieurs
paroisses durant les 5 dernières décennies. Ces magnifiques témoignages
prophétiques ont malheureusement été occultés. Ils sont « politiquement
incorrects ».
- OUI à la conquête du cœur de nos chers prêtres, de nos chers pasteurs, de nos vénérés « épiscopes »,
mais par mode de « contagion affectueuse et amoureuse » – contagion
d’un bonheur réel bien partagé - et jamais par développement de toute autre forme
d’influence. Surtout pas de bagarre… !
Mais un vrai combat spirituel cependant ce qui ne doit pas être contradictoire.
- OUI
au respect mutuel, au nom de l’Amour Divin, entre Clercs et laïcs, chacun à sa
juste place.
- OUI à l’obéissance dite
« supplétive », ce qui implique un NON vigoureux à toute forme
d’obéissance « esclavagiste », en totale contradiction
avec la Volonté Divine. Le moment venu, il faudra revenir sur ces délicates
frontières : « …n’appelez personne Maître… » !
J’anticipe l’inévitable
réaction contestatrice et sceptique des
« Sages et Intelligents »
face à cette stratégie globale. J’insiste : Ce n’est pas la mienne… Je
n’ai rien inventé. J’ai seulement observé, écouté de nombreux prophètes mis au
placard et contraints au silence. J’ai aussi évalué notre évolution sur les 60
années (… Aie !) que je compte très prochainement au service (… laïc) de notre chère Eglise Catho :
- Il est évident que les fruits de nos comportements ecclésiaux
sont d’une saveur très spéciale… Ils sont devenus
amers, décevants, trompeurs. Et pour tout dire désespérants pour les observateurs extérieurs
très majoritaires en nos sociétés contemporaines. Ce qui est un comble… !
Voilà bien les fruits des paniers de crabes.
- La
SAINTE TRINITE n’a évidemment pas voulu
cette déliquescence accélérée. Nous sommes nécessairement
responsables. Je m’inclus évidemment dans ce « nous » bien que
n’ayant jamais cessé de contester nos stratégies. Je les ai toujours
identifiées à « l’art de passer derrière les
affiches sans les décoller »… En
écho, je pense à la directive du « Bureau-Chef », vigoureuse en sa
simplicité : « … que votre OUI soit OUI… que votre NON soit NON… tout
les reste vient du Mauvais… »
-
« DANIEL… tu incites à la désobéissance… tu encourages un illuminisme
possiblement pathologique… tu va accentuer un sentimentalisme stérile et
inefficace… tu sombres dans l’irrationnel… tu vas réactiver les critiques de
fondamentalisme, d’obscurantisme dont nous nous sommes heureusement presque
affranchis… Tu veux une Eglise passéiste… Tu cherches une mise en tutelle
des individus par une dynamique de groupe que la psychologie moderne affirme
totalement obsolète… »
- Voilà un résumé des arguments
classiques de la spiritualité au rabais qui domine actuellement,
surtout dans notre Eglise de France. Nous nous
sommes alignés presque totalement sur la pensée de ce monde, en nous éloignant
de La Pensée Divine. Insidieusement et très progressivement, nous
sommes devenus une simple variante de la religion de l’homme sans DIEU, en brandissant
très timidement nos fondamentaux chrétiens. Et surtout en les
dévalorisant par nos trop pauvres témoignages en nos simples
« manières d’être et de vivre le Bonheur de DIEU ».
- Pour notre monde actuel, DIEU n’est
plus la force agissante totale, unique, originelle et permanente qui peu
« absolument tout ». Sauf contrarier l’exercice de notre
liberté individuelle et collective, car Elle se l’interdit. Certes, il existe
des dynamiques de groupe manipulatrices et dangereuses. Les gourous ne sévissent
pas seulement dans les sectes. On les trouve majoritairement dans la puissance
médiatique en relais des « Sages et Intelligents » du genre énarque.
Chez nous, ils sont souvent issus de facultés de théologie seulement. Fort peu
d’une vie mystique réelle...
- Mais il demeure que DIEU est le Maître absolu de toute
Sa Création, y compris dans la totalité ce que la science nous en révèle.
- La
question se pose ainsi de la frontière entre
l’illuminisme pathologique et la réalité
de la Présence Divine agissante. Elle ne
peut finalement et valablement se discerner qu’aux fruits portés non par les
individus, mais par les communautés humaines, quelles qu’elles
soient, mais en tout premier rang les paroisses de la base. Là où « … le PERE révèle aux tous petits ce qu’il cache aux
Sages et Intelligents… »
- Ce seront « les
signes », de toutes intensités, et parfois totalement en contradiction
avec la logique scientifique la plus rigoureuse, qui disqualifieront définitivement
toutes les critiques. Osons humblement reconnaître qu’elles sont trop souvent justifiées par nos propres
carences.
- En entendant les détracteurs
de cette voie de résurrection mystique, je pense à cette réflexion d’une sainte laïque décédée dans les
années 80. Elle ne manquait pas de s’étonner, hélas fréquemment, de ce qu’elle
appelait « … l’incroyable
incroyance de certains croyants… » Oui, il existe actuellement
encore des communautés, paroissiales ou autres,
où « des signes » à intensités très variables se manifestent…
.Elles sont la preuve irréfutable de la bonne route. Ouvrons les oreilles et
les yeux de nos cœurs, sacrebleu !
Sans pour autant abandonner le sain usage de nos cervelles. Elles aussi
nous ont été données par DIEU. Evaluons,
communautairement et dans la prière, les
situations par référence aux vrais bonheurs reçus
et vécus. Et plus seulement
sur des critères froidement intellectuels, pour ne pas dire
conventionnels et obligatoires.
Je n’en ai pas fini avec les « livraisons
du « Bureau-Chef » et de sa « Sainte Secrétaire ». Des
recommandations vont suivre. Elles concernent plus spécialement la mise en
œuvre bien concrète de la phase 2…
(… à suivre…)